1966-1968

Ce volume reprend les épisodes suivants publiés entre 1968 et 1969 : « Le Réveil de Toar » , « Le Grand Combat », « La Matière verte » et « Tif rebondit », ainsi qu’un récit complet de six pages, « La Boîte à Tondu », publié précédemment dans la collection « Péché de jeunesse ».

Ce cinquième volume des intégrales de Tif et Tondu marque la fin de la collaboration entre Rosy et Will, après presque quinze années pendant lesquelles ils auront réalisé des épisodes mythiques. Rosy aura élevé très haut la série, qui peinait avant son arrivée à trouver sa place dans le cœur des lecteurs du Journal de Spirou. On lui doit la création de M. Choc, avec son masque et sa queue-de-pie, un méchant mythique de la bande dessinée franco-belge.

Seulement, à travers ces dernières histoires datées de 1968 et 1969, le scénariste évolue vers un humour plus anglais, basé sur l’absurde, qui convient mal à l’esprit de la série, tout du moins aux yeux de l’éditeur. Le diptyque La Matière verte et Tif rebondit, qui clôt ce volume, est aussi celui qui symbolise la scission. On est dans le fantastique le plus absurde, un ton qui symbolisera aussi l’humour de Maurice Rosy, de plus en plus décalé par rapport au reste de l’équipe du Journal de Spirou. Il passera ensuite la main à Maurice Tillieux qui marquera à son tour la série dans les années 1970.


Au-delà de la piste

Les cadavres continuent de s’accumuler dans le sillage de Duke, et des cent mille dollars qu’il doit maintenant apporter à King s’il veut sauver Peg. Pour cela, il doit traverser un désert presque aussi impitoyable que ses divers poursuivants : les renégats de l’armée qui veulent s’emparer du magot ; Oakley, qui a juré de venger son fils ; Manolito, son « ange gardien » en service commandé des enfers. Duke survivra-t-il pour tenir ses promesses ? Il en va du salut de son âme damnée…


L’Histoire de Ruth Jacob

Avez-vous déjà connu le grand amour ? Celui qui compte pour toute une vie, celui pour qui vous seriez prêt à tout, même au pire ?

Paul Rivest l’a connu. C’était durant un été à Melvile, il avait 14 ans, il est tombé amoureux de Ruth, la fille du pasteur. La passion s’est terminée dans une tragédie brûlante et Paul ne s’en est jamais remis.

Aujourd’hui, il est obligé d’y revenir après plus de vingt-cinq années d’absence. Mais Melvile a de la mémoire et ses habitants aussi…


Les Chroniques de Melvile

Engoncée dans la vallée, entourée de pins et de sycomores, la ville de Melvile comptait, avant la fermeture des scieries Tréjean, plus d’un millier d’habitants. Implantés depuis la fin du siècle dernier, les Tréjean possédaient la moitié de la ville et il était de tradition qu’ils en soient maires de père en fils.
Un accident de chasse arrêta brutalement la lignée, emportant avec elle l’industrie locale. C’était une ville tranquille et on ne lui connaissait jusqu’alors pas de grands crimes ni d’événements marquants.
À quelques exceptions près…


Victor Hubinon

Victor Hubinon est le fondateur du style réaliste du journal Spirou qui a fait entrer Buck Danny dans la légende de la bande dessinée franco-belge. Dès la création de Pilote, Hubinon fait de Barbe-Rouge une référence absolue pour la bande dessinée maritime. Pour tous ces récits, il forme un duo de choc avec Jean-Michel Charlier, un géant du scénario. Plus qu’un simple dessinateur, Hubinon est un authentique auteur développant une écriture personnelle à bien des égards innovante. La notoriété transgénérationnelle de Buck Danny masque souvent les trouvailles stylistiques de son génial auteur. Victor Hubinon – Une Vie en dessins offre enfin une formidable redécouverte du génie d’un dessinateur trop souvent resté à l’ombre de la légende Buck Danny !


