La Route de Pointe Noire

Yann Calec a repris du galon dans la marine marchande : le voilà second d’un commandant despotique. Ce dernier meurt dans des circonstances mystérieuses au large des côtes africaines. Qui est l’assassin…? Ce titre entame le second cycle du fantastique thriller maritime qui comprendra deux albums.


Le Bras de fer

Le « Belle-Hélène » taille sa route le long de la côte africaine, et chaque jour qui passe le rapproche de sa fin. En effet, l’armateur Julien de Trichère n’a acheté ce vieux cargo pourri que pour le faire naufrager et toucher l’assurance. Le futur naufrageur est un ancien nazi parti cultiver sa nostalgie au Vénézuela. Le jeune commandant, Yann Calec, se doute de quelque chose, mais n’arrive pas encore à rassembler toutes les pièces du puzzle. Le second, René Floss, est dans la combine.

Calec a déjà perdu sa petite amie dans l’aventure, mais il ne sait pas encore que c’est Floss qui l’a assassinée, ni que son cargo va être torpillé. Jusqu’au moment où une jeune passagère clandestine, qui a écouté aux portes, le lui apprend. C’est alors que commence, entre Yann Calec, Floss et un courtier vénézuelien pour le moins douteux, un bras de fer qui va très mal tourner pour le jeune commandant : à la fin de l’épisode, il est mis hors-course pour dix-neuf ans, et le titre du troisième volet, le Bateau assassiné n’incite guère à l’optimisme.

C’est donc avec impatience que nous attendons la suite de cette aventure qui, à la clarté expressive du dessin et à l’efficacité discrète du scénario, ajoute les charmes du roman noir, les beautés de la mer, des bourlingueurs, de l’Afrique et, entre


L’Aigle foudroyé

Manipulé par Haazheel Thorn, l’archimage maître de la Lune Noire, Wismerhill le demi-elfe a pris la tête des immenses cohortes infernales qui s’apprêtent à mener l’assaut contre les forces de l’Empereur. Parcifal, dirigeant de l’ordre de la Justice, vassal de l’empereur, se tient dans une prudente neutralité, mais accepte d’accueillir en son royaume l’épouse et les enfants de l’empereur. Le grand combat peut commencer. Il sera le plus gigantesque jamais vu sur notre planète et se terminera par un duel à mort dans la salle du trône du palais impérial de Lhynn entre Haazheel, l’empereur, et Wismerhill, nouveau chef des seigneurs de la négation.


Coeurs de palmier

Samedi (le lézard rouge) et Dimanche (le lézard vert) lézardent (c’est normal) sur leur chaise longue, quand on les appelle pour aller au grand débat.

Voilà la teneur du grand débat : encore terrifiée par un monstre invisible (qui a disparu grâce à Samedi et Dimanche), la population de l’île vit retranchée sous terre, dans des caves moisies. Les jeunes en ont marre et veulent sortir de là, les vieux les traitent de morveux et de délinquants et suggèrent une réforme : on pourrait installer des guirlandes en crépon dans les caves les plus moisies, histoire d’améliorer l’ordinaire. Alléchant programme.

Se ralliant à l’avis de Dimanche —  » C’est cool de vivre dehors  » —, les jeunes sortent de leurs terriers et découvrent la liberté. Ce qui consiste à semer la pagaille et s’empiffrer de champignons suspects, pendant que Samedi tombe raide amoureux d’une fille à robe rouge. Alors que Dimanche est un bourreau des coeurs — le genre qui ne s’en fait pas —, Samedi s’empêtre sans cesse dans ce qui pourrait être sa devise : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. L’arbre du destin a beau lui prédire un avenir radieux — ils vont se marier, avoir 18 niards et vieillir ensemble dans des pulls en angora —, ça ne marche pas. Noué d’angoisse et de timidité, il se conduit comme un crétin avec la demoiselle, chaque échec se concrétisant par un éléphant qui lui tombe sur la tête. À force, le voilà en vrac, tout raplapla, gravement désespéré. Si bien qu’il se met à boire et envoie paître son copain Dimanche.

Pendant ce temps, la révolution continue…

Entre les affres de l’amour et les conflits de générations, cette aventure de Samedi et Dimanche est une belle histoire d’amitié entre deux  » coeurs de palmier  » qui ne peuvent pas se passer l’un de l’autre. Le tout débordant d’humour et de tendresse, aussi bien dans le dessin, hypersensible, que dans les dialogues, irrésistibles de drôlerie.


Ciseaux

Ce troisième album de Ken Games constitue la conclusion de cette trilogie machiavélique dans laquelle chaque personnage a de bonnes (ou de mauvaises !) raisons de ne pas révéler toute la vérite… qui n’est d’ailleurs pas toujours bonne à dire. Après Pierre et Thierry-Jean, les « meilleurs amis du monde », les auteurs s’attardent surtout sur le personnage d’Anne qui se révèle sous un jour inattendu… Un récit explosif qui a permis de révéler Robledo et Toledano, deux auteurs dont le travail a été salué par les libraires et la critique.


La Réplique inattendue

Dans cette nouvelle aventure de Jules, Bravo s’amuse à nous faire réfléchir sur le clonage humain. Il y a aussi un savant fou qui veut qu’on l’aime et des extraterrestres qui souhaitent planter des poivrons en Ecosse. tout cela n’est que très normal, nous sommes dans l’une des meilleures BD tout public d’aujourd’hui, et dans un classique de demain.


Ce qu’il faut de terre à l’homme

Ce qu’il faut de terre à l’homme est le nouvel album de Martin Veyron : une fable au thème universel et intemporel : la cupidité des hommes.

Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant… D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.


Épisode 4

Paul n’a toujours pas retrouvé son père, mais désormais il le sait vivant. Son savoir-faire dans le domaine de l’holographie lui permet de subvenir à ses besoins, et il peut ainsi parcourir la région à sa recherche. Mais d’autres êtres humains, particulièrement dangereux, mettent également tout en oeuvre pour repérer la trace de son père afin de récupérer l’argent que ce dernier leur doit. Le retour providentiel du Stepanerk déjoue leur plan, et la famille est enfin réunie…


DesSeins

Olivier Pont signe son grand retour à la BD avec 7 portraits de femmes magnifiques.

Sept histoires courtes magnifiquement racontées par Olivier Pont, l’auteur d’Où le regard ne porte pas. Une lycéenne mal dans sa peau; une femme au foyer qui, en 1968, va s’émanciper sur les barricades ; la responsable d’une petite boutique de sous-vêtements qui lutte contre les grandes enseignes ; une femme qui décide de poser nue comme modèle pour une raison très personnelle ; etc.
Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels.

Des histoires pleines de douceur et de vérités.


ou le destin d’un esclave modèle

1830, Afrique noire. Atar Gull, un superbe esclave, est chargé sur le bateau du capitaine Benoît pour être vendu aux Antilles. Son prix est élevé : c’est le fils d’un roi, un athlète, un guerrier… Son histoire nous entraînera des soutes d’un négrier jusqu’à la Jamaïque, des marchés aux esclaves au coeur des plantations ; son destin sera tragique… Fabien Nury et Brüno signent une incroyable fresque flamboyante, une aventure sidérante à mille lieues des poncifs mélodramatiques, un superbe album de 88 pages qui vous hantera bien longtemps après l’avoir refermé.