Yakari l’ami des castors

Lancée en 2009 dans une présentation inédite, la collection «Yakari et
ses Amis animaux» connaît un beau succès. Après «Yakari, l’Ami des
Chevaux», voici la mini-intégrale consacrée à «Yakari, l’Ami des
Castors». Derib et Job y rendent hommage à l’ingénieux petit peuple
amphibie, grand bâtisseur, fidèle complice, à coups de dents, à coups de
queue, des palpitantes aventures vécues par le courageux enfant sioux…
Cet ouvrage réunit en un format différent, les 3 albums suivants:
«Yakari chez les Castors», «Le Souffleur de Nuages» et «La Vengeance du
Carcajou». La prochaine mini-intégrale s’intitulera : «Yakari, l’Ami des
Ours». GROOOAA !


Intégrale Cubitus 3

Décidément, la parodie est une seconde nature chez Cubitus ! Nous venons de le voir revisiter l’Histoire et le cinéma dans ses nouvelles aventures. Ce 3e tome de l’Intégrale s’ouvre sur album hilarant qui le voit revisiter les grands classiques de la bande dessinée, sans jamais se départir d’une certaine distance débonnaire. Un trait de personnalité bien utile quand on a affaire à une boîte de conserve géante dotée de la parole… ou tout simplement à un chat irascible habitant de l’autre côté de la haie du jardin voisin !
Ce Tome 3 de l’Intégrale des histoires de Cubitus écrites et dessinées par Dupa, reprend les albums suivants : « L’Ami ne fait pas le Moine », « Cubitus et la Boîte qui parle », « Cubitus, chien sans Souci », « Cubitus, tu nous fais marcher».


Le Pavillon des plaisirs

L’histoire commence au début du XXe siècle, à Eschnapur, au coeur du Rajasthan.

Le Maharadjah, favorable aux Anglais, s’apprête à épouser Tamila. Même si elle est la fille d’un chef rebelle dont la tête est mise à prix et auquel elle a juré fidélité, le Maharadjah compte bien rallier sa promise à ses idées.

Mais la mère du Maharadjah ne partage pas ses convictions politiques. Elle compte sur Tamila pour influencer son fils. Il ne manque à la jeune fille qu’un atout essentiel : la connaissance des jeux de l’amour, qui permettent de « parvenir au coeur de l’homme par les sens ».

Une femme peut l’aider à atteindre cet objectif : Jade, la djinn. Au coeur du Pavillon des plaisirs, elle sera l’initiatrice de Tamila…

Après l’empire ottoman et l’Afrique, Jean Dufaux et Ana Miralles nous plongent dans les Indes mystérieuses, alors sous domination britannique, partagées entre tradition et modernité. L’amour et l’érotisme sont des armes au service des ambitions de pouvoir. Et le palais du Maharadjah, livré aux jeux dangereux de la trahison comme à la fièvre de la conspiration, semble être en proie à une étrange malédiction…


Cache-Noisettes

Dans la forêt du Loup en slip, l’heure est aux festins et aux emplettes.
C’est qu’à la fin de l’année, plus que jamais, la noisette est à la fête !

Tandis que tout le monde pâtisse à qui mieux mieux, Madame la chouette fait sa tournée de cadeaux. Elle offre au loup en slip un superbe hibou casse-noisette rouge pétard !
Ce soir-là, le loup s’endort ravi. Mais dans la nuit, un étrange bruit le réveille. Son hibou a pris vie ! Est-ce un rêve ? Est-ce un cauchemar ? Le mystérieux hibou entraine le loup vers la forêt interdite, un lieu des plus effrayants ! Le loup va devoir affronter mille dangers, parmi lesquels ses propres chocottes ! Car oui, les loups aussi ont des chocottes !

Wilfrid Lupano et Mayana Itoïz nous plongent, avec l’humour et la poésie propres à la forêt du Loup en slip, dans les travers de la consommation et de la surproduction (de noisettes).
Un album savoureux en forme de clin d’oeil au conte d’Hoffman, qui permet d’aborder, avec les plus petits, des questions sensibles telles que la culture intensive, les OGM, les conditions de travail des agriculteurs ou encore le prix des aliments.


Révélations

2122, quelque part en Amérique du Nord.

Le monde d’avant n’est plus qu’un lointain souvenir. Les derniers vestiges de la civilisation, recouverts par le sable, se sont presque effacés pour laisser place au désert.

Dans ce décor de fin du monde, un homme marche, accompagné par un géant. Puis il rejoint une communauté et demande à parler à son chef. Il lui annonce une prophétie : un jour, un homme sans visage viendra. Lui seul pourra mettre un terme à la souffrance humaine.

Cette communauté, c’est celle du jeune Joshua. En conflit avec son père, en butte aux morsures de l’amour et à l’emprise de la violence, il tente de trouver sa place. Il s’interroge sur ses origines et sur les étranges pouvoirs qu’il détient. Pour lui, l’heure de la révélation est imminente…

Dans ce deuxième volet d’une fresque de science-fiction en quatre tomes, Jaouen Salaün nous plonge au coeur d’un univers fascinant, entre rêve et cauchemar, entre Mad Max et Akira. Une fresque servie par un trait enchanteur, une imagination onirique et des couleurs éblouissantes.


L’Amazone

Elle s’appelle Vesper. On la surnomme « l’Amazone des chevaliers de Nyx ».

Vesper est une hybride, mi-humaine et mi-chimère. Elle parle la langue éthérée qui lui confère une puissance magique fabuleuse.

Une maîtrise de la magie qu’elle met au service du prince Crimson Nyx afin de repousser l’assaut des Sorajis et de sauver le royaume de Sylvaestris.

