Mon travail est essentiellement consacré à la bande dessinée, je suis scénariste et dessinateur, mais je réalise aussi des illustrations (principalement pour des revues) et tout ce qui peut toucher au dessin me passionne, du carnet de croquis à la gravure, la peinture…
Après des études de dessin et d’illustration à Saint-Luc à Liège où j’ai, entre autres choses, rencontré ma femme, du moins celle qui allait le devenir, j’ai commencé la BD professionnellement en 1982 en publiant une histoire complète dans le numéro spécial 45° anniversaire de Spirou. Après un court passage dans une revue polar et un service militaire expédié le plus rapidement possible, je travaille pour le journal Tintin. En 1985 je crée le personnage de « LOU SMOG » qui après avoir été publié dans le journal TINTIN sera édité en album aux éditions du Lombard à partir de 1991. Cinq albums seront publiés sous ce label. Et trois autres chez « point images ». En 1997 je publie aux mêmes éditions du Lombard, 3 albums de la série « Falkenberg » sous le pseudonyme assez fin de Georges V. (Vé, pas 5) et avec pour scénariste un ami d’enfance, Yves Leclercq.
Plus tard, je quitte le Lombard et avec Yves Leclercq, nous éditons un album roman en noir et blanc :« la nuit du lièvre » aux éditions Delcourt. Dans le même temps, je signe les scénarios d’une série dessinée par mon frère, Stibane : « les enquêtes scapola » aux éditions casterman et, toujours avec Yves Leclercq, j’entame un cycle de trois albums : « Twins » toujours chez casterman.
D’un autre côté, je publie avec mon frère Stibane et Didgé la série « caméra café » qui est une adaptation de la série humoristique crée pour la télévision par Bruno Solo et Yvan Le Bolloch. cinq albums sont à ce jour réalisés. Enfin, en 2005, avec Yves Leclercq au scénario, je publie un album dans la collection Roman chez casterman : « Conquistador ». Un One-Shot en noir et Blanc ou j’ai pu pour la deuxième fois me consacrer au dessin en noir et blanc qui reste une passion pour moi. J’ai également travaillé sur trois albums de « Natacha » avec mon voisin et ami, François Walthéry.
C’est à Angoulême que en 2005 que j’ai rencontré Rodolphe et que le projet de la BD « Gene Vincent » est né pour mon plus grand plaisir. J’ai décidé de traiter cet album à l’aquarelle. Je travaillais déjà l’aquarelle, mais plutôt dans des illustrations et surtout dans le croquis. Cette technique appliquée à la BD est un véritable travail de longue haleine, mais j’avais envie de m’y confronter. Mon but est de rester assez proche du croquis afin de garder la vie au dessin, de ne pas le figer. Ce n’est pas de l’aquarelle à l’anglaise !
J’essaye à chaque nouveau projet d’aborder ou d’approfondir une technique, une approche différente, sinon, le métier de la BD peut vite devenir pesant avec son côté répétitif.
Plusieurs de mes enfants écrivent ou dessinent, j’aimerais un jour réaliser quelque chose avec eux.