Dans l’Atlantique nord, le Commandant Goujon accueille une équipe de télé à bord de sa nouvelle soucoupe plongeante qui s’enfonce » vers les profondeurs vierges de l’océan inviolé « , comme dit sobrement le journaliste. Mais voilà que, par un hublot, ils aperçoivent un homme sans équipement de plongée qui file devant eux » à la vitesse d’un hippocampe au galop « . Cet homme est dans l’eau comme chez lui. D’ailleurs, il est chez lui.
Submerman vit tout naturellement au fond des mers, et il est sidéré d’apprendre que » l’au-delà de l’eau » est peuplé. Jadis, son monde était peuplé aussi. Il vivait avec les siens dans une radieuse cité. Son père était berger de nigauds et sa mère était rêveuse – un bien joli métier. Jusqu’au jour où des barbares hideux couverts d’écailles ont tué tout le monde, emmenant seulement quelques prisonniers à bord de leurs vaisseaux. Seul survivant, Submerman vit dans une épave avec sa copine Rosa, une grosse pieuvre très gentille, sauf quand elle se met en colère.
Le Commandant Goujon devient son ami. Mais pendant ce temps, trois patibulaires – l’Amiral, Emile Plancton et Lebahu – se lancent aux trousses de » l’aquatique » avec de mauvaises intentions : l’aquatique doit connaître les fonds sous-marins comme sa poche. Et il y a quoi, au fond des océans ? Des trésors engloutis.
Submerman est né une première fois en 1967 dans Pilote, grâce aux talents conjugués de Jacques Lob et Georges Pichard. Pierre Le Gall nous en offre un remake, qui est » un double hommage rendu à la mémoire de Jacques Lob et au Merveilleux sans lequel les gosses grandiraient mal. «
Les petits vont bien grandir, et les grands retrouveront les joies de l’enfance. Etant donné la qualité du premier Submerman, l’expérience était périlleuse, mais le résultat est à la hauteur du modèle : pleine de fraîcheur et de drôlerie, aussi bien dans le dessin que dans les dialogues, cette aventure sous marine a un charme fou.
Voilà Cliff Burton et son adjoint Wigelow – encore que cette hiérarchie en prenne un coup, Wigelow se montrant nettement plus actif que son patron – embarqués dans une enquête pour le moins farfelue. En effet, le conservateur en chef de la très solennelle British Library est chaviré d’horreur : voilà que dans l’édition 1896 d’Ivanhoé, Richard Coeur de Lion se bat à grands coups de côte de porc, tandis que, dès l’acte V, Desdémone se met à appeler Othello « Toto », et qu’au tournant du chapitre 8, Madame Bovary s’avère être un homme. Bref, un vent d’irrespect balaie le patrimoine.
Alors que Burton se noie dans la bière, Wigelow se découvre une passion pour la lecture et s’investit comme un môme dans les aventures de Dracula, Tristan et Yseult, Robin des Bois, Jésus-Christ and co. Jusqu’au jour où, en plein Peter Pan, il croise un type à bandelettes et casquette, mâtiné de Sherlock et de l’Homme invisible – ce qui lui met la puce à l’oreille…
Maintenant un équilibre virtuose entre le réalisme et le délire, son histoire et celles des autres, un humour ravageur et une affection palpable pour les livres, Rodolphe nous balade dans un cocktail enthousiasmant de littérature revisitée, dépoussiérée à fond. Avec un sens très sûr de la mise en scène et du détail percutant, Durand nous offre un festival de styles et d’ambiances. Un plaisir total.
Suite à une dégénérescence biologique, les hommes sont incapables de rêver.
De grands trusts qui contrôlent l’économie mondiale mettent au point une pilule permettant de rêver de nouveau et, surtout, de contrôler la population. Pourtant une poignée d’individus décident de se dresser contre cette manipulation. Une histoire futuriste originale et moderne !
Myrkos, élève à la Scola Impériale des Arts, fait une trouvaille qui va bouleverser les codes : la perspective ! Mais cette révélation ne plaît pas à tout le monde, notamment à certains prêtres dont Cartanx, le plus machiavélique, tenant de l’art sacré et officiel.
