Jack Domon est né en 1970 dans le sud de la France . Après un bac A3 option dessin, il suit une formation de 4 ans à l’EMSAT (Ecole d’art à Paris). Une fois son diplôme en poche en 1993 il se lance en tant qu’illustrateur indépendant. Le voilà parti… son press book sous le bras et les pages jaunes comme seul guide, pour écumer toutes les agences de com, de presse ou d’édition sur la place de Paris et essayer de vendre « sa came » : le dessin ! Ça lui réussira plutôt. Des cartons remplis d’illustrations ou de story board de pub encombrent aujourd’hui ses placards. Il aime avant tout dessiner, en pensant qu’aucun sujet, thème ou produit ne mérite d’être boudé.
Par ailleurs, saxophoniste du groupe de ska Skarface depuis 1991, il se lancera parallèlement dans l’imagerie rock’n roll. Première illustration commise en la matière : une double page dans le fameux rock’n folk de manoeuvre ! Mais son groupe sera pour lui la meilleure tribune d’expression graphique : pochettes d’albums, affiches, tee shirts de divers groupes français et étrangers. Son univers le conduira à produire des pages, toujours en noir et blanc (ska oblige), avec d’autres dessinateurs qui, comme lui, font de la bd et de la zik dans le fanzine punk rock devenu désormais culte : « My Way »,
Amateur d’humour noir et cynique, il collabore plusieurs années sur les pages du web de fluide glacial, dans 2 séries éphémères : « Pat Aldente » un sous-parrain ritalo-Americain, puis « star in stars » première série en « web réalité » avec intéractivité et votes des internautes pour dégager les participants encombrants du vaisseau.
Mais c’est en 2005 que le monde de la bd lui ouvre ses portes. C’est le hasard d’un dossier passant de main en main qui contribuera à l’inscrire dans le registre populaire (mais pas sale) de la BD . Des albums à thème, sous forme de gag, qu’il écrit ou exécute, pour le compte de thématiques diverses : les années 80, les Marseillais ou encore les supporters…Comme aucun thème ne lui semble mauvais, il se prête même au jeu (lui athé notoire) de scénariser mais sans dessiner cette fois, la bio de soeur Emmanuelle, ne voyant que le sujet et la grandeur du personnage ! une grande et très belle expérience que de faire tenir 100 ans d’une vie si bien remplie en 46 pages !
La suite de son histoire reste à écrire… ou à dessiner, sous forme de projets les plus divers et variés possible… En refusant toujours de s’enfermer dans des étiquettes pour pouvoir continuer de passer du puritanisme au rock’n roll !