À la suite d’une malencontreuse partie de cartes, les shingouz perdent la propriété de leur société, La Shingouzlouz.Inc. Or il se trouve que cette société, à cause d’une approximation dans l’interprétation des lois intergalactiques, est détentrice de la Terre ! Valérian – par ailleurs très préoccupé par sa future retraite d’agent spatio-temporel – et Laureline doivent rattraper cette bourde et convaincre le nouveau propriétaire, un certain Sha-Oo, « l’Assoifeur de monde », de la restituer à Galaxity.
Avec cet album, le scénariste des Vieux Fourneaux et le dessinateur de Long John Silver proposent une science-fiction jubilatoire et décalée, telle qu’on peut la trouver dans Les Héros de l’équinoxe ou Bienvenue sur Aflolol. Un régal !
Californie
Années 1960, Etats-Unis. Traqués par le FBI et le KGB, Alex – qui détient une liste explosive contenant les noms d’agents infiltrés – et son fils Rob empruntent la mythique route 66 afin de rejoindre l’énigmatique Sacha, leur contact basé sur la côte Ouest, en Californie. Mais Sacha n’est pas celui que l’on croit et le « clown », qui est en fait un tueur à la solde du KGB, a la ferme intention d’empêcher cette rencontre… Ce véritable road-movie sur fond d’espionnage et de guerre froide s’achève avec cet épisode qui offre aux lecteurs une révélation de taille !
Oklahoma / Texas
Quatre années se sont écoulées depuis le précédent épisode. Rob a fui après avoir vu son père se faire abattre par le « clown », ce tueur implacable. Réfugié à Oklahoma City, Rob est étudiant et tente de se faire oublier mais le passé ressurgit vite : il « hérite » de la fameuse liste 66 sur laquelle apparaissent des noms d’espions soviétiques. A son tour, il devient une cible… Un récit d’espionnage et d’aventure passionnant qui met en exergue les années 60 aux Etats-Unis dans un contexte politique de guerre froide.
L’Épée du conquistador
Le premier homme blanc qui rencontra les Indiens était un noir.
Au XVIe siècle, un jeune prêtre espagnol est envoyé par le pape vers le Nouveau Monde afin d’évangéliser les Indiens. Il part de Mexico, accompagné d’un esclave noir affranchi et d’une princesse Aztèque, et doit se rendre en territoire apache. À leurs trousses, une bande sanguinaire bien décidée à arrêter la princesse qui, elle, tente d’échapper à un mariage forcé avec une brute cruelle. Une aventure somptueuse dans des décors magnifiques.
Ghorghor Bey
Dans « Les Chroniques de la Lune Noire », son créateur le décrivait ainsi : « Terrifiant, demi-ogre à la force titanesque, Ghorghor Bey semait la destruction à la tête de sa horde de pillards assoiffés de sang. La vision de son énorme monture venue des temps oubliés suffisait à glacer d’effroi les chevaliers les plus hardis. Derrière lui, il ne laissait que cendres et cadavres. » Bref, une belle bête. Une belle bête qui chevauche, festoie et massacre dans la plus belle, la plus ambitieuse, la plus farfelue des séries d’héroïc fantasy à la française : « Les Chroniques de la Lune Noire ». Dessinée par Ledroit le temps de cinq albums, repris depuis par Pontet puis par Angleraud, elles content les aventures d’une poignées d’aventuriers qui deviendront chefs de guerre, tous manipulés qui par un empereur dont la noirceur vaut bien celle de son collègue de « La Guerre des étoiles », qui par quelques démons particulièrement vicieux. « Les Arcanes de la Lune Noire » est une série parallèle dans laquelle Froideval et Ledroit, qui revient ainsi à ses amours passés, racontent la jeunesse des principaux héros de la Lune noire. Et commencent évidemment par Ghorghor himself. Apprenez donc, bonnes gens, que le futur fléau fut le fruit d’un viol. Celui de la douce, blonde et gironde Éléonore, victime d’un terrible ogre pillard (les pires). Et qu’il fut soumis aux brimades de ses petits copains dès son plus jeune âge. Ce qui, n’importe quel avocat d’assises vous le plaidera en deux coups les gros, explique évidemment tous ses débordements futurs. Comme d’habitude, Froideval manie l’outrance, l’humour potache, la violence rigolarde et la démesure avec un art du 99e degré à se taper les fesses par terre.