Ensuite, une nouvelle ère pourra commencer. Ensemble, Vesper et Crimson rêvent de bâtir un royaume dans lequel toutes les races vivraient en harmonie, à l’abri des discriminations.

Mais leur triomphe tourne court. Sur ordre de l’Ekklesia, ils sont jetés au cachot.
Tandis qu’un terrible supplice attend Crimson, Vesper est condamnée à avoir la langue tranchée… Mais de sa langue coupée va naître Zarak, un espiègle familier démoniaque aux capacités uniques.
Alors qu’elle ignore si Crimson est encore en vie, Vesper va tout tenter pour le sauver.

Prévue en six tomes et inspirée par le jeu vidéo Final Fantasy, la saga Vesper est la première série en solo de Jérémy, dessinateur de Barracuda d’après un scénario de Jean Dufaux et des Chevaliers d’Héliopolis, écrit par Alejandro Jodorowsky.
La parution de la série s’accompagnera de la sortie d’un jeu vidéo (PC), Vesper : Ether Saga, à découvrir sur http://www.ether-saga.com.


Noir burlesque 1/2

Années 1950.
Une chambre d’hôtel, la nuit.

Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s’appelle Slick et guète l’arrivée de Caprice, la femme qui l’a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger.

Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l’argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage.

Mais il s’est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu…

Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.


Lord Heron

En compagnie de Seamus, Sioban, la reine des Sudenne, rend visite à son oncle, lord Heron. Ce dernier leur raconte comment, en compagnie du père de Sioban, il avait été confronté au terrifiant Cryptos.

Sioban fait la connaissance de sa cousine, Aylissa, sur le point de se marier. Derrière son visage d’ange, celle-ci dissimule des emportements soudains. Certains prétendent même qu’elle serait folle.
Lors d’une promenade à cheval, Aylissa lui lance un défi : franchir la faille de Pathmoor. Sioban échoue. Elle est précipitée au fond d’un ravin. Accident ou piège tendu par Aylissa ?

Sioban ne doit la vie qu’à un homme du clan des O’Kallan. Ce clan qui, jadis, avait trahi les Sudenne, et dont les membres vivent depuis à l’écart du monde.

Mais cette rencontre inattendue changera le destin de Sioban. En affrontant le Niddhog, ce monstre issu des légendes maudites, elle détiendra désormais un pouvoir encore plus grand, conféré par le Harfingg…

Avec ce premier volume du quatrième cycle de La Complainte des landes perdues, magnifié par le graphisme de Paul Teng, Jean Dufaux plonge encore plus profond au coeur du destin de Sioban, cette femme légendaire qui n’a pas fini de nous révéler ses mystères…


La Bibliomule de Cordoue

Califat d’Al Andalus, Espagne. Année 976
Voilà près de soixante ans que le califat est placé sous le signe de la paix, de la culture et de la science. Le calife Abd el-Rahman III et son fils al-Hakam II ont fait de Cordoue la capitale occidentale du savoir.
Mais al-Hakam II meurt jeune, et son fils n’a que dix ans.
L’un de ses vizirs, Amir, saisit l’occasion qui lui est donnée de prendre le pouvoir. Il n’a aucune légitimité, mais il a des alliés. Parmi eux, les religieux radicaux, humiliés par le règne de deux califes épris de culture grecque, indienne, ou perse, de philosophie et de mathématiques. Le prix de leur soutien est élevé : ils veulent voir brûler les 400 000 livres de la bibliothèque de Cordoue.
La soif de pouvoir d’Amir n’ayant pas de limites, il y consent.
La veille du plus grand autodafé du monde, Tarid, eunuque grassouillet en charge de la bibliothèque, réunit dans l’urgence autant de livres qu’il le peut, les charge sur le dos d’une mule qui passait par là et s’enfuit par les collines au nord de Cordoue, dans l’espoir de sauver ce qui peut l’être du savoir universel.
Rejoint par Lubna, une jeune copiste noire, et par Marwan, son ancien apprenti devenu voleur, il entreprend la plus folle des aventures : traverser presque toute l’Espagne avec une « bibliomule » surchargée, poursuivi par des mercenaires berbères.
Cette fable historique savoureuse écrite par Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux, Blanc Autour, …) et servie par le trait joyeux de Léonard Chemineau (Le Travailleur de la nuit, Edmond, …), fait écho aux conflits, toujours d’actualité, entre la soif de pouvoir et la liberté qu’incarne le savoir.


Sousbrouillard

Sara ignore tout de ses origines. Elle n’a jamais connu sa famille.
Sur son lit de mort, la vieille tante qui l’a élevée lui confie l’unique indice en sa possession : la moitié déchirée d’un bracelet de naissance. Un mot y est griffonné, c’est un nom de lieu : Sousbrouillard.

Sara, en quête de son passé, laisse aussitôt derrière elle sa vie parisienne sans histoire. Elle se rend à Sousbrouillard, village un peu hors du temps, construit autour d’un lac sombre et mystérieux.

Après une petite période d’adaptation dans ce « désert au milieu de nulle part », Sara va commencer à y faire des rencontres.
Les habitants de Sousbrouillard lui racontent leurs propres parcours, « cabossés et rocambolesques », hauts en couleurs, tristes et émouvants.
Sara les écoute avec tant d’empathie qu’elle finit par en oublier sa propre quête.
C’est quand elle ne s’y attendra plus que lui sera révélé le noeud secret de toutes ces histoires et qu’elle comprendra d’où elle vient…

Derrière son apparente réalité, Sousbrouillard glisse peu à peu vers le conte philosophique et la fable poétique. L’album met en lumière notre besoin de faire partie d’une histoire, ainsi que l’importance de ces rencontres qui changent parfois le cours d’une vie.