25e rune (La)

Spécialisée dans la reconstitution en images de synthèse, l’agence Imago Mundi ressuscite virtuellement le passé d’une vallée que doit noyer le lac d’un barrage en construction. Elle révèle ainsi une meurtrière opération de manipulation génétique…

En Suède, a débuté la construction d’un barrage dont le lac envahira une vallée où se situe l’une des dernières églises-dragons du pays. Le déménagement de ce précieux témoignage de l’art scandinave médiéval s’achève quand une pelleteuse met soudain à jour une stèle gravée d’énigmatiques symboles prévikings.

La découverte est importante, mais le promoteur et l’entrepreneur sont hostiles à l’arrêt des travaux réclamé par l’archéologue Alva Käberg pour mener des fouilles. Afin de prouver l’intérêt historique des lieux et obtenir gain de cause, celle-ci sollicite l’appui de son vieil ami Harald Haarfager, le patron de l’agence Imago Mundi.

Ce dernier persuade ses associés le physicien Loïc Mellionnec et l’informaticienne Leia Lewis de sonder le terrain et de reconstituer virtuellement le passé du site. Divers mystères planent toutefois autour du chantier.

L’endroit s’avère d’abord inapproprié à l’érection d’un barrage. Klint, le responsable politique de la région, et Bergström, le patron de l’entreprise de construction, seraient-ils complices d’une manoeuvre frauduleuse ? Qui est cette étrange fille déguisée en Viking qui s’acharne à saboter les installations afin, selon ses termes, de « les empêcher de noyer la vérité » ?

La mort suspecte de l’entrepreneur épaissit le mystère et les images du passé qu’Imago Mundi a fait ressurgir par la magie de l’informatique dérangent en haut lieu quelqu’un prêt à tout, même à commanditer des attentats, pour que le barrage devienne très vite un fait acquis et que son lac submerge la vallée…

Nouveau captivant diptyque pour Harald, Loïc et Leia, les trois membres associés de l’entreprenante agence Imago Mundi.


Washita – Tome 4

Parti à la recherche de Cheeluh, Equani va trouver bien plus que sa petite protégée. En effet, sa brève rencontre avec Awi-Usdi, le dieu des daims ne lui révèle rien de moins que le destin qui attend les humains : la guerre ! A leur retour, la joie de Washita est de courte durée : sa tribu est souillée par le mal qui la ronge, et il faudra exorciser ce dernier, d’une manière ou d’une autre. N’a-t-elle enfin trouvé l’homme de ses rêves que pour le voir assumer son destin de guerrier ?


Nom de code Babylone

Rien ne va plus pour Imago Mundi. Après la tentative d’enlèvement dont a été victime Leia, c’est le système informatique qui tombe en panne. Puis le pilote de l’hélicoptère chargé d’emmener tout le monde sur les lieux des fouilles est pris de malaise.

La malédiction de la Tour de Babel aurait-elle encore frappé ? Ou veut-on tout simplement empêcher l’agence Imago mundi de mener à bien sa mission ? Et qui est ce « on » ? Autant de questions qui vont peu à peu trouver des réponses inattendues. Babylone n’a pas fini de révéler ses secrets… Corbeyran s’amuse à échafauder des hypothèses géopolitiques assez éloignées de ce que les journaux – et les gouvernements – ont bien voulu dire à propos de l’Irak…
Et si les trop fameuses armes de destruction massive n’étaient pas dans le camp des Irakiens ? Et si les « États-voyous » n’étaient pas ceux que l’on croit ? Corbeyran pose des questions qui dérangent. Simples suppositions ? Peut-être. Délires de scénariste débordant d’imagination ? Sans doute. Mais il faut reconnaître qu’il n’a pas son pareil pour utiliser les soubresauts de la politique internationale afin de tenir en haleine ses lecteurs et de leur proposer une autre vision de l’actualité…


Duel

Pour sauver son frère transformé en statue de pierre, Shu est devenue une Danseuse du Temps, capable de glisser entre les époques. Il lui faut désormais affronter Kya, qui vampirise l’énergie des hommes pour survivre…

Jung et Jee-Yun réussissent un thriller haletant, où légendes et fantastique se confondent. Quant au dessin d’Illona, il magnifie la féminité des héroïnes, et cette sensualité gracieuse s’accompagne de magnifiques couleurs pastel.


Révélation

Quelques humains, derniers rescapés de leur espèce retrograde sont partis dans l’espace avec l’espoir de revenir dans dix ans de leur temps, mais dans 400 siècles sur la planète Médius. Assez rapidement, des incidents « techniques » conduisent l’équipage à envisager l’abandon du vaisseau spatial. Une partie reste volontairement à bord, une autre évacue et rejoint la planète Medius seulement 50 ans après son départ.

La planète est vide : on a retrouvé que des vêtements ; aucune trace de cadavre. Une petite partie de l’équipe repart à destination de la terre. Elle y trouve de nombreux animaux sauvages et un être étrange et polymorphe, qui les confronte à l’inquiétude métaphysique.

