Les Déracinés

2084, les pires scénarios prédisant la funeste destinée de la Terre se sont réalisés. La Fédération des Intelligences Mammifères décide d’engager une intervention sur cette planète en voie d’extinction. Swänn, jeune extraterrestre droit et ouvert, se porte volontaire. Originaire d’une planète apparaissant comme une version réussie de notre monde, il souhaite contribuer à pacifier la Terre et empêcher son anéantissement. Sa rencontre avec Liz, au Texas, marque le début du choc des deux mondes…


Après l’homme…

Après le Grand Effondrement, seuls quelques enfants et ados tentent de survivre dans la mégalopole. Traqués par des robots tueurs chargés d’éradiquer toute trace de vie, même végétale, ils se sont réfugiés dans les sous-sols et égouts, et ne remontent à la surface que pour chercher de quoi subsister. Un beau jour, Yann, l’un de ces enfants, à l’écart de son groupe, tombe nez à nez avec un robot de type inconnu. Se produit alors un événement qui pourrait changer la face de ce monde en perdition : le robot ne tue pas Yann, pourtant à sa merci ; sur la structure de ce robot, les initiales S.A.M…


L’Imparfait du futur

Jules, gentil ado sans problèmes (excepté un petit frère qui veut lui trucider son cochon d’Inde), est sélectionné par l’Agence Spatiale Mondiale pour faire partie de la première expédition vers Alpha du Centaure. Le voyage va durer huit semaines pour eux, et huit ans en temps terrestre-à cause de la relativité…

Le voilà donc embarqué avec son cochon d’Inde (clandestin) et les membres de la glorieuse équipe : deux farfelus qui collectionnent sept prix Nobel ; une petite copine de chambre assez énervée au début mais ca s’arrange ; un commandant de vaisseau qui, entre une cuite et une déprime, foire ses atterrissages et met en péril la paix galaxique ; et une jolie exobiologiste qui étudiera la vie extraterrestre dés qu’ils l’auront trouvée…

Et en effet, ils la trouvent. D’abord sous forme de bestioles – des boules vertes qui sautent partout en hurlant  » toooooiiiinn  » – avec lesquelles le cochon d’Inde va se reproduire comme un lapin. Puis sous forme de créatures charmantes et décontractées qui ont atteint un niveau de civilisation trés pointu sans en faire un plat.

On appréciait déjà Bravo dans Aleksis Strogonov, mais cette série de SF loufoque lui va comme un gant. L’aventure rebondit bien et tout est drôle : les personnages, le langage et le dessin – une ligne claire pas trop claire (sans le coté  » bidon  » qu’elle prend parfois), avec un petit air Pim, Pam, Poum et Pieds Nickelés tout à fait pimpant.

Prépubliée dans Okapi, cette nouvelle série s’adresse en principe aux jeunes, mais les moins jeunes auraient tout intérêt à s’y plonger.


Ave Tenebrae

Nous avions laissé Wismerhill en fâcheuse posture, le tronc séparé des jambes par le dernier coup d’épée d’un l’Empereur Hagendorf déjà moribond. Mais, pour le fils spirituel de Haazel Thorn, il ne s’agit que d’un léger contretemps. Un sortilège de résurrection plus tard, le voici prêt à accomplir l’ultime outrage pour le compte du noir seigneur : la destruction des tables de la loi.

Devant un tel acte, l’Archange choisit de quitter cette terre, emmenant ses fidèles avec lui, laissant toute latitude à Wismerhill pour rebâtir l’Empire à sa guise. Ce onzième tome est plus que jamais la démonstration du talent de Froideval.

Le dénouement de la guerre est l’occasion d’une remise à plat de la série pour mieux rebondir. Le scénariste prend le temps de conclure quelques affaires en suspens et de redéfinir son héros, lequel se révèle un parfait  » despote éclairé  » pour son peuple – après avoir atteint l’apogée de sa folie destructrice.

Pontet n’est pas en reste : son talent pour les doubles pages restitue à merveille la dimension  » historique  » des évènements. De plus, les deux compères nous ont ménagé une conclusion foisonnante de pistes qui laissent présager d’un douzième tome particulièrement intense.

Né en 1958, Froideval s’oriente assez tôt vers les jeux de réflexion pour adultes, les wargames et, surtout, les jeux de rôle. Il fonde le magazine Casus Belli, qu’il dirige jusqu’à son départ pour les Etats-Unis en 1982. Revenu en France, il fait ses débuts dans la B.D. en 1988 au sein de Pilote. En 1989, il crée Les Chroniques de la Lune Noire avec Olivier Ledroit, qui connaîtra le succès que l’on sait. Depuis, il publie chez Dargaud (Chroniques de la Lune Noire, Fatum…),chez Glénat (666, Succubus…), et chez Soleil (Mens Magna).

