Pour Kathy Austin, les événements se précipitent dans les Highlands. Entre espions russes, soucoupes volantes, crop circles, la découverte du corps d’un homme encastré dans le mur d’une église ne fait que rajouter de la confusion à une situation déjà complexe… Au même moment, un étrange groupe de personnes, à la technologie des plus avancées, s’installe dans la région. Tous ces incidents semblent reliés entre eux et la réponse à ces mystères pourrait bien se trouver dans les fantômes du passé de Kathy…
Le rêve du Tchernobog
Yuri, 35 ans, anarchiste cosaque pendant la guerre civile russe, obéit à un seul principe : ne jamais s’attacher émotionnellement. Il combat aux côtés de ses camarades, pour leur émancipation à tous, mais surtout pour mieux oublier le passé qui le hante.
Celui-ci lui revient cependant en pleine figure lorsque Yuri accepte la mission qui lui est confiée par son ancien ami d’enfance, Nikita, désormais meneur bolchevique et sinistre personnage. Cette mission consiste à assassiner le dernier représentant du tsar, pour mettre fin à la guerre. Le problème est que ledit héritier est en fait une petite peste de huit ans, dont Yuri se prend d’affection : renonçant à l’exécuter, il libère la princesse du train blindé où elle est cachée par les tsaristes.
Nikita, qui avait en fait pactisé avec la sorcière Baba Yaga, gardienne des deux mondes, prend en chasse les deux fugitifs, adossé à un immense Golem composé de cadavres et de monceaux d’armements de guerre et qui grandit lorsqu’il absorbe les morts pour grandir et gagner en puissance. Comme si cela ne suffisait pas, Yuri et la princesse sont traqués jusque dans leurs rêves par le Tchernobog, dieu de la mort. Mais pour quelle raison ?
Fuyant au travers de la steppe russe enneigée et hostile, nos héros se libèrent progressivement de leur fantômes, de leur conditionnement, de leurs peurs, et se reconnectent à eux-mêmes, à la nature, à l’Autre.
La liberté a un prix, mais rien ne vaut la liberté.
YON 1
Dans le paysage plat et sans vie d’un désert de pierres se trouve un internat disciplinaire. Depuis sept ans, Margot y cultive sa solitude. Transparente et stoïque, elle observe Dan et son groupe faire la loi dans les couloirs, Solweig se bagarrer dans l’ombre des bâtiments, et Olga, la fille du directeur, faire la sieste au soleil. Elles sont en terminale et, alors que la liberté se profile à l’horizon de leurs dix-sept ans, se produit le PHÉNOMÈNE. Lorsque l’alarme retentit ce jour-là, il ne s’agit pas d’un entraînement.
Il ne reste que quelques minutes avant que de petites créatures mortelles tombent du ciel. Toute personne n’ayant pas évacué les lieux y sera enfermée avec ces êtres mystérieux, abandonnée à son sort. Les élèves se bousculent, se marchent dessus, se ruent vers les grilles. Mais, perdue dans les couloirs labyrinthiques d’une section abandonnée des bâtiments, Margot finit par renoncer à courir et se rend à l’évidence: il est trop tard pour fuir.
Yon est la première histoire signée par Camille Broutin en tant qu’autrice complète. Un manga très inspiré qui entre dans la nouvelle collection Young Adult de Dargaud, « Combo ».
Moi Cléopâtre dernière reine d’Égypte
Kleopatra Philopator, septième du nom, fut la dernière reine d’Égypte. D’elle, nous avons retenu son nez aquilin, ses charmes vénéneux qui ont envoûté César et Marc Antoine, et ses manigances meurtrières. Nul ne semble pourtant se souvenir qu’elle parlait dix langues et avait lu tous les philosophes. La vérité à son propos n’aurait-elle pas été tronquée par l’Histoire ?
Vingt siècles après son règne, la reine est sortie de son mausolée, et nous la retrouvons assise face à la baie d’Alexandrie, contemplant son royaume englouti. Elle n’a pas d’ombre face au soleil levant : c’est normal, elle n’est qu’un souvenir. Une version fantomatique d’elle-même, non dénuée d’humour, qui papote avec son singe fétiche embaumé. C’est sous ainsi sous la forme loufoque d’une reine revenante qu’Isabelle Dethan, avec la précision d’une historienne et la créativité d’une artiste, offre à cette grande femme la possibilité de nous conter sa véritable histoire.
