Le Sang et la Glace

Alors que l’équipage du Léviathan est emprisonné dans la prison du bout du monde, à Ushuaïa, Esteban s’y fait embaucher et parvient à faire évader ses compagnons. Mais avec la tempête qui fait rage, impossible de rien maîtriser et le bateau sur lequel ils ont embarqué peine à se frayer un chemin au milieu des vagues déchaînées. Ils échouent sur les rivages d’une terre glacée, peuplée d’Indiens hostiles. Seuls les talents de négociateur d’Esteban les empêcheront d’exterminer les fuyards aux abois.

Quand surgit le navire commandé par le gouverneur d’Ushuaïa, rendu fou de rage par le rapt de sa femme, otage des prisonniers évadés, Esteban et ses compagnons comprennent qu’ils n’ont d’autre choix que de faire face. Mais la lutte semble bien inégale. La destinée des membres de l’équipage du Léviathan s’assombrit, les poussant à des choix désespérés dont l’issue est des plus incertaines…

L’aventure continue, plus haletante que jamais, tandis que se confirment la force et la sagesse d’Esteban, jeune moussaillon obligé d’affronter tous les dangers.


Darius

Darius est un brave électricien bedonnant. Il pourrait vivre bien pépère dans son petit appartement de Los Angeles, mais il s’acharne à sauver Bram, son voisin de palier, un jeune crétin malfaisant et accroc à la came, qui se met toujours dans les pires situations. Pourquoi Darius fait-il cela ? Pour combler un besoin de paternité suite à un drame personnel ? Pour les beaux yeux d’Heather, la gentille copine de Bram ? Ou parce qu’il est en mission secrète ?


Passeport pour l’enfer

Avec « Natacha » s’ouvre, dans les années 1970, un nouveau chapitre de l’histoire de la bande dessinée tout public : non seulement l’héroïne est une femme, mais qui plus est outrageusement sexy. Confrontée à toutes sortes de malfrats, et capable de faire face aux situations les plus critiques, Natacha ne s’embarrasse pas de mari ou de marmaille. Indépendante, célibataire et bonne camarade, elle ne laisse prise à aucune polissonnerie – ce qui ne rend que plus délectable l’ambiguïté que certains scénaristes, à l’instar de Wasterlain dans « L’Ile d’Outre-monde », ont su distiller, d’ellipse en sous-entendus. Dans cette série, l’aventure se tient souvent au coude à coude avec la fantaisie la plus débridée – « Les Nomades du Ciel » en est un bon exemple -, quand elle ne ramène pas carrément le lecteur aux heures héroïques de l’aviation, sur les traces de la grand-mère de notre très moderne héroïne (« Le Grand pari » et « Les Culottes de fer »).


Les larmes de l’Autre Monde

Atteinte d’un mal incurable, Rebecca a resurgi dans la vie de Théo et Noé, qu’elle a entraînés avec elle dans l’autre monde, guidée par un fantôme. Maxime ne tarde pas à les rejoindre, juste à temps pour les sauver du piège dans lequel ils étaient tombés. Aidé par le père Gab que tous croyaient morts, il retrouve avec joie ses amis jusqu’à ce qu’un drame horrible vienne anéantir leur allégresse. L’autre monde recèle en effet de nombreux dangers, les enfants en font une fois de plus l’amère expérience. Le mystère de leur présence de l’autre côté reste entier quant à lui : s’ils comprennent progressivement que la clé de la guérison de Rebecca se trouve bien en ce monde étrange, ils ne savent toujours pas qui les a attiré là, ni dans quel but. Seul le père Gab a l’air d’avoir sa petite idée, mais il n’est pas vraiment du genre à s’épancher… Alors il ne reste qu’à le suivre, et à lui faire confiance.


McCurry NY 11 septembre 2001

Steve McCurry était à New York le 11 septembre 2001. Manhattan est son île, son port d’attache entre deux reportages de l’autre côté du globe. Les tours jumelles étaient au centre de son horizon. Il les a vues tomber, s’est approché au plus près, photographiant sans comprendre, cadrant les cicatrices de la ville et de ses habitants.

Quinze ans après cette tragédie, Aire Libre et l’Agence Magnum se devaient de revenir sur les événements ; ce sera à travers les yeux de ce faiseur d’images, et sous la plume du si talentueux dessinateur coréen Jung Gi Kim.

Construit autour des disparus du World Trade Center, le récit déborde pourtant pour évoquer les nombreux voyages de ce photographe de guerre « par accident » et les images iconiques qu’il en a ramenées.

Mêlant presque 80 photographies (dont huit clichés inédits) et des entretiens à la fiction, McCurry NY 11 septembre 2001 nous offre le témoignage d’un homme qui observe le monde et ses habitants basculer du siècle d’avant au jour d’aujourd’hui.


Ressources humaines

Tags sur les murs, avertissement du curé du coin : visiblement les esprits s’échauffent autour de Zombillénium. Quand on n’embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le taux de chômage est à 25%, il faut bien s’attendre à quelques frictions.
Si l’on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles et des employés qui, pour être morts, n’en aimeraient pas moins prendre des vacances, on comprend que ce n’est pas trop le moment de venir parler revendications salariales à Francis Von Bloodt.

Un deuxième tome qui vient étoffer le casting de Zombillénium avec Astaroth, le démon adolescent, et qui confirme, s’il en était besoin, le talent tout particulier d’Arthur de Pins à manier un humour noir totalement jubilatoire.


Et délivre-nous du mal

En bon fils, il accompagne sa maman pour quelques jours de vacances dans sa ville natale et s’embarque pour Providence, Arizona. Mais quand on est flic (même déguisé en pasteur pour ne pas effrayer sa mère), les ennuis ne tardent pas à rappliquer : le moindre voyage en bus se transforme en chevauchée fantastique. Et à l’arrivée, il doit encore affronter l’hostilité des autochtones. Car ce retour au pays n’est pas du goût de tout le monde. Surtout quand Soda commence à se pencher de plus près sur les circonstances mystérieuses de la mort de son père. Et que sa double identité est en passe d’être dévoilée. Après tout ça, (et s’il s’en sort), New York risque de lui paraître bien calme…


Le sacrifice

Franck, toujours perdu en pleine préhistoire, a été recueilli par une tribu d’Homo sapiens, et celle-ci estime qu’il est temps que Franck démontre son utilité et apprenne à chasser. Or, pour Franck, la nourriture, c’était jusqu’à présent de la viande déjà hachée sur un bun avec du fromage fondu dessus et des frites à côté. Ici, le hamburger, il a des yeux qui le regardent et sans doute des amis et une famille. C’est pas un burger, c’est un animal ! Alors quand Franck doit tuer à la lance un gentil petit mammouth (même s’il est assez moche), il se sent pousser une irrésistible envie de devenir végétarien… et il le laisse filer !

Mais quand toute la tribu tombe malade à cause de microbes venus directement du XXIe siècle et que Léonard, le sorcier, révèle à Franck que le seul remède est le foie de mammouth, notre héros va devoir faire un choix difficile et cruel…


Tête à claques

Persécuteur professionnel !
Si pour vous, un temps plein correspond à 35 heures par semaine, il en est tout autrement pour Nelson, ce diablotin venu sur terre pour empoisonner la vie des humains, et en particulier celle de Julie, jeune et jolie célibataire, et de Floyd, son empoté de chien. Avec un dévouement proche de l’excès de zèle et une imagination à toute épreuve, ce petit monstre orange ne leur laisse aucun répit. Il est en service 24 heures sur 24, sans rendez-vous, car incrusté à domicile !