Lors de sa dernière année d’étude, alors qu’il a un peu délaissé BD, un scénariste remarque ses dessins dans les couloirs de l’école et lui propose une histoire. Se lançant dans l’aventure, il réalise cinq planches. De joyeuses retrouvailles, même si le scénario est loin de son univers.
Il débarque sans complexe au festival d’Angoulême avec ses planches sous le bras et démarche les éditeurs. Il se fait d’abord remarquer par Glénat, puis rencontre le dessinateur Éric Stalner, qui lui présente son scénariste, Pierre Boisserie. Ce dernier va lui écrire un scénario en parfait accord avec son expression graphique. Ainsi, quelques mois plus tard, après que Bara a obtenu sa maîtrise d’arts plastiques option BD-illustration, ils signent “Le Chant des Malpas” (Dargaud, 2006).
Quand il ne fait pas de BD, Nicolas Bara travaille en free-lance comme character designer et concept artist pour de grosses productions internationales de jeux vidéo.
En 2016, il sort “Le Concile des arbres” (Dargaud), un polar fantastique, toujours en collaboration avec Pierre Boisserie, dans une ambiance plus proche de ce qu’il aime, avec notamment quelques influences de Tim Burton, son réalisateur de référence, et plus particulièrement “Sleepy Hollow”.