Retrouvez la merveilleuse histoire du Chat du Rabbin en un seul volume de plus de 250 pages. Une plongée magnifique dans l’Algérie des années 1930, une fable philosophique, une réflexion sur la religion, mais surtout une savoureuse comédie humaine avec des personnages inoubliables. Absolument indispensable.
21 juin
Ce troisième volume met toujours en scène la petite boutique du Stéréo Club, disquaire spécialisé. Cette fois, deux personnages sont mis en avant : Youri, d’origine asiatique et employé à la boutique, et Petra, sa cousine, qui décide de monter un groupe de rock entre filles afin de jouer le soir de la fête de la musique, le 21 juin… Non sans mal !
Chante avec moi
Didier Chadeau est chanteur/compositeur. Mais voilà, le succès le fuit sans raison.
Ou plutôt si : Didier n’a aucun talent, c’est un raté. Très sympa au demeurant… D’ailleurs les vendeurs de la boutique Stéréo Club l’encouragent à leur façon.
Les refus des maisons de disques n’arrêtent pourtant pas Didier qui ne se prend surtout pas pour un looser : c’est l’industrie du disque qui ne veut pas de lui et de son talent qui ne fait aucun doute ! Mais son acharnement va finir par payer ou plutôt la providence matérialisée par un violon légué par son père, un authentique Guarnerius qui vaut une fortune ! Avec l’aide d’un producteur véreux (pléonasme ?), Didier réussira enfin à accomplir son rêve : sortir son disque et se produire sur scène. Mais voilà, on le sait, les choses ne se passent jamais comme on le souhaite exactement…
Fugitifs sur Terra II – tome 2
Poursuivis par les troupes rebelles, nos trois amis, Pablo, la princesse Balti et Tiph, accompagnés de Bakou Nine, l’orang outang génétiquement modifié, doivent rejoindre une base militaire afin de voler un vaisseau spatial. Entre S.F. et grande aventure, la nouvelle série de Laurent Verron et Cric est une merveille de bande dessinée intemporelle, croisement réussi entre les grands classiques et une narration qui emprunte aux mangas la rapidité et l’efficacité.
Passe de l’au-delà
Lord James a quitté Londres pour aller enquêter à Mordwick, petit village battu par les tempêtes, et s’est retrouvé à bord du Styx, vaisseau pirate officiellement coulé dix ans plus tôt, néanmoins commandé par la très belle Mary la Noire.
Pour l’heure, le Styx et Lord James sont en piteux état : le bateau est éventré et Lord James blessé. Mais Mary la Noire soigne Lord james avec une affection toute particulière et arrive à abriter le Styx dans une île étrange, où l’on voit des noyés échouer sur les plages et ressusciter pour devenir des spectres. Car cette île qui ne figure sur aucune carte est un purgatoire pour les marins morts en mer, une porte pour l’au-delà.
Voici la fin des aventures de Lord James et l’apothéose d’une belle histoire d’amour, dans une Angleterre du XVIIIe siècle revisitée par le talent de conteur de Rodolphe et le charme très personnel du dessin de Florence Magnin, entre ironie et romantisme, métaphysique et fantastique.
Géronimo l’Apache
Comme dans une tragédie grecque bien réglée, la tension monte à Tombstone. le duel de O K Corral devient de plus en plus inéluctable et la personnalité de Géronimo ne cesse de s’imposer. le lecteur est pris dans un tourbillon : il a l’impression de voir deux vagues monter à l’assaut l’une de l’autre. D’ailleurs tout semble double dans cet album. Les deux intrigues : celle de O K Corral et celle du » mystère » Blueberry. Jean Giraud qui se dédouble, machiavélique au scénario et virtuose au dessin. Blueberry qui reste alité, blessé, et qui, pourtant, ne cesse de raconter dans un étourdissant flash-back, véritable histoire dans l’histoire, authentique lutte de Blueberry contre son double. Et il y a sutout ce duel, inéluctable, que tout le monde attend, et qui exerce une véritable tension qui énerve tout le récit. Et enfin, si on voulait trouver une dernière dualité, comment ne pas évoquer le personnage de Géronimo qui donne son titre à l’album ? Ou plutôt, on serait tenté d’écrire les deux Géronimo, celui que Blueberry a affronté dans le passé et l’Apache, bien présent, qui rôde autour de Tombstone… D’ailleurs, c’est peut-être lui, le véritable fil conducteur, le véritable héros de ce cycle. Que dire de plus ? Il est évident qu’on se trouve en présence d’une oeuvre forte, puissante, qui marquera sûrement un sommet dans la déjà longue saga du western.
