Vitesse moderne

Paris, aujourd’hui. Un soir, en sortant de ses répétitions, Lola, une jeune danseuse, est abordée par Renée. Se présentant comme écrivain, cette dernière propose à Lola une expérience inédite : qu’elle puisse partager sa vie pour une durée indéterminée, afin d’écrire un livre dont elle serait le sujet principal. Troublée, Lola accepte néanmoins. Le lendemain, Lola et Renée vont vivre une journée particulière, où il sera question d’un père absent, qui surgit cependant régulièrement à l’improviste, d’un amoureux transi, monomaniaque et psychopathe, d’Omar Shariff et d’une énorme araignée… Sur fond de coupure générale d’électricité, d’un programme de danse très exigeant et d’une inondation historique. Dans notre monde contemporain où tout va trop vite, vingt-quatre heures suffisent parfois à faire basculer une vie.


Pas de liberté sans solidarité

« Le Petit Nicolas » et « Marzi » ont beaucoup de points communs, ils posent le même regard sur le monde, une vision pétillante et lucide, un étonnant mélange chez un enfant, qui leur assure la totale empathie des plus jeunes et la sympathie des adultes. Ils sont nés dans de fameux magazines qui ont fait l’histoire de la bande dessinée, PILOTE et SPIROU. Et la ressemblance est d’autant plus forte que la Pologne des années 1980, entre ville et campagne, n’est pas sans évoquer la France des années 1960. Seule différence notable, mais de taille, ils sont nés de chaque côté du Mur. Et derrière les scénettes d’enfance de la petite Marzi gronde toujours la rumeur de l’Histoire, celle qui voit changer le monde.


Le triomphe de Zorglub

Cool ! les aventures de Spirou et Fantasio vont être adaptées au cinéma ! Impatient de devenir une vedette du grand écran, Fantasio postule pour son propre rôle… et se fait recaler (« trop vieux pour le rôle ») !
Très vexé, il déprime. Spirou, pour lui remonter le moral, lui propose de se faire engager comme journaliste sur le tournage. Sur le plateau, Spirou est un peu surpris par l’acteur qui joue son rôle (« un type lisse et sans aucune personnalité ») alors que le comédien est son sosie parfait.
Quant à Seccotine, elle est offusquée par le scénario quand elle découvre que l’actrice qui joue son rôle doit multiplier les scènes déshabillées totalement dispensables. Bref, les trois héros vont suivre le tournage en Afrique et en France en essayant de limiter les dégâts provoqués par un réalisateur dans un état second et un producteur qui est la copie conforme de Zoglub !


Le Sang et la Glace

Alors que l’équipage du Léviathan est emprisonné dans la prison du bout du monde, à Ushuaïa, Esteban s’y fait embaucher et parvient à faire évader ses compagnons. Mais avec la tempête qui fait rage, impossible de rien maîtriser et le bateau sur lequel ils ont embarqué peine à se frayer un chemin au milieu des vagues déchaînées. Ils échouent sur les rivages d’une terre glacée, peuplée d’Indiens hostiles. Seuls les talents de négociateur d’Esteban les empêcheront d’exterminer les fuyards aux abois.

Quand surgit le navire commandé par le gouverneur d’Ushuaïa, rendu fou de rage par le rapt de sa femme, otage des prisonniers évadés, Esteban et ses compagnons comprennent qu’ils n’ont d’autre choix que de faire face. Mais la lutte semble bien inégale. La destinée des membres de l’équipage du Léviathan s’assombrit, les poussant à des choix désespérés dont l’issue est des plus incertaines…

L’aventure continue, plus haletante que jamais, tandis que se confirment la force et la sagesse d’Esteban, jeune moussaillon obligé d’affronter tous les dangers.


Darius

Darius est un brave électricien bedonnant. Il pourrait vivre bien pépère dans son petit appartement de Los Angeles, mais il s’acharne à sauver Bram, son voisin de palier, un jeune crétin malfaisant et accroc à la came, qui se met toujours dans les pires situations. Pourquoi Darius fait-il cela ? Pour combler un besoin de paternité suite à un drame personnel ? Pour les beaux yeux d’Heather, la gentille copine de Bram ? Ou parce qu’il est en mission secrète ?


