Odi’s blog – tome 2

La suite des aventures d’Odi dans ce deuxième tome : une jeune fille dort dans son lit, des lutins surgissent, la recoiffent à la Mickey et voilà Odi ! Une jeune fille fantasque qui transcende toutes les petites choses du quotidien pour en faire des aventures extraordinaires… et sans paroles ! Nul besoin de dialogues dans ces courtes histoires où la folie douce d’Odi nous transporte, pour notre plus grand plaisir : des petits joyaux ciselés, des bijoux d’humour, d’imagination et de poésie.

L’intégrale reprenant la série complète de Pin-up.

Si le destin voulait s’assurer que le « cheval de fer » ne passe jamais à Old Creek Town, il ne s’y prendrait pas autrement ! Non seulement la montagne avoisinante ne se laisse pas dynamiter comme prévu, mais voilà que le vénérable M. Kurtsfield, l’industriel à la tête du projet, succombe à une intoxication alimentaire. Une version qu’Andrew Barrymore ne tarde guère à démentir, décelant un meurtre. Un mort riche et acariâtre, deux fils, un majordome et une cuisinière… Pour sa deuxième enquête, aucun classique du genre n’aura été épargné au nouveau shérif adjoint !

En plongeant à pieds joints dans le livre magique, Zowie a entraîné ses compagnons de classe au coeur de Magisterra, un lieu hors de l’espace et du temps où vivent toutes les créatures magiques. Là, ils croisent la route d’un Prince elfe, prisonnier des ignobles Excrémentiels, et s’enfuient avec lui. Il semble qu’une guerre se prépare et peut-être Zowie peut-il faire quelque chose pour l’empêcher ?

Malheureusement, les enfants sont renvoyés illico dans le monde des humains sceptiques où l’on s’est inquiétés de leur absence. Zowie n’a qu’une envie : retourner à Magisterra et réunir l’Alpha et l’Oméga pour arrêter la guerre.

L’Oméga aurait-il la forme d’une fille gothique croisée dans un Luna Park ?

Horacio et Tchang, qui travaillaient sur Utopia et avaient été arrêtés, se sont évadés. Fugitifs, ils suivent leur chemin comme on suit son destin.

Perdus dans le Domus, le grand désert de Mars, ils rencontrent Ibrahim Velajeti, géographe diplômé qui nourrit l’impossible projet de dresser une carte du désert, qui, comme chacun sait, n’est qu’un mouvement perpétuel.

Horacio et Tchang, eux, veulent surtout trouver la sortie et rejoindre la Terre.

Mais dans le Domus s’affrontent les Nazaréens et les Zancudos. Alors que les Zancudos vivent en harmonie avec la nature et les livres, les Nazaréens, encagoulés et adorateurs de l’Ordre, prétendent dominer la nature et brûlent les livres, fruits de l’orgueil des hommes et instruments de leur perdition.

Et bientôt, c’est la guerre entre les deux peuples. C’est la destruction, la bêtise, la mort et les larmes. Jusqu’au moment où surgit une destruction sans aucun sens moral – celle de la nature aveugle, sous la forme d’un ouragan qui balaie tout.

Voyage initiatique plein de charme et de fantaisie, graphisme limpide et poétique – Domus clôt en beauté les aventures extraordinaires d’Horacio, cet homme gentil et candide qui voulait simplement trouver du travail sur Mars parce qu’il y avait trop de chômage sur la Terre.

Le premier tome du troisième cycle (5 albums). La grande saga de science-fiction adaptée de l’oeuvre de G.-J. Arnaud continue ! Comme pour les précédents tomes, l’intrigue s’avère être de plus en plus prophétique pour les lecteurs que nous sommes, et cela n’est pas très bon signe. À la séparation des différents protagonistes fait écho le peu de considération portée à l’individu devenu un rouage dans une société déshumanisée.

Des orques se sont échoués au sud-ouest du Canada. Pour les écologistes, il faut chercher les coupables du côté de l’US Army. Pour Harald, Loïc et Leia de l’agence Imago Mundi, l’implication d’une étrange centre de recherches agissant sur le climat ne fait aucun doute. Encore faut-il le prouver ! Comme il reste à prouver que l’interruption forcée des activités de l’agence est due aux responsables de ce site. Des connexions entre des trusts pétroliers et les concepteurs d’un projet ultrasecret de conquête planétaire sont mises au jour. A ses risques et périls, le trio d’Imago Mundi part enquêter sur place… L’épilogue interpellant d’une tétralogie écologique palpitante.

Bonne nouvelle, La Guerre éternelle est terminée.

Mauvaise nouvelle, pour en arriver à faire amis-amis avec les Taurans, les Terriens ont dû adopter leur mode de vie. Les milliards d’individus qui composent l’humanité ne sont plus qu’une seule entité. Comme les Taurans. Finis les combats intergalactiques, finis les tripotages de l’ADN pour fabriquer de meilleurs soldats que les meilleurs soldats de l’affrontement précédent.

C’est la paix. Vingt ans après, l’humanité est composée de dix milliards d’individus génétiquement identiques se partageant une même conscience. Dix milliards de clones branchés sur la même banque de données.

Ils s’appellent l’Humain. Restent, parqués sur une planète lointaine où ils servent de réserve de gènes, quelques centaines d’hommes et de femmes qui continuent à pratiquer l’hétérosexualité et la reproduction in vivo. Dont William et Marygay,  » héros  » malgré eux de La Guerre éternelle.

Tous vivotent en ressassant leurs souvenirs d’avant. Un jour, l’Humain et les Taurans leurs proposent d’accueillir quelques-uns d’entre eux dans leur  » grande famille  » clonesque grâce à une légère manip génétique.

Pour les autres, la stérilisation se profile à l’horizon. Les derniers hommes et les dernières femmes décident, pour échapper au choix proposé, de se servir d’une loi physique qui leur a pourri la vie durant toute la guerre.

La vitesse de leurs vaisseaux, approchant celle de la vitesse, les ont fait vieillir infiniment moins vite que les rampants des planètes.

Sympa de revenir d’une campagne de quelques mois et de retrouver ses économies ayant prospérées pendant quatre siècles ! Moins sympa de découvrir les petits-fils des petits-fils du bébé que vous avez tendrement embrassé avant d’embarquer.

Il suffit donc que la communauté embarque sur un bon vieux vaisseau qui rouille en orbite, se paie une petite balade de quinze ans dans l’espace et revienne. 400 siècles se seront écoulés.

Humain et Taurans ne seront sans doute plus qu’un mauvais souvenir…

Auteur de la célébrissime Guerre éternelle, Joe Haldeman, un des princes de la SF américaine, continue de jongler allègrement aussi bien avec les sentiments les plus profonds de l’homme et de la femme qu’avec les aberrations ultimes de la physique.

Avec élégance, Marvano, qui a déjà illustré La Guerre éternelle (trois tomes chez Dupuis) met en images L’exode, deuxième épisode du triptyque tiré de La Liberté éternelle, roman paru en septembre 2001 dans la collection Millénaires (J’ai Lu).

Une bande de chasseurs esclavagistes a capturé Jdrou, la jeune Rousse dont Lien Rag s’est épris. Séparé de son amour, le glaciologue va braver tous les obstacles pour la rejoindre et élever avec elle, Jdrien, leur enfant.

Le tome 1 du second cycle de cette saga futuriste hors du commun.