Après avoir fait ses premières armes en France, il décolle donc pour Los Angeles. Il y restera quatre ans, et y travaillera pour des pointures aussi majeures que Don Bluth (« Titan A.E. ») ou Matt Groening (« Futurama »). Son talent de cadrage et la précision de son trait font de lui un storyboarder et designer très apprécié, mais Yacine Elghorri n’a pas oublié son premier amour.
Il rentre donc en Europe, pour se consacrer à la bande dessinée. Au fil de ses quelques albums chez Carabas, il affine son feeling graphique, décide d’abandonner l’encrage pour mieux laisser vivre son trait, et acquiert un sens de la composition ultra-maîtrisée. Autant de qualités qui séduisent Jean Dufaux, qui accepte bien volontiers de lui écrire « Médina », le scénario de ses rêves. Autant dire que le 9e Art n’a pas fini d’entendre parler de Yacine Elghorri !