Marcheur et rêveur, poète et dessinateur, solitaire et amoureux, funambule du verbe et de l’image, Edmond Baudoin poursuit, dans sa relation aux autres, hommes et femmes, sa quête de lui-même. Après « Les Yeux dans le mur » et « Le Chant des baleines », « Les Essuie-glaces » peut se lire comme un récit s’ajoutant aux deux autres, comme le troisième volet d’un triptyque. Troisième volet d’une haute tenue graphique, où le trait noir s’estompe volontiers au profit de couleurs franches et lumineuses, légères comme les oies blanches dans le ciel de Gaspésie.