Dixie Road – tome 3

Dans les années 30, suite des aventures de Dixie et ses parents, échoués dans le sud des Etats-Unis, en pleine mouise.

Nadine Jones – héritière d’une grande famille qu’elle a quittée pour épouser ce charmeur de Jones qui, depuis, ne lui a apporté que des ennuis – trouve un travail de dactylo à Silver Creek, un camp de réfugiés où règne la misère la plus totale. Pendant ce temps, Jones, en fuite pour cause de braquage de banque, est recherché par la police et les milices privées d’un grand propriétaire terrien. Par ailleurs, un tueur à gages spécialement sadique, Ernest Pike, a été embauché pour liquider la famille Jones.

Et tandis que la grève s’étend dans toute la région, le président Franklin Delano Roosevelt en personne vient tenter de remonter le moral des foules : il croit en la reprise, il la voit, il la sent.

Mais pour Jones, qui veut faire fortune avant de retrouver sa femme et Dixie, le rêve américain prend le visage d’une sinistre mascarade : tous les ans, le richissime fils Hutch, qui a hérité de sa mère des bijoux d’une valeur énorme, en balance une partie au fond d’un puits ou d’une carrière – il détestait sa maman et se débarrasse ainsi de ses mauvais souvenirs. Et les paumés du coin sont conviés à se battre comme des chiens pour tenter de les récupérer, tandis que les spectateurs prennent les paris.

Dans le Sud profond des années 30, soutenue par un dessin efficace et une mise en couleurs expressive, la saga d’une famille pauvre vue à travers le regard d’une gamine de quatorze ans qui voudrait bien croire au rêve, en ces temps de crise où il ne fait pas bon être noir, ni communiste, ni pauvre.


Le Trône d’Opale

Wismerhill a gagné la bataille contre les Ophidiens, mais à quel prix ! Son corps gigantesque inanimé gît sur les cendres de ses ennemis, et nul ne sait comment le ramener à la vie. Et, toujours dans l’ombre, ses adversaires rôdent, complotent, et, aux Enfers même, le nouveau seigneur infernal traque inlassablement les survivants de l’ancienne Terre… Dans ce nouveau tome riche en péripéties, Froideval et Angleraud continuent d’explorer les mystères et les périls de Terra Secunda…


Au bord du Grand Rien

Marchands ambulants dans un vieux camion de l’espace, Valérian et Laureline arrivent aux limites du monde connu, à la frontière de l’univers en formation : le Grand Rien. Les deux agents spacio-temporel s’engagent alors dans une expédition avec l’espoir d’y retrouver la Terre, rayée de l’espace du cosmos.


Le Lion de Nubie

Avec L’Expédition, dont Le Lion de Nubie est le 1er tome, Marazano et Frusin nous entraînent en Égypte, peu après la conquête romaine, pour une grande série d’aventure classique…

Le 1er volet de L’Expédition commence en Égypte avec la découverte par une centurie romaine d’une embarcation à la dérive. À son bord se trouve le cadavre d’un homme noir portant sur lui des documents dans une langue inconnue et de riches bijoux, autant d’éléments suggérant l’existence d’une civilisation riche et puissante. Une civilisation inconnue de Rome. Le centurion Caïus Bracca ne pouvant pas monter d’expédition officielle, il organise la désertion de dix hommes et les envoie, sous les ordres de Marcus Livius, à sa recherche. Seuls trois d’entre eux parviendront effectivement aux portes de ce royaume fabuleux, et Marcus Livius sera le seul à en revenir pour raconter leur incroyable aventure.

Ce 1er tome de l’Expédition inscrit la série dans la pure tradition de la bande dessinée d’aventures : un album balayé par le souffle de l’Histoire, traversé par des personnages héroïques au milieu de décors grandioses


Venezia – Intégrale complète

Vénézia : l’intégrale tant attendue !

Rythme trépidant, coups de théâtre, imbroglios et jeux de masque : mise en scène par Fabrice Parme et Lewis Trondheim, cette histoire d’espionnage et de faux-semblants dans la Venise du VIe siècle évoque aussi bien le vaudeville que la commedia dell’arte ou les meilleurs films de Blake Edwards.

Une couverture inédite.