Passeport pour l’enfer

Avec « Natacha » s’ouvre, dans les années 1970, un nouveau chapitre de l’histoire de la bande dessinée tout public : non seulement l’héroïne est une femme, mais qui plus est outrageusement sexy. Confrontée à toutes sortes de malfrats, et capable de faire face aux situations les plus critiques, Natacha ne s’embarrasse pas de mari ou de marmaille. Indépendante, célibataire et bonne camarade, elle ne laisse prise à aucune polissonnerie – ce qui ne rend que plus délectable l’ambiguïté que certains scénaristes, à l’instar de Wasterlain dans « L’Ile d’Outre-monde », ont su distiller, d’ellipse en sous-entendus. Dans cette série, l’aventure se tient souvent au coude à coude avec la fantaisie la plus débridée – « Les Nomades du Ciel » en est un bon exemple -, quand elle ne ramène pas carrément le lecteur aux heures héroïques de l’aviation, sur les traces de la grand-mère de notre très moderne héroïne (« Le Grand pari » et « Les Culottes de fer »).


Les larmes de l’Autre Monde

Atteinte d’un mal incurable, Rebecca a resurgi dans la vie de Théo et Noé, qu’elle a entraînés avec elle dans l’autre monde, guidée par un fantôme. Maxime ne tarde pas à les rejoindre, juste à temps pour les sauver du piège dans lequel ils étaient tombés. Aidé par le père Gab que tous croyaient morts, il retrouve avec joie ses amis jusqu’à ce qu’un drame horrible vienne anéantir leur allégresse. L’autre monde recèle en effet de nombreux dangers, les enfants en font une fois de plus l’amère expérience. Le mystère de leur présence de l’autre côté reste entier quant à lui : s’ils comprennent progressivement que la clé de la guérison de Rebecca se trouve bien en ce monde étrange, ils ne savent toujours pas qui les a attiré là, ni dans quel but. Seul le père Gab a l’air d’avoir sa petite idée, mais il n’est pas vraiment du genre à s’épancher… Alors il ne reste qu’à le suivre, et à lui faire confiance.


McCurry NY 11 septembre 2001

Steve McCurry était à New York le 11 septembre 2001. Manhattan est son île, son port d’attache entre deux reportages de l’autre côté du globe. Les tours jumelles étaient au centre de son horizon. Il les a vues tomber, s’est approché au plus près, photographiant sans comprendre, cadrant les cicatrices de la ville et de ses habitants.

Quinze ans après cette tragédie, Aire Libre et l’Agence Magnum se devaient de revenir sur les événements ; ce sera à travers les yeux de ce faiseur d’images, et sous la plume du si talentueux dessinateur coréen Jung Gi Kim.

Construit autour des disparus du World Trade Center, le récit déborde pourtant pour évoquer les nombreux voyages de ce photographe de guerre « par accident » et les images iconiques qu’il en a ramenées.

Mêlant presque 80 photographies (dont huit clichés inédits) et des entretiens à la fiction, McCurry NY 11 septembre 2001 nous offre le témoignage d’un homme qui observe le monde et ses habitants basculer du siècle d’avant au jour d’aujourd’hui.


Ressources humaines

Tags sur les murs, avertissement du curé du coin : visiblement les esprits s’échauffent autour de Zombillénium. Quand on n’embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le taux de chômage est à 25%, il faut bien s’attendre à quelques frictions.
Si l’on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles et des employés qui, pour être morts, n’en aimeraient pas moins prendre des vacances, on comprend que ce n’est pas trop le moment de venir parler revendications salariales à Francis Von Bloodt.

Un deuxième tome qui vient étoffer le casting de Zombillénium avec Astaroth, le démon adolescent, et qui confirme, s’il en était besoin, le talent tout particulier d’Arthur de Pins à manier un humour noir totalement jubilatoire.