Ce troisième tome est l’épilogue saisissant et interpellant d’un captivant triptyque et d’un cycle innovant la BD de science-fiction. Un album grand format qui valorise la mise en images très actuelle d’un scénario d’auteur futuriste et passionnant. Les couleurs s’y opposent du froid bleu au chaud orangé. De grands moments de BD autour d’un graphisme très travaillé parce que suffisamment sobre…


Utopia

Après la colonisation de Mars par des terriens, la planète entre dans une période de stagnation durant laquelle toutes les valeurs morales et éthiques implantées par les terriens se révèlent dépassées. Le monde parfait est-il possible ? En fait les mêmes erreurs commises par les dirigeants de la Terre seront répétées, accentuant la frustration de certains utopistes et révolutionnaires… Une série d’anticipation qui impose déjà un nom, Sergio Garcia, dessinateur espagnol promis au plus bel avenir.


Les éphémères

Ils sont trois. Trois personnages hors du commun doués de pouvoirs paranormaux. L’une, Garance, est capable d’apparaître dans le souvenir de ceux qu’elle rencontre. L’autre, Dominique, possède deux corps mais une seule âme – d’où de sérieuses difficultés avec son identité. Le troisième, Hugo, est capable  » d’entrer  » dans l’esprit de celle – ou celui – avec qui il fait l’amour et de savoir ce qu’il pense.

Tous les trois ont un point commun : ils ont rencontré un ange déchu qui cherche à retrouver sa place au paradis grâce à leurs pouvoirs… Avec cette nouvelle série, dont chaque tome propose une histoire complète et autonome, Jean David Morvan imagine un thriller fantastique d’autant plus passionnant qu’il se déroule dans un décor familier, celui des grandes villes de la France d’aujourd’hui.
L’Ange qui  » recrute  » Garance, Dominique et Hugo cherche à mettre un terme à la malédiction qui frappe une famille depuis la nuit des temps. Car il n’est pas très drôle de se retrouver affublé de 16 425 clones qui ne pensent qu’à une chose, vous faire la peau…
Attention, la prochaine fois que vous retrouvez une copine d’enfance, méfiez-vous : c’est peut-être Garance…


Mercenaires princiers

Narvalo, premier héros masculin du scénariste Yann depuis 10 ans, est à la tête d’un commando de mercenaires chargés de protéger le prince auto-déclaré d’un micro-état virtuel : le Zeeland. Cette plate-forme montée sur pilotis de béton en pleine mer du Nord est une forteresse informatique pour sociétés en mal de paradis fiscal. Narvalo, son commando et la garde rapprochée du prince seront amenés, parce que la Hollande recule jusqu’à douze milles nautiques la limite de ses eaux territoriales, à fuir et à trouver refuge dans l’île d’Orlando, autre paradis fiscal peuplé exclusivement de femmes. L’une d’entre elles, Pimp, bodyguard du prince, haïra Narvalo dès la première seconde. Elle enquêtera sur son passé dans le but de le coincer.

Des flashs-back compléteront ces infos et le lecteur découvrira que Narvalo fut, pendant des années, un homme tout à fait ordinaire. Un jour, sa vie a pourtant basculé. Comment ? Pourquoi ? C’est ce mélange d’aventure et d’exploration plus intime ainsi que le contexte dans lequel celles-ci prennent place – l’univers des états informatiques – qui font tout l’intérêt de cette nouvelle série.
Avec ses étonnantes joutes verbales et ses bagarres à la résine paralysante, Yann ne fait pas dans la demi-mesure.


L’Histoire de Sayo

Dans les années 40, des milliers de Japonais vivent en Chine, des hommes et des femmes qui ont quitté leur terre natale pour chercher une vie meilleure. La Deuxième Guerre mondiale va bouleverser leur vie. Les hommes dans la force de l’âge partent pour la guerre ; les vieillards, les femmes et les enfants qui ne peuvent pas regagner le Japon, doivent, eux, affronter la faim et les humiliations. Après la défaite nippone, ils subiront l’oppression des envahisseurs russes et la haine des Chinois qu’ils avaient colonisés. Beaucoup n’y survivront pas. Les rescapés qui ont pu retourner au Japon sont les seuls témoins d’une page tragique et peu connue de l’histoire du XXe siècle.
En racontant l’histoire de Sayo, les auteurs reconstituent, dans ce roman graphique, des événements bouleversants et à la fois, très intimes et effroyablement ordinaires… Les souffrances d’une seule famille y deviennent le symbole de la souffrance de milliers de réfugiés innocents.


Héritage Jomon (L’)

Harald Haarfager, fondateur de l’agence Imago Mundi, accepte de donner un coup de main à une amie anthropologue. Loïc Mellionnec et Leia Lewis sont de la partie. Il s’agit d’aller sonder le sol d’une inextricable forêt de bambous d’une île située dans l’archipel des Kouriles, pour tenter d’y découvrir des vestiges des ancêtres des Naïus.

Sur place, une équipe de géologues dirigée par la belle Alieska Dablievski étudie divers minerais présents dans la région, une des plus volcaniques du monde.

Mais le rhénium, métal très rare et extrêmement résistant, sera l’objet des convoitises de l’International Metal Corporation. Un Américain, volcanologue sans scrupules, tentera de freiner les recherches d’Alieska et de son équipe.

L’arme du crime ? Le volcan.