Traqué puis capturé, Myrkos est promis au châtiment des blasphémateurs, à titre d’exemple. Peut-on défier les Dieux en toute impunité ? Myrkos réussira pourtant à déjouer le sort tragique qu’on lui promet, bénéficiant d’alliés comme le prêtre Thalmis qui s’oppose à la haine aveugle que voue Cartanx à Myrkos. Se croyant trahi par son ami Dhellou, Myrkos découvre également en la personne de Taelia – amoureuse de celui-ci – une alliée précieuse…
Pour Myrkos, plus que jamais l’art est son arme, une arme que redoute le pouvoir de la cité d’Anétha incarné par ses prêtres !
Jeff est Noir et il est parfaitement conscient de la difficulté d’être un « Black » dans certaines couches de la société. Si son entrée au Collège est bien accueillie par Dakota, Mary-Lee et Phoenix, il n’en est pas de même pour Texas. Celui-ci ne supporte pas de devoir partager sa chambre avec ce nouveau venu. Il n’a par ailleurs de cesse de découvrir le pesant secret que Jeff semble traîner derrière lui. Après une suite d’agressions brutales commises par quatre mystérieux « Blacks », la suspicion planera sur le jeune Noir, ce qui renforcera encore son isolement. Mais les drames n’épargneront personne et ils s’amplifieront jusqu’aux angoissantes et bouleversantes images du dénouement…
Tous les étudiants redoutent la période des examens. Pour Dakota, c’est un véritable supplice. Texas affronte avec confiance la terrible professeur de droit. Mais voici qu’elle l’accuse d’avoir volé les questions. Comme en plus, Texas est tombé amoureux de Sylvie, la prof de français qui n’a pas l’air de lui être insensible, cela le met dans de beaux draps.
Tout ça et beaucoup d’injustice va amener le collège au bord de l’insurrection, mais le conseil de discipline reste inflexible. Texas sera renvoyé du collège.
Quatrième album d’une série que nous adorons, Texas réveillera certainement un tas de souvenirs à tous ceux qui ont été victime du droit de vie ou de mort que les profs d’université ont sur les étudiants.
Quand on sait qu’un simple conflit avec un professeur de mauvaise foi peut à jamais barrer la route d’une profession, ça nous laisse froid dans le dos.
Après de longs mois d’absence, Red Dust a regagné Greenstone Falls où les fermes sont incendiées les unes après les autres. Le ranch « Triple Six » n’a pas été épargné ! Dans les décombres fumants, l’assureur Véga a découvert une flèche incendiaire. Pour lui, il n’y a pas de doute : les coupables sont les Indiens. Red Dust affirme au contraire, que cette flèche n’a pas pu être tirée par un Peau-Rouge…
Comanche a reçu une lettre de Red Dust : un redoutable tueur fait de nombreuses victimes sur son passage et il se dirigerait vers le ranch…
Alors que la ville s’apprête à accueillir son futur gouverneur, Red Dust décide de quitter la région pour de bon et d’aller vers le Nord. En arrivant dans le Montana, il sauve deux pauvres diables qui lui apprennent que le cuivre, qui se trouve en abondance dans cette région, cause la ruine de bien des fermiers au profit de quelques escrocs. Engagé dans la ferme des Duncan, il est obligé de combattre les représentants d’une société qui veut chasser les propriétaires de leurs terres afin d’en extraire le cuivre…
Dans la collection « Biggles raconte… » (tome 6)
1884. Après plusieurs années de nomadisme imposé par son apostolat, le pasteur Wright s’installe à Dayton. A sa mort, ses deux fils, Orville et Wilbur, fondent une imprimerie et une fabrique de vélos qui deviennent vite les entreprises les plus prospères de la région. Cette réussite n’empêche pas les deux frères de développer leur goût de la mécanique et plus particulièrement leur passion pour les plus lourds que l’air. Ils sont absolument convaincus que l’homme pourra un jour voler. Ils prennent dès lors contact avec tous ceux qui, dans le monde, sont également persuadés de cette possibilité et qui ont déjà, mais sans grand succès, expérimenté des machines volantes de leur invention. Analysant les échecs de leurs prédécesseurs, Orville et Wilbur en étudient les raisons. En 1900, un petit planeur finit par naître de leurs discussions et de leurs calculs. Les premiers essais d’envol avec un pilote ne s’avèrent toutefois pas concluants. Il en faut néanmoins davantage pour décourager les entêtés frères Wright…