Le Cargo maudit

Ce tome 10 de Tramp est un épisode complet qui se lit comme un polar…
Rentré d’Indochine, Yann Calec profite de l’argent de son héritage pour acheter un vieux cargo et se mettre à son compte. Mais ce retour en Normandie ne se fait pas sans heurts : entre la méfiance des armateurs qui voient arriver un concurrent et les manoeuvres des syndicats, Yann découvre les « joies » de son indépendance… Tout bascule avec la découverte d’un cadavre dans les soutes de son navire : et si le cargo était maudit ?
Tramp, la série de Kraehn et Jusseaume, est un thriller maritime où scénario, dessin et mise en couleurs sont parfaitement maîtrisés.


Une petite ville en Amérique

3e tome de Des dieux et des hommes, Une petite ville en Amérique, de Dionnet et Zezelj, nous fait découvrir une bourgade plutôt quelconque si ce n’est qu’elle accueille des « évacués », ces Japonais vivant rassemblés dans des camps, sur le sol des États-Unis.
Des dieux et des hommes, tome 3 : 1943, Californie. Un jour, dans une banale « Petite ville en Amérique » arrive un Premier, un des dieux apparus sur la Route 66 après le krach boursier de 1929. Il est Japonais, né aux États-Unis, et le gouvernement a une mission pour lui : mettre hors d’état de nuire un autre dieu, lequel aurait été recruté par les Allemands pour accélérer la fin de la guerre. Mais avant de dire « oui », il veut voir son père qui est interné.

Ce 3e volet de Des Dieux et des hommes, une uchronie qui conjugue action, combat, humour et fantastique, est exceptionnellement mis en images par Danijel Zezelj, la star du comics américain.


Désordre

Désordre est le premier tome du Bel Âge, un récit d’apprentissage écrit et mis en images par Merwan, qui évoque ce moment de la vie entre la fin de l’adolescence et l’entrée dans le monde adulte.
Au départ, il y a trois filles : Violette, Lila et Hélène. Elles ne se connaissent pas. Elles ont une vingtaine d’années et pas grand-chose d’autre en commun. Ou plutôt si : chacune se cherche, hésite, prend des décisions, doute et les regrette. Chacune fait ses premières expériences, douloureuses, en terres adultes. Il y a trois petits morceaux du début d’un après. Trois fils qui courent, qui se croisent, s’entrecroisent, puis se mêlent. Trois fils qui, peut-être, tricoteront une nouvelle histoire… de celles qui font aimer la vie ?

Le Bel Âge est une bande dessinée presque cinématographique par son écriture, la mise en place et le découpage de l’histoire.


H.S.E. – tome 2

Ce deuxième tome d’H.$.E., la série d’anticipation de Xavier Dorison et Thomas Allart nous entraîne dans univers au réalisme effrayant : Et si, un jour, l’homme était coté en bourse ?

Dans ce 2e tome de la série d’anticipation H.S.E., la vie de Félix Fox, vendeur de voitures, a bien changé : coté au Human Stock Exchange, il bénéficie désormais d’actionnaires prêts à lui verser de l’argent, beaucoup d’argent. Mais le prix à payer est très élevé : les dits actionnaires lui demandent des comptes au quotidien et régissent sa vie professionnelle et personnelle, y compris ses affaires sentimentales. Simon Sax, le patron du H.$.E., lui fait bien entendu miroiter la richesse, mais Félix semble pris dans un engrenage infernal…

Deuxième volet d’H.$.E., la trilogie d’anticipation de Xavier Dorison et Thomas Allart.


Slaloms

Lapinot, Richard, Pierrot et Titi vont aux sports d’hiver.

Au début, Lapinot a mal au coeur à cause des virages en bagnole. Après, ils ne peuvent pas faire de ski à cause du loup qui a déjà zigouillé trois skieurs. Après, ils peuvent en faire parce que le loup est parti, mais c’est coton de louer des chaussures et le reste parce que Lapinot chausse du 88 et Pierrot a « juste besoin de gants normaux à quatre doigts ». Après, Richard descend tout schuss du matin au soir, et les autres, qui trouvent globalement que le paysage est pentu, comptent leurs abattis quand ils se ramassent. Le reste du temps, ils échangent des vannes poilantes, ils emballent les filles – mollement : Lapinot ne se sent pas d’entamer une relation en ce moment – ou ils jouent à des jeux idiots et dansent sur Cloclo : « Les sirènes du poort d’alee-xandrie chantencore la même méé-lodie… »

C’est brillant, drôle, un rien désenchanté, et les amateurs de pistes noires, de salades entre copains et de graphisme ébouriffant devraient se régaler.