Pontet est né en 1971 à Marseille. Grand lecteur des comics américains et de Tolkien, il décide de tenter sa chance dans la bande dessinée après une scolarité assez chaotique. À 22 ans, il envoie des dessins à Froideval qui, séduit, l’invite à prendre la suite de Ledroit sur Les Chroniques de la Lune Noire. Pontet est également le dessinateur de Succubus, chez Glénat, et Meledictis chez Clair de Lune.


Dixie Road – tome 4

La famille Jones est coincée à Silver Creek. Menacé par une intoxication alimentaire meurtrière, rationné et assiégé par les milices patronales prêtes à donner l’assaut, le camp est sur le point d’imploser. Tout comme la famille de Dixie…La violence éclate et les passions s’éxacerbent dans ce magnifique album qui clôt le premier cycle de Dixie Road.


Meurtre en Abyssinie

Jeune romancière célèbre, Renée Stone, se rend en 1930 au couronnement de l’Empereur d’Ethiopie à Addis-Abeba. Elle y fait la connaissance d’un étrange jeune homme : John Malowan, archéologue maladroit, mais passionné, qui met pour la première fois les pieds dans ce pays inouï où son père a été assassiné. Par qui ? Pourquoi ?  Mêlés malgré eux à une affaire de tablette mythique, Stone et Malowan se lancent dans une quête des origines de notre civilisation qui les entraînera bientôt aux confins de l’Irak. Cette aventure est la première d’une série qui les fera parcourir le monde entier.


Pichenettes

Lapinot monte à la capitale, histoire de respirer le bon gaz carbonique et de revoir les vieux copains de derrière les fagots. « Pichenettes » est donc une histoire de copains, beaucoup plus cool que ne l’était l’univers impitoyable de « Blacktown ». Il y a Titi, qui baptise sa fille de huit mois, dont il ignorait l’existence une semaine plus tôt. Il y a Pierrot qui s’est fait beau parce qu’il est le parrain, et Richard qui est vexé – il n’a pas été invité, à cause de son vieux pull pourri qui aurait fait honte à la belle-famille. Il y a la soirée « spécial jeux ringards » (avec Scrabble mais sans Mille bornes parce qu’on attend trois plombes pour avoir les feux verts), le restau, les galeries branchées, les parties de flipper, les engueulades et les obsessions de chacun – messages conceptuels furieusement sous-jacents, réincarnation, pinard, filles, etc. Bref, des trucs de copains. Avec tout de même un gros mystère planant : ça commence avec un type qui essaie de se noyer dans trois centimètres d’eau, et ça continue avec le caillou maléfique de la dynastie Pÿkchnetz – « Pichenettes » en VF – qui est réputé vous coller la poisse totale. Lapinot se trimballe là-dedans avec un solide bon sens, se fichant allègrement des malédictions – il a adopté le caillou « Pichenettes » pour caler un meuble bancal – et naviguant dans le conceptuel avec scepticisme de bon aloi. Ce qui nous donne une balade pleine de tendresse et de loufoquerie délicates dont Trondheim a le secret…


La Révolte du peuple du singe

La Révolte du peuple du singe est le deuxième volet de Griffe blanche, la série d’héroic fantasy de Serge Le Tendre et Olivier TaDuc.

Accompagnée du lieutenant Foudre et de Taho-le-Vif, Griffe Blanche accomplit son destin en ramenant le dernier oeuf de dragon royal auprès des ultimes survivants de cette espèce. Elle ne sait pas encore que Taho croisera sur sa route un redoutable guerrier qui fut, autrefois, l’assassin de sa famille. Mais les épreuves traversées par Taho l’ont aguerri : l’heure de la vengeance a sonné!

2e tome des aventures du premier cycle de Griffe Blanche, une série d’héroic fantasy riche en rebondissements.


Chroniques du Léopard

Charles et Julien se rencontrent au lycée Leconte de Lisle. Leur monde, c’est La Réunion des années 1940. Parmi les élèves qui fréquentent l’établissement, on compte notamment Raymond Barre, les frères Jacques et Paul Vergès… Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1942, nos deux héros, Charles et Julien, assistent par hasard à l’arrivée du contre-torpilleur Léopard qui vient libérer l’île au nom de la France Libre. C’est le moment tant attendu par les jeunes gens du lycée Leconte de Lisle, où l’action, l’affrontement s’offrent enfin à eux.


La Princesse et l’Archiduc

Élevée par son père Léopold 1er, Charlotte de Belgique est destinée à faire un glorieux mariage. Pour la jeune femme, le choix s’arrête sur l’archiduc Maximilien d’Autriche, frère cadet de l’empereur François Joseph. Un mariage somptueux vient sceller leur union, qui, disons-le tout de suite, ne sera pas heureuse. Le jeune couple est dépassé par les rivalités dont ils sont le jeu, entre les terribles Habsbourg et le calculateur empereur Napoléon III. Et Maximilien se révèle un homme décevant, à tous points de vue. C’est en faisant face à l’adversité que Charlotte aura finalement l’occasion de quitter les voies d’un chemin tout tracé…