Apeuprehistoric games
Vous aimiez Nabuchodinosaure, vous adorerez Nab. Non, il n’a pas changé, il a juste gagné un nouveau logo, une nouvelle maquette et des couleurs éclatantes. Une chose est sûre, de catastrophe en quiproquo, Nab atteint toujours son but nous faire apeupréhistoriquement hurler de rire !
Ramdam sur le rift
Si vous pensez vous rendre un jour dans l’apeupréhistoire, évitez certaines périodes : celle de la transhumance des limaces géantes, par exemple. le climat y est gluant et baveux. De toute façon, la vie est là-bas est toujours aussi rude, malgré quelques oasis de bonheur et de poésie : saviez-vous que le » koâ » des crapauds était un chant d’amour, un hymne à la fécondité, une ode à la survie de l’espèce ? Sauf quand un crapaud mâle (Gonzague) a bouffé de l’ail. Là, le crapaud femelle (Priscilla) lui met une baffe. Ca nuit à la poésie. Quant à Nab, il fait ce qu’il peut pour la survie de l’espèce : n’arrivant pas à ouvrir ces saloperies d’huîtres pour offrir un collier de perles à sa fiancée, il lui offre un collier d’huîtres. Elle est moyennement contente. Malgré tout, il reste le garçon le plus débrouillard de l’époque. il continue de bricoler (avec des succès variables) et d’inventer des choses essentielles comme le lit à baldaquin, le trampoline, l’art contemporain, les lunettes ou le travail à la chaîne. Il invente aussi l’ordinateur et Internet, mais il a oublié d’inventer l’électricité avant. Personne n’est parfait. Quelquefois, il essaie de dompter une mouche ou d’ouvrir une boucherie, mais ça ne lui réussit pas. Et en général, quand il ne se reçoit pas un phénomène naturel sur la tronche, il se massacre lui-même en faisant des ricochets avec un boomerang. N’empêche, par tâtonnements et erreurs, il apprend. Et sans l’ombre d’un doute, il fait avancer la civilisation. La preuve, parfois, il commence à nous ressembler.
Prélude à l’apeupréhistoire…
L’apeupréhistoire étant une époque résolument hostile, Nab fait tout ce qu’il peut pour accélérer la civilisation de l’univers. Avec des résultats variables.
Son téléphone portable, c’est parfait æ un perroquet voyageur enregistre vos banalités, genre » ne m’attendez pas pour aller à la plage « , et fonce les restituer dans l’oreille du copain. En revanche, sa conquête de l’espace est à revoir complètement. Pour l’écriture, l’idée de départ est intéressante æ il arrache une plume au derrière d’un piaf et essore une pieuvre æ mais le résultat est décevant. (Nab est comme ça : il a des fulgurances, mais il bute sur des détails idiots.)
Il invente aussi le ping-pong et la toupie, et il trouve une manière inédite de se faire un max de pognon : l’été, les mammouths laineux crèvent de chaud, alors il les tond, il monte un atelier de tricot, et l’hiver, il revend les pulls aux mammouths tondus qui se gèlent. Quant au mystère de l’île de Paak, il vous résoud ça en moins de deux æ Paak étant un oiseau très maigre qui bouffe des pierres, traverse la mer avec ses pierres, et revient tout maigre en pleurant. (Nous ne vous en dirons pas plus.)
Et puis, l’un des charmes de la série étant l’anachronisme honteux, Herlé n’a pas peur de s’attaquer aux grands mythes modernes : King-Kong et les Shadoks. Ce qui nous vaut des séquences particulièrement burlesques, emballées avec brio par Widenlocher. Et finalement, la vie apeupréhistorique est très rigolote. Pour nous, en tout cas. Et la vie, chacun le sait, c’est le progrès de l’homme.
Valérian intégrale – tome 6
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d’agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C’est à bord d’un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l’Empire Terrien, qu’ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d’habiles clins d’oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 20ème siècle. Le dessin est classique mais doué d’une fantaisie qui donne une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croise Valérian.
Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de Valérian ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967, année de création de cette série pour l’hebdomadaire PILOTE
Cette intégrale réunit 3 albums Otages de l’Ultralum, l’Orphelin des Astres et Par des Temps Incertains.