Qu’un petit garçon essaie d’embrasser une petite fille, cela n’a normalement rien de dramatique. Et que la petite fille se dérobe et envoie balader son petit camarade, c’est suffisamment banal pour rester un épisode parmi tant d’autres dans les chroniques d’une enfance ordinaire. Mais si la scène se passe pendant la projection d’un film de propagande, à l’école, dans une République socialiste, bien des années avant que le Mur ne fasse mine de se fissurer, tous les ingrédients sont réunis pour que cela vire au drame… C’est ce que racontent Marzena Sowa et Sandrine Revel au fil de ce roman graphique humain et sensible.
À travers l’histoire de ces deux enfants, c’est le mode de fonctionnement d’une société rongée par la paranoïa et l’obsession du contrôle qui est passé au crible. Une société où tous les gestes, même les plus infimes et les plus innocents de la vie quotidienne, peuvent vous plonger dans les pires ennuis, dès lors que la chaîne fatale de la surveillance, de la dénonciation et du chantage se met en marche.
Peter : cambrioleur virtuose
Lydia : reine de la contrebande
Mike : excellent sportif et charmeur fini
Curtis : « grosse-tête »
Maryline : brillante autodidacte
Ces cinq jeunes gens ont été recrutés pour leurs capacités hors du commun. Ils ont tout abandonné, bon gré mal gré, pour se mettre au service de l’organisation Alcibiade, qui oeuvre pour la Couronne britannique, avec un arsenal et une science très en avance sur leur époque.
Ils forment désormais une équipe de « récupérateurs » d’élite, chargés de mettre la main en secret sur les trésors encore disséminés aux quatre coins du globe en ce début de XIXè siècle. Mais un mystérieux rival, quelqu’un d’aussi bien informé et équipé qu’eux, se met en travers de leur chemin. La course aux trésors est lancée !
Park, un Coréen de 25 ans, se prélasse sous les tropiques dans une luxueuse résidence en compagnie d’autres personnes d’origines très diverses, et dorloté par une équipe de serviteurs et soignants. Il partage notamment d’agréables moments avec deux charmantes jeunes filles très délurées. C’est le paradis. Mais d’étranges hallucinations viennent perturber sa béatitude, comme les souvenirs d’une autre existence. Serait-ce parce qu’il a négligé de boire le délicieux cocktail fruité qu’on sert en abondance aux résidents… ? D’ailleurs, que font-ils tous dans cette résidence ? Est-il possible qu’ils soient en vacances permanentes ? Mais alors, pourquoi ces grilles et ces miradors ?
1900, entre le cap Horn et l’Antarctique, sur la route qu’empruntent les baleines pour aller d’un océan à l’autre. Il y fait si froid que les bateaux croisent les icebergs et essuient les tempêtes les plus violentes au monde. Esteban, un jeune indien orphelin de douze ans s’apprête à vivre une grande aventure. En réalisant son rêve : embarquer à bord d’un baleinier, se lancer à l’assaut des flots, et devenir harponneur. Impressionné par sa ténacité et son courage, le commandant du Léviathan l’engage comme mousse et le voilà parti vers le cap Horn. Il va découvrir la vie à bord du baleinier, la rudesse des marins, malgré tout solidaires, et l’austérité de cet univers.
Nicaragua, 1976. Secondé par la sinistre Guardia, « Tachito » Somoza règne en maître sur ce petit pays d’Amérique centrale. Jeune séminariste, fils d’une grande famille de Managua, la capitale, Gabriel peint. Le Christ, la Passion, les saints. Il est doué pour ça. C’est la raison pour laquelle on l’envoie exercer son art auprès de Ruben, le prêtre de San Juan, un petit village niché dans la montagne. Peu apprécié des villageois, parce qu’il est le fils de son père, Gabriel devra apprendre à les connaître et à les aimer, encouragé par un Ruben l’exhortant à les peindre tels qu’ils sont, hommes et femmes de chair et de sang. Ainsi, en « soulevant la peau des choses », Gabriel découvrira la répression militaire contre les paysans, et contre lui-même le joug écrasant de sa sensualité. Pour lui comme pour les villageois, les temps sont à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve…
Il était une fois un royaume paisible où il faisait bon vivre. C’était un petit pays oublié par ses puissants voisins et leurs guerres incessantes. Un charmant petit bout de terre sur lequel vivaient tout un tas de gens qui, chaque jour, jouissaient de ce que leur offraient la terre et le ciel.
