Quand l’homme qui vous condamne ainsi est le chef de la nation la plus puissante du monde, mieux vaut prendre des vacances prolongées. XIII, en compagnie du major Jones, a donc accepté de grand coeur l’hospitalité que lui offrait Armand de Préseau dans sa plantation d’Amérique Centrale. Une occasion pour notre couple choc de retrouver l’ex-sergent chef, Betty Barnowsky, dans son nouveau rôle de marquise.
C’est là que XIII est contacté par le padre Jacinto, un prêtre-guerillero nettement plus proche de Che Guevarra que de l’archevêque de Canterbury. A la profonde perplexité de l’amnésique (et au grand déplaisir de Jones), le message du curé de combat tient en deux points : 1° – Vous êtes mariés ; 2° – Votre femme, Maria, va être exécutée au Costa Verde.
Fausse vraie intox ou vraie fausse vérité ? That is the question. En tout cas, mitraillette et curarachas, c’est parti pour une nouvelle machination musclée sur fond de jungle et de dictature tropicale.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d’indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu’il porte en tatouage. Sa position est d’autant plus inconfortable qu’une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s’intéressent à lui. Ce récit d’espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d’un album à l’autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l’histoire récente de son pays.
Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l’histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois.
Après un bref passage dans l’hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d’un album par an. Cette série s’impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Après vingt-deux albums de vols spatio-temporels, Christin et Mézières ont décidé de clôturer la saga par un final époustouflant, une extraordinaire épopée à la recherche de la Terre disparue mais aussi une ultime surprise pour les deux héros. Valérian et Laureline, accompagnés comme toujours d’un éblouissant bestiaire extraterrestre, devront d’abord triompher des Wolochs, ces terribles blocs d’inhumanité, pour terminer en beauté l’une des plus belles aventures du 9ème art.
Tandis que Granville et Pigagniole, les désormais inséparables compères de la police du rail, se rendent à Épernay pour enquêter sur une série de meurtres touchant des cheminots sauvagement assassinés dans les ateliers, l’inspecteur Morel, l’ancien partenaire de Granville à la « Crim » abat Gilles Dourdan, le seul allié qu’il restait à notre héros au 36 quai des Orfèvres. De plus en plus acculé par l’enquête interne de l’IGS, Granville sent l’étau se resserrer autour de lui alors qu’il est accusé à tort pour une bavure qu’il n’a pas commise. Heureusement, Hubert sait qu’il peut compter sur le soutien indéfectible de son nouveau collègue — aussi passionné par l’univers ferroviaire que par la gastronomie — mais aussi et surtout sur celui de son patron, Henri Charrier, qui fut un camarade de combat lors de la bataille du Rail contre l’envahisseur nazi.
Une fois débarqué en terre champenoise, notre fameux duo de flics de la SUGE va devoir résoudre une série de meurtres aussi étranges qu’inexplicables. Quel lien peut-il y avoir entre un banal trafic de pièces de cuivre, le meurtre d’un agent de la Surveillance générale et l’assassinat spectaculaire d’un ancien criminel américain retrouvé écrasé sous une locomotive en réparation dans les ateliers…? La réponse ne se trouverait-elle pas dans le tatouage de cette dernière victime qui semble correspondre au numéro de série d’une locomotive Baldwin fabriquée aux USA 12 ans plus tôt et précisément en révision dans les ateliers d’Épernay…? Granville va devoir faire vite et naviguer en eaux troubles car cette double affaire de vols et de meurtres dissimule peut-être encore d’autres noirs secrets…