Silki est née en Corée du Sud en 1993.
Alors qu’elle est encore lycéeene, Silki décide de partir en Inde pour huit années durant lesquelles elle rejoint la section Illustration et Arts Appliqués à l’Université de Bombay et crée tous les jours de petites histoires en bandes dessinées. Ces postes sur les réseaux-sociaux, lui permettent une certaine popularité en Corée. C’est sous le pseudo Silkidoodle, qu’elle publie chez « Hyeonamsa », éditions coréennes, les titres « Ça va pas » (나 안괜찮아) et HAHA-IGO (하하하이고).
Lors d’une conférence TED à Séoul, elle intervient en tant que dessinatrice pour expliquer ses intentions créatives, notamment la confrontation de ses personnages à des difficultés de communication. Ses différents travaux expriment sa pensée selon laquelle il faudrait d’abord se connaitre soi-même afin d’aller, ouvertement, au-devant des autres.
En 2016, elle s’installe en France afin d’élargir ses connaissances en narration graphique. Elle rejoint le Master bande dessinée à l’ÉESI à Angoulême. Durant ce cursus universitaire, Silki participe à des fanzines collectifs et poursuit ses autopublications.
Tous ses projets se rejoignent en un point essentiel à ses yeux, à savoir le souhait qu’il n’y ait plus d’exclusion, que ce soit aussi bien au niveau familial que sociétal.
En 2023, elle publie le titre « Kimchi baguette » dans la collection Mâtin chez Dargaud dans lequel elle raconte son quotidien de coréenne en France, et tente de nous dresser un tableau des différences structurantes de nos sociétés. De l’avortement aux relations familiales en passant par la cigarette et la pop culture, ses chroniques légères et précises nous livrent son rapport d’étonnement.