Il y a le Roi, bien entendu ; Alain et Adrien, ses fils très laids, mais si gentils et serviables ; la Reine, acariâtre et médisante, Cécile, la princesse qui monopolise la salle de bain, et Anne. La jolie Anne. Anne, qui chante au soleil levant ; Anne, qui enchante les nuits du Roi ; Anne, qui parle aux oiseaux… Anne, elle est tellement jolie, elle est tellement… Anne qui ouvre une taverne où se retrouve tout ce petit monde.
Jeune fille discrète, Rose a un secret : elle a le pouvoir de se dédoubler ! Son esprit peut quitter son corps et pénétrer dans les appartements pour regarder vivre les gens. Ce don, elle ne le comprend pas. Elle l’appelle « sa maladie ». Elle n’a jamais réussi à en parler : ni à sa mère, morte après sa naissance, ni à son père, devenu détective privé à la mort de sa femme.
Un jour, tout bascule : son père est abattu d’une balle dans la tête ! Rose décide alors de reprendre l’affaire de son père pour découvrir son assassin. Enfin, son pouvoir va lui être utile ! Mais son double va faire une rencontre étonnante : celle de 3 fantômes qui vivent, coincés par un envoûtement, dans l’immeuble paternel. Et ils en savent long sur l’histoire familiale.
Détective malgré elle, Rose va devoir enquêter sur des morts suspectes liées à un tableau célèbre mais aussi sur une malédiction vieille de 500 ans. Et si la clé de ces énigmes se trouvait dans le secret de sa naissance ?
Découvrez cette série de Denis Lapière et Émilie Alibert, directrice d’écriture de « Plus belle la vie », sublimée par l’élégant dessin de Valérie Vernay. Une aventure mystique qui ravira ceux qui croient bien plus que ce que l’on voit.
1930, en Caroline du Nord. La Grande Dépression ravage le coeur et détruit la vie des hommes. Les Cry doivent se résoudre à vendre leurs pauvres terres et prendre le chemin de l’exode, en quête d’un meilleur avenir.
Sept ans plus tôt, Billy, le fils aîné des Cry, avait assisté à un meurtre. Le meurtrier, un voisin, lui avait fait passer le goût de la curiosité en lui broyant la main. Depuis, il a la rage chevillée au corps. Depuis, il instille le venin de la haine dans l’esprit de son frère Milton.
Une force de la nature, Milton, un costaud capable de réduire en miettes n’importe quoi et n’importe qui. Mais un gentil, un doux, un simplet. Qui rêve. Toutes les nuits, Milton rêve d’aider sa famille, rêve de laver les affronts qu’elle subit quotidiennement, rêve de tuer… Mais a-t-on jamais vu les rêves se réaliser?
À 97 ans, producteur renommé, Raoul Rosensztroch meurt dans un parking à Prague. Accident ? Suicide ? Thomas, jeune réalisateur, va alors découvrir la vie de son mécène à travers son « autobiographie mensongère »… La vie passionnée d’un homme dont le destin ne cessera d’être lié au cinéma comme à son siècle.
À Blue Hill, l’installation de nouvelles familles chinoises attise le mécontement de la population qui voit d’un mauvais oeil l’arrivée de ces étrangers, alors même que les lois d’exclusion qui interdisent l’immigration des Chinois pendant dix ans et leur droit d’être naturalisés viennent d’être votées. C’est dans ce climat social tendu qu’arrivent dans la région le maître d’une école d’arts martiaux et ses élèves, venus affronter en combats singuliers le légendaire Chinaman. Alors qu’Ada, en intégrant les enfants chinois dans sa classe, va être boycottée par les gens du village, Chen va devoir, à nouveau, prendre les armes.