Adolescente, Céline Pieters rêve de voyages et d’écriture. Indécise, elle s’inscrit à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, mais, rapidement, se dirige vers le master « Monde du livre et de l’édition » de l’Université libre de Bruxelles (ULB) qu’elle complète, en 2014, par un master en didactique. Elle consacre alors son mémoire aux discours judiciaires et à la question des aveux.
Dans le même temps, et jusqu’en 2016, elle enchaîne les missions pour le Petit Futé et rédige plusieurs guides de voyage. C’est justement lors d’une escapade en Suède, et dans ses innombrables cafés, qu’elle imagine, avec Raphaël Vanleemputten, l’idée d’un « serious game » qui permettrait à chaque joueur, le temps d’une partie, de devenir juré. Aussitôt imaginé, aussitôt créé : les deux acolytes fondent Fika (« pause-café » en suédois), une maison d’édition qui distribue leur jeu, « Intimes convictions ».
En 2017, Céline s’engage dans une nouvelle aventure et se lance dans une thèse de doctorat, « Rhétorique et Robotique », en cotutelle avec l’Institut des sciences appliquées (Toulouse) et l’ULB. Dans ce travail, Céline étudie les discours sur les robots et les peurs qu’ils génèrent. En 2022, après avoir écrit plusieurs livres de voyage, rédigé deux mémoires et une thèse, et conçu six scénarios d’enquêtes criminelles pour « Intimes convictions », Céline s’installe à l’université de Vienne, en Autriche, avec une autre idée en tête : comment entreprendre de manière responsable dans le domaine de l’IA et de la biologie synthétique ?