18 mars 1968 : le Bouzard naît. En 1975, il lit pour la première fois de sa vie un numéro de ‘Spirou’ (son père est un abonné de la première heure) et tombe sur “Les Tuniques bleues”. C’est le choc ! À partir de ce jour, Bouzard n’a plus qu’une idée en tête : faire de la bande dessinée quand il sera grand.
Quelques années plus tard, dans un kiosque, il tombe sur ‘Le Petit Psikopat Illustré’ (de Paul Carali), et c’est le second choc ! Petit format (facile à chourer) et, surtout, bête comme chou à faire… À partir de ce jour, Bouzard rêve de faire son propre fanzine : en 1986 naît donc ‘Caca bémol’, fanzine de très bon goût (10 numéros de 1986 à 1996). Durant cette période effrénée de fanzinat où il va bosser pour ‘La Pieuvre’, ‘Jade’, ‘Goldrush’, il affine son style et rencontre ses futurs éditeurs : Six pieds sous terre et Les Requins Marteaux. Sortent alors ses premiers albums : “La nuit du canard garou” (Les Requins Marteaux, 1995), sélectionnée à Angoulême pour le meilleur premier album, “Les Pauvres Types de l’espace” (Six pieds sous terre, 1995), avec Pierre Druilhe, “Plageman” (Six pieds sous terre, 1997), sélectionné pour le prix Coup de coeur à Angoulême), “Ricou et Bigou” (Les Requins Marteaux, 2004)… En parallèle, il bosse pour ‘Ferraille’, le magazine des Requins Marteaux, et aussi à la Poste, de temps à autre, pour gagner sa vie.
En 1997, Carali l’appelle pour bosser au Psikopat, et c’est la consécration. Après, tout s’enchaîne, ‘Fluide glacial’, ‘So Foot’, bref, les meilleurs magazines du monde. Après, il va aussi publier des albums de bande dessinée.
Avec “Jolly Jumper ne répond plus”, il signe un hommage hilarant au plus célèbre cow-boy de la bande dessinée.