Le Parfum disparu
Années 50. Dans le 12e arrondissement, Edith, belle femme, la quarantaine, dirige l’agence Hardy, problèmes d’héritage, etc. Gaston Lecauchois, industriel, lui demande de retrouver un de ses jeunes chimistes disparus. Antoine Dubreuil travaillait sur un parfum destiné à masquer l’odeur repoussante d’une nouvelle pommade antiseptique. Edith et son secrétaire, Victor Mazero, vont enquêter des entrepôts de Bercy aux guinguettes de la Marne. Pour commencer… Car leurs investigations les mèneront sur la piste de produits révolutionnaires : les antibiotiques qui font saliver toutes les grandes puissances. Edith et Victor rencontreront, entre autres, des syndicalistes CGT pas commodes, une baronne frayant avec le Kominform soviétique et un Américain trop tranquille pour être honnête.
Greldinard – Première époque
Qui était donc Greldinard avant de devenir ce guerrier parfait, bras armé d’Haazheel Thorn, et que cache donc ce casque rouge qui jamais ne quitte sa tête ? Ce nouvel Arcanes est là pour vous raconter son histoire, du sombre mystère de sa naissance à sa rencontre avec Wismerhill dans Les Chroniques de La Lune Noire. Froideval narre le destin vertigineux d’un des personnages les plus énigmatiques de la série, avec un nouveau jeune prodige portugais au dessin, Manuel Morgado.
Restons calmes
Dans Restons calmes, tome 6 des histoires de Pico Bogue, Dominique Roques et Alexis Dormal nous donnent un aperçu de ce que peuvent être des vacances avec Pico et sa petite soeur Ana Ana, enfants terribles de la bande dessinée !
Dans ce sixième épisode, Pico, Ana Ana et Antoine, leur oncle, sont dans la voiture, direction la mer et les vacances… sans les parents ! Antoine a d’emblée une vision très claire de ce qui l’attend : des fous rires, des crises de toute sorte et beaucoup de sagesse enfantine. Et quand Pico et Ana Ana se retrouvent dans un bateau, évidemment, les choses tournent à la galère…
Restons calmes est le 6e volet de Pico Bogue, une série humoristique sur les enfants, pour les enfants… et leurs parents !
L’Honneur
L’Empire est à son apogée, aucune armée ne saurait lui faire face et toutes les terres connues sont désormais sous sa domination après la chute de l’armée du Moyen-Orient et sa mise à sac. Mais les soldats risquent de sombrer dans l’ennui et la lassitude de la victoire facile et l’Empereur décide d’envoyer la troupe d’élite loin, plus loin que le désert, à la recherche du bastion Omega coupé de sa base depuis des années. C’est là que la redoutable légion va finalement rencontrer le doute, l’obstination, la fraternité, la souffrance des corps et des âmes mais aussi la peur… Une trilogie étonnante qui revisite de façon moderne le péplum fantastique à la sauce Poisson Pilote. Inutile de se fier aux repères historiques, volontairement mis à mal par Merwan Chabane et Bastien Vivès, grande révélation de ces dernières années. Une odyssée singulière et innovante.
La Danse écarlate
Le village ORKH est paisible. Les jeunes mâles sont partis pour la guerre, laissant leurs famille en sécurité. Les enfants jouent au bord de la rivière et babillent gaiement jusqu’à ce que l’un d’eux s’inquiète dans son langage d’enfant: » Quoi n’est le broouis? ». Le broouis, c’est la calvacade furieuse des Fils de la lumière, commandés par Wismerhill. Et il ne fait pas bon se trouver sur le chemin de ces perfectionnistes qui trucident d’abord les veuves et les orphelins avant d’aller affronter les époux et les pères.
Car la guerre qui couvait depuis longtemps est désormais inévitable. De partout, les armées avancent vers le champ de bataille où, déjà Haazheel Thorn tient ses troupes prêtes.
Quant à Wismerhill, il a décidé de se rallier au terrible maître de la lune noire.
Les portes des enfers sont ouvertes.
Les quatre premiers tomes de cette saga d’héroïc-fantasy étaient sortis aux Editions Zenda. Publiées désormais sous le label Dargaud, ces fameuses chroniques redémarrent et nous plongent, à grand renfort d’images saisissantes et de personnages hallucinants, dans une histoire baroque et cruelle, pleine d’horreur et d’humour, dans un dessin comme dans le texte.
Nous notons entre autres un amusant clin d’oeil aux » Tontons flingueurs « , avec un grand bonhomme furieux qui « disperse » et « ventile » les terrifiants guerriers.