Boutonné en jalousie
Depuis son coming out, Khalil cherche un équilibre entre les cours, le skatepark et sa passion pour les décors de théâtre. Bien qu’il soit entouré par une bande d’amis bienveillants, la vie au lycée reste agitée, et le voyage scolaire du club théâtre s’annonce intense en émotions et en rebondissements. Il faut dire que Khalil pense un peu beaucoup à Isaël, ce Terminale de la troupe aussi mélancolique que provocateur, dont les intimidations cachent d’autres secrets…
Les vierges de Thessalie
Demi-dieu, fils du colérique et redouté Arès, Daemon Coeur-de-Marbre est méprisé par ses contemporains. Ce qui, en bon misanthrope, lui va très bien ! Pour vivre, il met sa force colossale au service du plus offrant, sans se soucier des conséquences de ses actes. Jusqu’au jour où une malédiction jetée par Zeus ne le force à susciter la gratitude chez autrui. Malgré l’aide d’Eugenios, un jeune poète en herbe, il va découvrir qu’il n’est pas si simple de gagner le coeur des foules…
Humaine trop humaine
Depuis septembre 2017, ‘Philosophie Magazine’ publie chaque mois deux pages de Catherine Meurisse.
Cent pages de dialogues, de citations et de mises en scènes burlesques qui sondent et ébranlent les règles et les codes de la pensée philosophique universelle et l’image du corps.
Socrate, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Tocqueville, Simone Weil, Cioran, Deleuze, … Ils sont tous là.
Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d’entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables.
La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l’exercice.
Le Secret de Miss Greene
Jusqu’en 1967, aux États-Unis, toute personne ayant une ascendance africaine, même lointaine, était considérée comme noire, avec toutes les conséquences que cela pouvait avoir. C’est pourquoi, à l’orée du 20e siècle, Belle Greener devint Belle Greene da Costa et, cachant ses racines africaines, gravit les échelons de la haute société new-yorkaise. Mais peut-on conserver un tel secret une vie durant, même si cette dernière vous donne l’occasion de fleurir dans la lumière des blancs les plus puissants d’Amérique… ?
La Coloc-au-Lac
Il était une fois une Princesse, une Fée et une Sirène… Quoi ??? Encore ??? Non, non, ce n’est pas tout à fait ça… C’est à une aventure aussi absurde que sororale, une histoire d’amitié et d’émancipation, que nous convient nos trois héroïnes.
Princesse, Fée et Sirène font face à quelques soucis lorsque nous faisons leur connaissance : Princesse ne supporte plus sa grande robe, Sirène a un besoin urgent de trouver de l’eau, et Fée en a ras la baguette de devoir utiliser sa magie pour un oui ou pour un non afin de rendre service à tout le monde. Elles ont par ailleurs en commun l’envie d’être libres, la volonté de découvrir le vaste monde, la conscience aigüe que l’union et le soutien feront leur force… et un goût immodéré pour l’absurde et le zinzin. Il n’en faut pas plus pour décider de fonder une colocation aux allures de micro-république idéale : la Coloc-au-Lac.
Dans sa première BD, aussi irrésistible que le sont ses trois héroïnes, Anne-Sophie Constancien imagine et développe un univers riche de mille détails aussi adorables qu’absurdes, qui ravira les enfants (mais pas seulement !). Les différents niveaux de lecture des aventures de Princesse, Fée et Sirène permettront aux enfants de s’y plonger dès 5 ou 6 ans, en lecture accompagnée, et d’y revenir encore et encore pour découvrir au fil du temps des détails, des gags, des jeux de mots passés inaperçus lors de leurs lectures précédentes.
Au-delà de cet univers merveilleux, de l’humour et de ses personnages adorables, il est question de la force du collectif, de la fin de l’enfance, d’émancipation, d’être soi-même et non ce que les autres attendent de nous : c’est bel et bien un récit d’apprentissage.
FAN MAN, L’homme au ventilo
Ici Horse Badorties, mec, en direct du Lower East Side à New York. Voilà le plan, mec : le maestro Badorties t’attend ce soir à l’église St Nancy, baby, pour la répétition de la Chorale de l’Amour, où on chantera dans des ventilateurs à s’en faire frissonner les tympans. VENTILO, mec. Le doux murmure mélodique régulier qu’ils produisent est le seul moyen de nous tenir en parfaite harmonie, mec.
Horse Badorties squatte un appartement dans lequel il entasse des monceaux d’objets et d’ordures, au point de ne plus pouvoir différencier son évier d’un fauteuil. Son esprit enfumé et ses capacités de concentration inexistantes le promènent de Greenwich Village à Chinatown, dans une réjouissante ode à la liberté et au plaisir de l’errance.
LE LIVRE CULTE DE WILLIAM KOTZWINKLE, FAN MAN, ENFIN ADAPTÉ EN BD PAR GAET’S ET JULIEN MONIER !