Dans les coulisses de Blake et Mortimer

À l’occasion de la sortie du Sanctuaire de Gondwana, les deux auteurs se livrent à une conversation à bâton rompu autour de la création, du dessin et de l’art difficile de la reprise. Mais le dialogue est surtout propice à la découverte des somptueux crayonnés, aquarelles et croquis de l’un des plus grands maîtres de la ligne claire, le dessinateur de l’élégance, André Juillard.

?Les coulisses d’une oeuvre’ vous ouvre les portes de la création en bande dessinée, un dialogue entre scénariste et dessinateur pour comprendre comment naissent les planches et les croquis. À partir des magnifiques crayonnés de Juillard, les 2 auteurs improvisent une discussion à bâton rompu qui va du scénario à la planche.

L’album reprend les 4 ?Blake’ du tandem, mais donne une place prépondérante au Sanctuaire du Gondwana, et aux magnifiques ambiances africaines. Il reprend aussi une vingtaine de magnifiques aquarelles faites spécialement pour ‘album par André Juillard.


E.P.Jacobs le baryton du 9e art

Un des best-sellers de la BD européenne devenu mythe et qui symbolise la bande dessinée grand public de qualité. l’auteur, E.P. Jacobs, qui fut un proche d’Hergé, aimait la démesure qui prend toute sa dimension dans les inventions scientifiques (dont le fameux Espadon). On citera aussi une extraordinaire galerie de personnages tels Septimus, Olrik ou Miloch. La fascination exercée par cette série reste aujourd’hui intacte : pour preuve de succès sans précédent de L’Affaire Francis Blake, signée Ted Benoit et Jean Van Hamme.


Piège diabolique (Le)

Quelle obscure folie a pu pousser Miloch (le savant fou de S.O.S. Météores, inventeur d’une machine à contrôler les intempéries) à faire de Mortimer son légataire universel ?

L’honorable savant voit ainsi sa curiosité scientifique piquée au vif au point d’en oublier toute prudence. Passant outre la mise en garde du capitaine Blake, il se rue tête baissée dans un piège mortel.
Miloch est en effet l’inventeur du Chronoscaphe, une machine à voyager dans le temps. En léguant son invention à Mortimer, il l’a par la même occasion attiré dans une épouvantable chausse-trappe destinée à le perdre dans l’infinie des temps. Voilà notre imprudent voyageur obligé de parcourir les siècles à la recherche de son époque. Il passera ainsi de l’ère préhistorique au Moyen Âge, avant d’affronter dans notre futur lointain, un tyran despotique et tout puissant qui a réduit l’humanité en esclavage.

Ce voyage épique, terrifiant et bouleversant, constitue l’une de ses aventures les plus singulières, d’autant que cette fois-ci Blake ne pourra rien faire pour l’aider : quoi qu’il arrive, Mortimer est seul contre le temps…


A la recherche de Toutankhamon

Un des best-sellers de la BD européenne devenu mythe et qui symbolise la bande dessinée grand public de qualité. l’auteur, E.P. Jacobs, qui fut un proche d’Hergé, aimait la démesure qui prend toute sa dimension dans les inventions scientifiques (dont le fameux Espadon). On citera aussi une extraordinaire galerie de personnages tels Septimus, Olrik ou Miloch. La fascination exercée par cette série reste aujourd’hui intacte : pour preuve de succès sans précédent de L’Affaire Francis Blake, signée Ted Benoit et Jean Van Hamme.


QRN sur Bretzelburg (1966)

Après « La Mauvaise tête », André Franquin est de retour dans la collection « 50/60 » avec sa plus monumentale aventure de Spirou et Fantasio (130 demi-planches !).

Publiée dans Le journal de Spirou entre 1961 et 1963, « QRN sur Bretzelburg » paraît dans un climat éditorial complexe, entre les problèmes de santé de son auteur et l’interdiction de son éditeur, survenue en cours d’album, de faire réapparaître le personnage de Zorglub. Avec l’aide de Greg au scénario, Franquin imagine donc une histoire éloignée des problématiques futuristes des tomes précédents, dans laquelle le Marsupilami, une autre de ses créations mythiques, avale par erreur un émetteur radio et intercepte une conversation de la plus haute importance, à laquelle vont se retrouver mêlés, bien malgré eux, Spirou et Fantasio.

Comme les précédents albums de cette « Pléiade de la bande dessinée », l’oeuvre, commentée par le spécialiste Hugues Dayez, est présentée par demi-planches en noir et blanc, afin de respecter le format de création original et de mieux ressentir le génie graphique de Franquin.