On ne patine pas avec l’amour

Nous avions quitté le truculent mousquetaire philosophe dans une baignoire en galante compagnie. Par la magie de la Bande Dessinée, on le retrouve à bord d’un galion voguant sur le Pacifique où il ne peut s’empêcher de séduire la compagne du capitaine Scorpione, se battre en duel, puis après moult péripéties épouser la fille d’un roi d’une île perdue ressemblant furieusement à Hawaï.

Délicieuse aventure parfois paillarde, toujours brillante, ce troisième tome du Minuscule Mousquetaire, tout en couleurs directes, ravira les amateurs de philosophie, d’amour et d’îles paradisiaques.


Saison 1

Après les très remarquées Autobiography of me too, Bouzard s’attaque à cette magnifique institution qu’est le Foot. De l’élection de Michel Platini à la tête de l’UEFA à la coiffure des footballeurs italiens en passant par la blessure de Djibril Cissé et la choucroute d’avant match, Bouzard nous régale de quelques tacles bien sentis. Cet album reprend les pages parus dans So Foot et les strips de Libé durant la coupe du Monde ainsi que des inédits. De quoi prouver à la face du monde ébahi que le foot ne rend pas que stupide et violent, il peut aussi rendre drôle. À noter que la magnifique couverture se déclinera en quatre superbes couleurs rappelant à l’amateur éclairé quelques équipes mythiques.

Quatre couvertures seront disponibles :

L’une d’un magnifique bleu clair pouvant faire penser à celui d’un club mythique des bords de la Méditerranée, vainqueur d’une coupe d’Europe.

L’autre d’un vert superbe pouvant rappeler des maillots ornés d’un logo Manufrance.

Le troisième sera jaune canari, comme on les aime en Bretagne.

Et le quatrième sera d’un incroyable bleu roi pouvant faire penser à celui d’une équipe nationale ayant brillée en 98 et 2006.


Empreinte du Sorcier (L’)

Suite et fin de l’aventure extraordinaire de Jacques en Islande, qui a vu le jeune homme débarquer sur l’île lointaine, et être mêlé à une affaire de sorcellerie terrifiante. Quelques cadavres plus tard et quelques sublimes paysages plus loin, tous cherchent à savoir qui est véritablement le sorcier qui répand le mal sur l’île, et surtout, dans quel corps il pourrait se cacher ?

Une conclusion dramatique et époustouflante d’une belle série d’aventure et fantastique.


Fjords de l’ouest (Les)

Le père de Stina, la jeune fille qui a recueilli Jacques à son arrivée en Islande, risque l’immolation par le feu, en raison de ses pratiques païennes. En route pour les fjords de l’ouest de l’île, Jacques rencontre un homme lui même en rupture de ban. La quête du jeune Français sera désormais moins solitaire, mais pas forcément moins agitée : les autorités ont lancé à ses trousses une troupe chargée de le ramener et de le juger. La sentence serait le bûcher, puisqu’il est convaincu de sorcellerie ! Bientôt, Jacques et son compagnon croisent la route d’une véritable sorcière Islandaise…

Deuxième volume de la trilogie. Nous entrons plus avant dans le monde de la sorcellerie islandaise, tout en suivant la quête de Jacques, en route pour les fjords mystérieux de l’ouest de l’île. Dépaysement et suspens garantis !


Cartland Intégrale – tome 3

Cartland, trappeur solitaire, croise la route de deux déserteurs qui fuient les ravages de la guerre de Sécession. Il rencontre également son fils, qu’il avait laissé à la garde de la tribu indienne de sa femme ainsi qu’un cheval magnifique qui l’emmènera en Californie.

Cette dernière intégrale comportera Les Survivants de l’ombre, L’Enfant Lumière et Les Repères du diable. Trois chefs-d’oeuvre d’émotion et d’humanisme, résultat d’un équilibre subtil entre la plénitude du dessin de Michel Blanc-Dumont et l’écriture sensible et sans concessions de la regrettée Laurence Harlé.

Les Survivants de l’ombre (prix du meilleur album à Angoulême en 1988) nous narre la rencontre de Jonathan Carltand avec deux « bounty-jumpers », ces soldats qui désertaient puis se réengageaient pour toucher la prime d’engagement. La guerre de Sécession fait alors rage, broyant les hommes et laisant dans les âmes des plaies qui ne cicatrisent pas.

Une histoire qui en dit long sur notre société « civilisée » et ses valeurs.

L’Enfant Lumière raconte comment Cartland va retrouver son fils laissé à la garde de Black Turtle, le père indien de sa femme assassinée. Des retrouvailles difficiles qui permettront cependant à ce personnage déraciné de se trouver un but.

