L’Opération

Pour le héros d’Andreas, c’est l’heure du retour au pays ! Capricorne a trouvé un bateau pour le ramener à New York, mais un être étrange, le Dr. Aldus Vortex, se trouve à bord. Vieille de 500 millions d’années, l’entité entreprend d’opérer l’astrologue afin qu’il arrive en pleine forme à destination. En effet, une nouvelle mission l’attend sur place : affronter « le passager ». Andreas en profite  pour explorer la veine graphique des graveurs du début du 20e siècle. Le résultat est, une fois de plus, époustouflant !

En 1951, dans la foulée d’un film éponyme avec P. Fresnay et pour égaler surtout le succès du «Don Bosco» de Jijé dans «Spirou», Raymond Reding propose aux lecteurs du journal «Tintin » de découvrir «Monsieur Vincent», biographie de Saint Vincent de Paul. Destin extraordinaire, en effet, que celui de cet homme de basse extraction qui devint successivement précepteur royal, puis aumônier des galères, avant de se dévouer aux miséreux. Un superbe exemple d’abnégation mis en scène dans une somptueuse ligne claire.

En bonus, 4 histoires courtes de R. Reding dédiées à l’Abbé Pierre, L. Pasteur, A. Bertillon et L. Braille.

On connaît surtout Willy Vandersteen pour ses «Bob & Bobette», mais le célèbre auteur flamand est loin de se résumer à cela. Ainsi, Le Lombard vous propose de (re)découvrir cette épopée en deux parties parue dans le journal «Tintin» (1951-1953), inspirée d’une légende médiévale allemande et librement adaptée du roman de Charles de Coster. La ligne claire de l’auteur y fait mouche, restituant à merveille la «Révolte des Gueux» contre l’Inquisition espagnole en Flandre au 16e siècle et la fondation de «Fort Amsterdam», aujourd’hui New York.

Chick Bill aurait du savoir qu’en séduisant la plus jolie fille de l’Arizona, il allait faire quelques jaloux… Tandis qu’il s’apprête à convoler en justes noces avec la charmante Julie, voilà qu’une pléthore de sbires pathibulaires commence à tourner autour de cette dernière. Les tristes sires oeuvrent pour le compte d’Oliver Hupin, un riche prospecteur de Phoenix. Follement amoureux de la belle institutrice, le magnat n’apprécie guère l’existence de Chick Bill, et compte bien faire le nécéssaire pour s’en débarrasser – c’est à dire payer des sbires peu inspirés pour qu’ils le fassent à sa place. Monsieur Hupin devrait pourtant savoir que l’amour rend imprévisibles et dangereux les hommes les mieux intentionnés – oui, même Chick Bill ! Tout l’or de l’Arizona suffira-t-il à empêcher la noce…? Rien n’est moins sûr !

Avoir une copine fée que l’on est seule à voir et entendre, c’est sympa tant qu’il n’y a que les devoirs à faire ou la chambre à ranger. Dès qu’ elle disparaît, les choses se compliquent! Alors qu’ elle croit avoir des réponses à ses questions, Nina se retrouve transformée en sirène et menacée d ‘être dévorée par un monstre! Le hasard et Michel Rodrigue aimant les bonnes histoires, il va y avoir du sport et une explosion de sortilèges !

En 34 ans et un peu plus de 1600 planches de gags, de la Léonavision au parcmètre, en passant par l’agence immobilière ou la tour de Pise, Léonard a eu le temps d’en inventer des choses ! Embrassant (on serait même tentés de soustraire un « s ») tous les domaines avec le même génie, on ne lui connaît qu’un seul défaut : sa prodigalité en la matière rend tout classement difficile ! Il était donc temps de réunir ses meilleures inventions dans ce recueil en forme d’abécédaire, agrémenté de 5 pages inédites.

Après avoir survécu à la Prohibition et à l’ensevelissement de Pompéi, pas question pour Cybill et Cynthia de souffler une seconde ! Toujours à la recherche des pièces de la machine à remonter le temps du P.A.S.T., elles vont devoir exercer leurs talents de monte-en-l’air en pleine Chine antique – 209 av. J-C, pour être précis – dans la tombe de l’empereur Ying Zheng. Pièges et mauvaises rencontres sont au rendez-vous On leur souhaite bien du courage face au tsunami que sont les Time Twins !

Fidèle à l’esprit innovant de Raymond Leblanc, le «père» des Éditions du Lombard, la Fondation qui porte son nom et préserve le patrimoine culturel qu’il a légué, attribue chaque année un prix destiné à promouvoir de jeunes auteurs de bande dessinée.
Sur base d’un thème imposé, les candidats réalisent une histoire courte d’abord exposée à l’appréciation des visiteurs de la Fondation Raymond Leblanc, puis soumise à l’examen d’un jury de spécialistes. Le premier lauréat reçoit une somme de 10 000 euros. Comme lui, les cinq meilleurs participants suivants obtiennent le droit d’être publiés dans un album collectif coédité par les Éditions du Lombard pour les faire connaître des professionnels et du public.
En résulte cette compilation des six uvres primées
Pour l’attribution de ce deuxième Prix Raymond Leblanc, les travaux avaient pour thématique «Héroïne(s)».
Niklos Koda» avec O. Grenson, «Croisade» avec P. Xavier, «Murena» avec P. Delaby,…), du dessinateur Johan De Moor («Lait Entier» avec Desberg), du journaliste Daniel Couvreur («Le Soir») et du libraire Augusto Spinosi («Slumberland tome 4»).
Supermagic Girl». Olsen pour «Tea and Fire», Christophe Devlamincq pour «Héroïne», Riccardo Chiereghin pour une histoire sans titre, Rossano Piccioni et Angelo Macri pour «Desaparecida», JM Ken Niimura et Arnaud Bureau pour «Inquisitio Heretice Pravitatis» se sont successivement classés aux cinq autres meilleures places.
Le Prix Raymond Leblanc bénéficie du soutien de la Commission communautaire française (Cocof)

Un monde: le nôtre. Mais, à l’exception de William et de Tom, son petit protégé, plus personne ne subsiste. Tom a 6 ans et c’est un grand lecteur de vieilles BD d’aventure. Une passion bien utile car, lorsque les Martiens sortent des cases pour envahir la réalité, le gamin sait exactement quel héros appeler à la rescousse ! Progressivement, les survivants se regroupent, autour de cette entêtante question: que se passera-t-il quand il n’y aura plus de héros ? Un somptueux hommage à la création, aux Prince Vaillant, Akim et autres Blek-le-Roc «Signé»  Laurent Lefeuvre.

Il y aura bientôt un nouveau Mister President ! C’est bête, on s’était presque habitué à l’actuel occupant du bureau ovale. Et puis, il y met du sien : il ne lui aura fallu que cinq albums pour comprendre les limites de la télévision américaine en tant que guide d’une nation. Alors, le chef du monde libre s’ouvre à ce dernier : recrutant au Congo des missionnaires belges pour dompter la faune de Harlem, Chuck Norris pour intervenir en Birmanie et, «laste beute note liste», le couple Sarkozy-Bruni pour animer le mariage de sa fille ! Les lecteurs lui confieraient bien un troisième mandat ! Les électeurs, c’est une autre histoire