Il passe son enfance à dessiner ses premières BD, à créer ses premiers héros.
Après avoir découvert le rock, puis la science-fiction, persuadé de vouloir faire de la bande dessinée son métier, il choisit donc un cursus d’arts appliqués, dans un lycée de Saint-Étienne. Durant cette période, il dévore de vieux numéros de ‘Métal hurlant‘ et les premiers tomes d’‘Akira’, puis se prend la version animée en pleine face.
Il s’expatrie ensuite dans la brousse creusoise, à La Souterraine, pour apprendre le métier de graphiste publicitaire… et comprendre qu’il ne voudra pas l’exercer trop longtemps !
En 1999, après la création d’une agence de communication, qui périclite rapidement, il s’installe à Paris. Il intègre l’équipe d’In Utero, un développeur de jeux vidéo, dans laquelle, pendant trois ans, il travaille comme graphiste et designer sur “Evil Twin: Cyprien’s Chronicles” (2001), un jeu de plateforme mélangeant action et aventure.
En 2001, il est remarqué par les éditions Glénat qui lui ouvrent leurs portes : en 2002 sort le premier tome de “Cirk”, trilogie d’anticipation dont il signe scénario, dessin et couleurs.
En 2003 paraît “Gong” (Vents d’ouest), roman graphique d’un noir poisseux sur le monde de la boxe et les bas-fonds de New York à la fin des années 1940.
En 2004, il entreprend une nouvelle trilogie, avec son frère Stefan au scénario, “Aven” (Vents d’ouest), polar bucolique baigné dans la chaleur estivale de la France d’après Mai-68.
En 2006, il lance “Cellule Poison” (Dargaud), un polar contemporain sur le trafic de femmes qui est mené de main de fer, et sans états d’âme, par la mafia albanaise. Le cinquième et dernier tome paraît en mars 2013.
En 2007, il écrit et dessine, pour la série “BD blues” (Nocturne), un album consacré à Big Bill Broonzy, dans le Chicago des Années folles.
En 2008, il illustre une histoire de Luc Brunschwig, pour l’album collectif “Paroles d’illettrisme” (Futuropolis).
Début 2009, il s’attaque au dessin des 200 pages du premier tome de “L’affaire des affaires” (Dargaud), roman graphique entre enquête financière et journal intime du journaliste et auteur Denis Robert et découpé par Yan Lindingre. Une aventure qui l’amène à réaliser presque 700 planches de bande dessinée, que l’on peut (re)découvrir dans l’intégrale parue en 2015 (Dargaud).