Le papa de François a du mal à concilier vie professionnelle et vie de famille. Son travail de publicitaire lui prend tout son temps au point qu’il en oublie de s’occuper de son fils dont il n’a pourtant la charge qu’un week-end sur deux. François voudrait changer cela, mais il se heurte au Maître du Temps de son père qui a décidé d’en faire un homme productif avant tout. Le temps, c’est de l’argent et François n’a pas sa place dans cette logique ? Ça ne se passera pas comme ça ! Le combat entre François et le Maître du Temps, en ces mondes imaginaires, sera homérique. Et s’il permettra à François de retrouver du temps avec son papa, ce dernier se réconciliera aussi avec l’enfant qu’il était.
La Montagne d’or
Joyeux Noël May !
Juniper Univails ne recherchait que le calme lorsqu’elle décida de s’éloigner de sa famille pour travailler à son nouveau roman. Mais, bloquée par la neige, elle est incapable de rejoindre le chalet légué par sa mère. La voilà contrainte de rester dans la tranquille petite ville de Mize, au coeur des Rocky Mountains, dans le Colorado. Elle y fait bientôt la connaissance de Tallulah, jeune beauté locale, instable et dévergondée. Entre ces deux femmes que tout oppose, une complicité va bientôt naître. Et petit à petit cette complicité va se transformer en amitié, comme si elles s’étaient déjà rencontrées…
Le Coeur en Islande (tome 1)
Comme chaque année, les marins partent pêcher la morue en Islande, terre lointaine et fantasmagorique pour les enfants qui restent au port. Parmi eux, Moïse, « le petit miracle », comme le surnomme affectueusement son père. Mais par accident, il va apprendre les origines de son sobriquet : sa mère n’est pas sa vraie mère. Elle l’aurait découvert au fond d’une barque rejetée par les flots. Et sa mère naturelle serait une prostituée qui a connu quelques hommes du village… Mais alors qui est son vrai père ? Séraphin, l’inconnu qui, tel un ange gardien, est toujours là pour l’aider quand il en a besoin ? Anthonin Worris, le riche armateur qui voudrait tant l’envoyer étudier à Lille ? Ou Ernest, son père adoptif qui l’aime sans compter ? Entre les trois, Moïse devra choisir… ou partir.
Charlie Chaplin
À Londres, le 16 avril 1889, un petit garçon voit le jour. Charles Chaplin va vivre son enfance avec sa mère et son frère Sydney. Une enfance misérable mais heureuse jusqu’au jour où sa mère se fait interner en asile psychiatrique. Avec son frère, ils montent très tôt sur les scènes de music-hall anglais et apprennent les ficelles du métier. Pantomime, danse, chant… tout y passe.
C’est à l’âge de 19 ans qu’il est repéré par l’impresario Fred Karno, qui va l’envoyer en tournée aux États-Unis. Il reviendra s’y installer définitivement et en 1914, il créera pour les besoins d’un film un personnage burlesque. Pantalon ample, petit chapeau, moustache noire et canne. Un costume qui va le rendre célèbre à travers le monde en un éclair. Acteur et scénariste de génie, sa filmographie court sur 65 ans au fil de plus de 80 titres !
Sa vie privée est plus délicate, séparations et procès vont émailler ses histoires amoureuses. Il aura également maille à partir avec les États-Unis, accusé d’être communiste et de nuire aux valeurs américaines. Il se verra même enlever son visa et s’exilera en Suisse. Mais impossible aujourd’hui de ne pas reconnaître dans « Les Temps modernes », « Le Dictateur », ou encore « La Ruée vers l’or », des oeuvres fondatrices du 7ème Art.
Filles à papa
Père célibataire au foyer, c’est un boulot à plein temps, et ce n’est pas Dad qui va prétendre le contraire ! Surtout avec quatre filles au caractère bien trempé, et pas vraiment du genre à s’écraser devant leur éternel ado de père…
Entre Pandora l’intello, Ondine la volcanique, Roxane l’espiègle et Bébérenice la petite dernière, ce comédien au chômage a trouvé le rôle de sa vie : celui de s’occuper de sa famille sans rien perdre de sa propre jeunesse.
Une chronique moderne, tendre et ironique de Nob, l’auteur de Mamette, qui nous offre des tranches de vie pleines d’humour et de vécu loin des idées reçues.
L’impertinence d’un été – tome 1/2
Mexico, août 1923. Le photographe américain Edward Weston vient d’abandonner femme et enfants pour rejoindre sa maîtresse Tina Modotti. Fille d’émigrés italiens, Tina a démarré une carrière d’actrice à Hollywood avant de se révéler photographe, dans le sillage d’Edward.
Au Mexique, les deux amants découvrent que révolution rime avec expression. Sur les murs des bâtiments publics explosent les peintures de Diego Rivera, de Xavier Guerrero et de tous ceux qui resteront dans l’histoire de l’art sous le nom de « muralistes ».
En ces années 1920, charnières entre l’ancien monde, balayé par la première guerre mondiale, et le nouveau monde qu’il reste à construire, Tina et Edward s’engagent aux côtés des guérilleros de l’art. Dès lors, pour Tina, le sexe, la liberté, l’art et la politique s’avèrent indissociables de son mode de vie ; une quadrature du cercle difficile à résoudre pour Edward. Mais si la passion brûle les sens, la souffrance attise les feux de la création…
À armes égales
Une pagaille de Dieu le Père
« Range ta chambre, Jojo ! » L’injonction de Mamy est claire et ne laisse pas le choix à Jojo : il doit obéir. Il découvre alors que, malgré son jeune âge, il a déjà accumulé bien des objets… et des souvenirs. Et lui reviennent à l’esprit quelques moments mémorables de sa jeune existence : la fois où Gros-Louis a eu une illumination mystique à la messe de Noël ; la fois où toute la classe a essayé de cacher à Jojo que c’était la fête des Mères, lui qui n’a jamais connu la sienne ; et puis aussi la fois où Jojo a essayé d’inculquer l’esprit de compétition sportive à Gros-Louis… À travers quatre petites histoires alternant émotions fragiles et grands éclats de rire, André Geerts aborde, avec humanisme et légèreté, des thèmes graves comme l’absence d’un parent ou l’existence de Dieu. Il nous conte une enfance idéalisée où, si tout n’est pas toujours rose, rien n’est jamais noir.