Il y a à l’O.L. un petit robot dont la caméra permet de voir un match en tribune comme si l’on y était, qui peut se balader dans les couloirs du club jusque dans le vestiaire des joueurs et qui est piloté à distance… par un enfant malade hospitalisé. C’est OL-Bot. Il apporte de la sorte, lors de chaque match à domicile, un peu de distraction et de bonheur aux enfants hospitalisés dans les hôpitaux de Lyon.
Oui mais voilà, à la mi-temps d’un match de Coupe de France, OL-Bot disparaît : il a été
« kidnappé » !
Camille, une journaliste parisienne peu au fait du football, mais envoyée à Lyon par son patron pour y rédiger un papier d’atmosphère, va se lancer à la recherche du petit robot, aidée par un des plus vieux supporters du club et de son fils, un jeune footballeur de l’académie lyonnaise.
Hollywood en a fait une star planétaire, une icône. Star parmi les stars, Marilyn Monroe s’appelait à l’origine Norma Jean. Après une enfance chaotique à Los Angeles, elle se marie et devient mannequin pendant la guerre. En retraçant cette trajectoire hors norme, cette biographie s’emploie surtout, avec humour, à démêler le vrai et le faux, rendant justice aux ambitions et à la détermination d’une actrice d’exception, prisonnière de sa légende.
Les révélations fracassantes qu’ont réunies Camille et Miep sur la nature de cette énigme n’ont pas encore éclaté au grand jour. Elles lancent un ultimatum à Urasawa et à la milliardaire Grynson. Mais c’est sans compter sur le pouvoir financier et logistique dont dispose Urasawa, désormais lié, que cela lui plaise ou non, à Noah, le fils du président des USA… Lequel semble avoir perdu toute mesure, uniquement obsédé par le profit et le pouvoir que les découvertes de la U-Tech peuvent lui assurer. La confrontation est inévitable, et ce dernier opus de la première saison est aussi l’amorce d’une deuxième saison. Alter Ego n’a pas encore révélé tous ses secrets…
La nuit est calme sur Bruxelles. Mais ce n’est qu’une illusion : des dizaines de silhouettes masquées arpentent les toits. Que font donc ces super-héros tout droit sortis des comics US dans la capitale de l’Europe ? Le responsable de cette pagaille n’est autre que Spirou ! Oui, Spirou, le célèbre personnage de bande dessinée franco-belge né en 1938 qui a vécu des dizaines d’aventures en albums et qui a même un magazine à son nom !
Il faut dire que ces derniers temps, Spirou est entré dans une période de doute : oublié des plus jeunes — voire traité de ringard —, son mode de vie et ses voyages incessants à travers le monde heurtaient ses convictions écologistes et de décroissance.
Et puis il a eu cette idée, pas bête a priori : inventer Supergroom pour attirer l’attention et créer le buzz avant de révéler qui se cachait derrière ce superhéros. L’aventure avait mal tourné, occasionnant de gros dégâts, et Spirou avait finalement décidé de rester discret sur l’identité de ce superhéros bienveillant mais très maladroit.
Mais des internautes lancent une pétition pour le retour de Supergroom et des dizaines de pseudo-justiciers — dont une jeune fille éprise de justice — reprennent le flambeau, forçant le seul vrai Supergroom à sortir de sa réserve et à repartir à l’aventure.
« Frnck », c’est l’histoire de Franck, un orphelin de 13 ans parti à la recherche de ses parents et qui se retrouve propulsé en pleine préhistoire.