Les larmes du dragon

Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu’il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon… Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne ! Après une discussion avec sa prédécesseure, sa grand-mère Adélaïde, une seule solution se dessine : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande… Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo ! Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin…

Après un premier tome posant les jalons de leur univers, Carbone, Barrau et Forns livrent un nouveau récit complet où la grande aventure tutoie une fois de plus la présentation ludique de fascinants contes et légendes, dont Barrau est une spécialiste reconnue.


Houba Gags

À l’occasion des 70 ans de la création du Marsupilami par André Franquin (le 31 janvier 1952 dans Spirou et les Héritiers), les 110 strips dessinés par Batem paraissent enfin en album ! Deux strips par page pour composer ce livre « chic » de 64 pages quadri édité à l’italienne. Une foultitude d’idées amusantes explorées dans un registre plus visuel que celui de la série classique. Autant de merveilleuses tranches de vie des Marsupilamis, souvent poétiques, toujours drôles.


Loliland versus le monde réel

Penny est une jeune humaine qui s’est retrouvée un jour dans le monde merveilleux peuplé de créatures mythiques de Loliland. Elle porte sur le front une étrange corne et n’a plus que de vagues souvenirs du monde d’où elle vient.

Mamy Loly, maire de Loliland, décide de la renvoyer chez elle. Non par pure bonté d’âme mais pour aller récupérer Véra, sa petite-fille qui a fui dans le « monde réel » et qui est l’héritière légitime du trône de Loliland. Car en l’absence d’héritière au trône de Loliland, celui-ci reviendra de droit à Flammèche, roi de Drakkonie. Ce dernier décide d’ailleurs, avec ses sujets dragons, d’envahir préventivement Loliland.

Penny sauvera-t-elle le monde de Loliland ? Décidera-t-elle de regagner définitivement le monde réel ? Allez savoir…

Lolicornes, c’est une fable fantaisiste pleine d’humour et de rebondissements qui ne s’interdit pas de faire réfléchir à des thématiques plus sérieuses comme les discriminations ou les dérives du pouvoir.


Yannis

« Je m’appelle Yannis. Ce rendez-vous, j’y vais pour rester libre. »

Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite soeur sont morts du virus U4, qui a décimé 90 % de la population mondiale en à peine dix jours. Lourd de culpabilité de n’avoir pu enterrer ses proches, Yannis voit leurs fantômes un peu partout et commence à douter de sa raison… Heureusement qu’il lui reste le fidèle Happy, son chien. Dehors, ils découvrent horrifié une ville où brûlent des bûchers de cadavres, une ville prise d’assaut par les rats et les goélands, mais aussi par des jeunes prêts à tuer ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis réussit à échapper aux patrouilles… mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que celui-ci se fait tuer sous ses yeux. Trouvant un scooter, il décide de fuir Marseille et de s’accrocher à son dernier espoir : un rendez-vous fixé à Paris par le mystérieux Khronos, qui les a convoqué, lui et tous les autres experts de son jeu en ligne préféré : « Warriors of time »…


Stéphane

« Je m’appelle Stéphane. Ce rendez-vous, j’y vais pour retrouver mon père. »

Avant le virus, Stéphane menait à Lyon la vie tranquille d’une élève bourgeoise en compagnie de son père, éminent épidémiologiste. La pandémie U4 a exterminé en dix jours toute la population, à l’exception des adolescents. Mais Stéphane a une conviction : son père a survécu, protégé par l’armée, et il cherche une solution à la pandémie. Plutôt que de rejoindre le R-Point où la majorité des jeunes s’organisent, sous la supervision des rares militaires survivants, elle préfère rester seule à l’appartement pour attendre le retour de son père… C’est un choix risqué : l’anarchie rampante progresse et plonge peu à peu Lyon dans le chaos… Stéphane ne croit pas à cet étrange rendez-vous à Paris pour les joueurs experts de Warriors of Time, mais les circonstances vont peut-être la faire changer d’avis…