Les Repères du diable, enfin, où Cartland est témoin de phénomènes inexpliqués et angoissants, attribués au diable. Mais notre héros sait bien que le mal se trouve plus souvent dans le coeur des hommes qu’au dehors. Dans l’hacienda de Dona Violante le drame couve dans une ambiance délétère, avant d’éclater dans une surprenante conclusion.

Ces trois tomes qui closent la série constituent une véritable apogée, tant dans le dessin de Blanc-Dumont, alors que sommet de sa maturité graphique, que dans la construction des histoires et les dialogues de Laurence Harlé, scénariste inspirée qui donne à la série son humanisme et sa force.


Quand demain sera hier

Didier Convard, par ailleurs auteur d’Editnalta et scénariste de Polka et de Neige, décrit avec sa série Chats un monde en décomposition. Nous sommes dans une ère post-atomique, ravagée par les méfaits de l’homme. Seuls quelques chats et loups humanoïdes errent, à la recherche d’un nouveau monde.


Fais ta star !

Retrouvez Ed et sa bande dans ce nouvel opus de la Tribu dans lequel on ne peut que constater les ravages de la télé-réalité. Il n’est pas si facile de devenir une star du show-biz, surtout quand on n’a aucun talent si ce n’est celui de provoquer l’hilarité à chacun de ses râteaux, fausses notes et autres couacs. Une série de gags en une planche, impertinents et bien dans l’air du temps.


Escale boréale

Islandia nous plonge dans le rude univers des hommes du XVIIe siècle à une époque où les bateaux de pêche s’aventurent plusieurs mois dans le grand nord. Jacques, un adolescent de 16 ans, part contre l’avis de sa famille avec une seule et unique idée en tête : rejoindre l’ Islande . Il ne sait pas pourquoi ni comment mais il est décidé à y parvenir coûte que coûte ! <br>Pourtant, après plusieurs accidents à bord, l’aventure démarre mal et Jacques est vite soupçonné de porter malheur, d’autant qu’il réalise des dessins jugés maléfiques. Jeté dans la cale, il aura la force de s’échapper puis de convaincre l’équipage de le laisser débarquer. <br><br>Troublé par son arrivée sur cette île du bout du monde dominée par les Danois, Jacques s’apperçoit qu’il parle parfaitement l’Islandais, suite à de nouveaux accidents tragiques (des moutons sont par exemple tués) et il découvre qu’il existe un lien étroit et puissant entre lui et l’Islande, sans comprendre pourquoi. <br>Une famille l’adopte mais d’autre événements précipitent les choses et Jacques, hanté par des visions noctures, va devoir accepter l’impensable : il aurait vécu une autre vie à une autre époque en tant que sorcier combattant les Danois…


Là où vont nos pères

Le parcours d’un émigrant en route pour un pays nouveau, une terre promise, aussi attirante que mystérieuse : une nouvelle version de cet album poétique au graphisme époustouflant.

Un homme fait sa valise. Il quitte sa femme et sa fille. Il embarque à bord d’un navire pour traverser l’océan. Destination : la terre promise, un pays inconnu. Cet homme est un émigrant. Là-bas, dans ce pays nouveau et étrange où il doit réapprendre à vivre, il rencontrera d’autres gens, exilés comme lui, eux aussi perdus dans ce monde nouveau… Le récit poétique d’un exode qui touche à l’universel.

Prix du meilleur album au festival d’Angoulême 2008, Là où vont nos pères est un album inclassable, qui parle de l’émigration avec une poésie et une délicatesse incomparable.


Du sang sur les mains

Après la mort de sa soeur, Blanche continue de mener son enquête dans une maison close, «le Pompadour», qui semble avoir un lien avec cette disparition.

Blanche y fait la connaissance de personnages souvent hauts en couleur et, parfois, particulièrement inquiétants, comme celui que l’on appelle «Monsieur ». Blanche pense avoir affaire à l’assassin de sa soeur, mais rien n’est vraiment sûr. Et que penser de « Joli Coeur », autre personnage dangereux, tout comme « Le Rouquin » qui s’avère tout aussi tordu ? Et que dire de Judith qui semble tenir les filles d’une main de fer sans publier l’énigmatique Miss Jo dont le rôle sera ici déterminant ? D’abord apparue comme une oie innocente, Blanche basculera elle même dans une violence irréversible, prête à tout pour découvrir enfin la vérité…

Ce qui sera le cas dans ce deuxième volume, constituant ainsi un diptyque inoubliable.