Après avoir réussi à se faire accepter par une tribu d’Homo sapiens, Franck décide d’apporter un peu de modernité dans la vie de sa famille d’adoption. Puisqu’il en a marre de manger de la viande crue, il tente de persuader Grrr (prononcez « Gérard »), le chef de la bande, de domestiquer le feu. Mais ses tentatives à base de bois secs et de silex frottés l’un contre l’autre font long feu et ne suscitent que moqueries et mépris de la part des hommes préhistoriques, assez rétifs aux progrès technologiques. Quand Franck arrive enfin à ses fins, c’est pour asphyxier la moitié de la tribu. Pour Gérard, c’en est trop ! Franck est chassé de la tribu, vu ses inventions loufoques et foireuses (le savon, la roue, le football…) et sa totale inutilité au sein du groupe. Il ne pourra revenir qu’à une condition : en prouvant ses qualités de chasseur ! Franck part donc sur la piste d’un gibier facile à attraper. Il tombe sur un petit lapin trop mignon qui devrait constituer une proie facile. Mais l’animal et ses compagnons vont se révéler des prédateurs redoutables pour le naïf gamin…
Philippe est un gent honnête. Comme beaucoup d’êtres ordinaires, il mène une vie ordinaire avec des enfants désormais grands, une belle maison, une mère parfois trop envahissante, une existence sans autre accroc que ceux de n’importe qui, en somme. Sauf qu’un jour, un licenciement aux motifs eux aussi ordinaires précipite Philippe dans l’abîme. En un rien de temps, il perd tout et se retrouve à la rue. Un désastre qui lui fera ouvrir les yeux sur la réalité et lui apprendra à voir le monde tel qu’il est : absolument bouleversant.
En quatre volumes, parus sous le label « Aire Libre » de 2014 à 2016, Gibrat et Durieux ont offert à la bande dessinée l’une de ses chroniques les plus vibrantes. Récit doux-amer de la tragicomédie d’une vie parmi tant d’autres, cette histoire ici réunie pour la première fois en intégrale offre le panorama d’une vie ballottée d’amours en amitiés, d’échecs en réussites, de rencontres en adieux, une vie qui accuse son lot de tourments et d’instants de grâce, jamais définie, toujours en mouvement. Une échappée romanesque qui ne serait rien sans la force émotionnelle soulignée par ses auteurs, dont l’alchimie se distille tout au long des pages. En toute honnêteté : magnifique.
Plus de dix ans après le départ d’Ulysse à la guerre de Troie, Télémaque, son fils, s’impatiente et décide de partir à sa recherche. Il faut dire que désormais, le temps presse : à défaut d’avoir retrouvé le corps de son père, Télémaque ne pourra pas accéder au trône d’Ithaque à sa majorité. Pire, sa mère sera obligée d’épouser un prétendant qui deviendra le nouveau roi de l’île. Plus inquiétant encore, il se murmure que Néoptolème, fils d’Achille, roi de Phthie et véritable psychopathe, a levé une armée pour envahir Ithaque et d’autres territoires de l’alliance achéenne.
Après l’épisode de la plage de Brighton, Maggy attend que ça se tasse. Elle a de quoi patienter : un nouveau mec, un joli magot de 15 000 livres qui attend son heure, et même une nouvelle enquête pour gagner un peu d’argent frais. Le principal, c’est de ne pas donner prise aux possibles soupçons de Sheena qui, tout flic ripou qu’elle est, n’en reste pas moins flic… avec une revanche à prendre.
Une nouvelle étape dans le quotidien de Maggy Garrisson, dont la vie n’est pas exactement un roman mais bien plutôt un polar, avec ses dialogues bien serrés, ses hasards qui n’en sont pas forcément et ses pintes sans faux col au pub du coin. Accompagné de Stéphane Oiry au dessin, Lewis Trondheim confirme la très bonne surprise avec ce tome 2 sans concession et blindé d’un humour qui n’est pas chargé à blanc.
Contrapaso, comme un chant à deux voix : une enquête au long cours, à contretemps, magistralement orchestrée sur près de 150 pages par Teresa Valero.
À Madrid, en 1956, à la rédaction de La Capital, tout semble opposer Léon Lenoir, le jeune reporter fougueux qui vient de débarquer de Paris, et Emilio Sanz, un vétéran des faits divers, aguerri aux pratiques de la presse dans cet état policier. Ces deux-là ont en commun ce besoin de vérité chevillé au corps et les quatre vertus désignées par Camus qui permettent au journaliste de rester libre même en dictature : la lucidité, le refus, l’ironie et l’obstination. Aidé par la charmante Paloma Rios, illustratrice, le duo remonte la piste d’un meurtre pour découvrir le sort des femmes victimes de la dictature au lendemain de la guerre civile.
Avec son suspense et ses rebondissements de grand spectacle, le polar perce surtout le mystère des théories racistes et déterministes de l’idéologie fasciste, en mémoire des crimes de la dictature, dans la perspective de l’héritage.