Nicolas Barral a étudié à l’école des Beaux-Arts d’Angoulême sous la houlette de Robert Gigi. Il y croise un aréopage de jeunes cracks aux dents longues dont Christophe Gibelin, futur scénariste. Lors d’un concours de jeunes talents organisé par la FNAC, il est remarqué par Jean-Christophe Delpierre qui l’intègre à l’équipe de ‘Fluide glacial’. Il y dessine les aventures d’Ernest Mafflu, coscénarisées par Stéphane Couston.
Parallèlement, Gibelin lui donne l’occasion d’exploiter une veine plus réaliste, signant pour lui le scénario des “Ailes de plomb” (Delcourt), polar années 1950 à la façon Gabin-Audiard.
À ‘Fluide’, Barral croise un auteur en mal de dessinateur, Pierre Veys. De cette rencontre providentielle naît une collaboration fructueuse qui donne vie à “Baker Street” (Delcourt), puis aux “Aventures de Philip et Francis” (Dargaud), deux séries parodiques permettant au dessinateur d’exploiter la veine humoristique qu’il porte en lui depuis ses lectures assidues d'”Astérix” et de “Lucky Luke”.
Devenu un brin mystique avec l’âge, Barral s’est aussi mis au service du Seigneur, signant “Dieu n’a pas réponse à tout” (Dargaud), en tandem avec Tonino Benacquista.
Enfin, parce qu’en tout dessinateur sommeille un scénariste, l’auteur signe les textes de la série “Mon pépé est un fantôme” (Dupuis), dessinée par son collègue et ami Olivier TaDuc.
En 2012, Nicolas Barral se voit confier par Jacques Tardi la reprise de “Nestor Burma” (Casterman), tâche dont il s’acquitte en adaptant “Boulevard… ossements”.
2014 est encore une année bien remplie : après avoir retrouvé son compère Tonino Benacquista pour un nouveau projet, “Les Cobayes” (Dargaud, 2014), il se lance dans le troisième tome des “Aventures de Philip et Francis”, toujours sur un scénario de Pierre Veys.
2017 marque le retour du tandem Benacquista-Barral avec la sortie du “Guide mondial des records” (Dargaud).