Éric Giacometti est un écrivain, auteur de thrillers à succès parmi lesquels la série des Antoine Marcas, co-écrite avec Jacques Ravenne, éditée chez Fleuve Noir puis JC Lattès à partir de 2016, et qui s’est vendue à plus de deux millions d’exemplaires et a été traduite dans 18 pays, jusqu’au Japon.
Il fut journaliste pour la presse grand public jusqu’en 2012. Reporter d’investigation, en particulier sur différents scandales sanitaires, il a d’ailleurs été auditionné par les commissions d’enquête du Sénat et de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’affaire du Mediator pour ses révélations sur un médicament du même laboratoire pharmaceutique (Isoméride). Il est ensuite devenu chef de service de la rubrique société au Parisien-Aujourd’hui en France avant de travailler au sein du service économique de ce quotidien pendant cinq ans.
Il a aussi écrit et enquêté, avec Jacques Ravenne, pour un documentaire historique diffusé sur France 5 et la RTBF en 2016, au sujet des archives maçonniques volées par les nazis sous l’Occupation. Éric Giacometti a de plus publié des essais chez divers éditeurs (Albin Michel, Michel Lafon, JC Lattès). Enfin, il a participé à la scénarisation de deux aventures d’Antoine Marcas (dessinées par Éric Albert, chez Delcourt).
Éric Giacometti a découvert très jeune la bande dessinée, à la fin des années 60. Il était résolument plus Spirou que Tintin… et ne ratait aucune sortie de son hebdo favori chaque mardi (avec une préférence pour Spirou, Jacques Le Gall, Archie Cash, Yoko Tsuno, Natacha et… le supplément du Trombone Illustré). Seule incartade, l’album “Histoire sans héros” de Van Hamme et Dany. Il fait ensuite des infidélités à Marcinelle et passe à Pilote, puis aux comics américains publiés dans les mensuels Strange et Marvel. Cinq artistes l’ont marqué de cette époque : Philippe Druillet, Gotlib, Hugo Pratt, Manara et Jim Steranko.
Pendant une quinzaine d’années, il s’éloigne de la BD pour y replonger à la fin des années 90, avec une réédition du premier album de XIII tombée entre ses mains par hasard. Le virus s’est réactivé et il découvre, fasciné, les oeuvres d’Alan Moore, François Bourgeon, etc.
Un jour, on lui offre un Largo Winch, “O.P.A.”, des années après la sortie du premier album. Il tombe aussitôt sous le charme, bluffé par le dessin magnifique de Philippe Francq et les scénarios “retors et pédagogiques” de Jean Van Hamme sur le monde de l’économie.