Norman K. Barron dirige une petite équipe de MEDIACOPS des policiers tout en muscles, toujours dans les coups les plus spectaculaires et bardés de caméras permettant à des millions de téléspectateurs désoeuvrés de les suivre en direct 24 heures sur 24 dans leurs dangereuses investigations. Sa nouvelle équipière, Oshii Feal, sera-t-elle en mesure de l’aider à neutraliser « le Triangle rouge », l’un des plus cruels serial killers de l’histoire ?
Un nouveau massacre vient d’être perpétré par un monstre que les médias appellent « le Triangle rouge ». Comme d’habitude, les victimes ont été massacrées avec une sauvagerie inouïe et le mystérieux tueur semble doté d’une force colossale. On pense même qu’il est truffé de nanomachines militaires développant considérablement les capacités physiques.
A la grande satisfaction de la chaîne de télé qui l’emploie, c’est l’enquêteur vedette Norman K. Barron qui va se lancer en direct à la poursuite de ce redoutable criminel. L’audimat promet de grimper d’autant plus haut que Barron a une revanche personnelle à prendre sur cet ignoble tueur : celui-ci a en effet exterminé l’équipier que la star des policiers considérait comme un frère.
La jeune Oshii Feal, qui va désormais le seconder, sera-t-elle à la hauteur ? Neutraliser « le Triangle rouge » ne sera pas une mince affaire… Pour Oshii, cette promotion est l’occasion de montrer qu’elle est aussi capable d’être une star et elle est bien résolue à saisir sa chance. Mais voici que l’enquête s’avère plus complexe que prévu. Le tueur a l’air d’un super-héros issu d’un film d’horreur ou d’une BD fantastique et s’en prend à l’élite médiatique.
Un psychopathe vengeur qui tuerait des pervers ? Cela ne colle pas avec les massacres précédents ! Oshii découvre en outre qu’être une célébrité du petit écran, livrée aux regards de millions de gens, n’est pas un statut enviable. D’autant que cette trame un peu déjà-vu n’est faite que pour faire vibrer le public.
Car les initiés, eux, savent qu’elle est bidouillée en permanence par des experts en marketing… Pour que ce qui est réel soit toujours plus excitant !!
Hiver 1936. L’Espagne est en pleine guerre ; les Républicains s’opposent aux Nationalistes de Franco. Désireux de soutenir le gouvernement espagnol, Staline fournit plusieurs chasseurs de type « Mosca » aux Républicains. Roman Kapulov est l’un des aviateurs envoyés par la Russie et remporte victoire sur victoire, ce qui lui vaut le surnom d’« El rey de las Moscas ». Intervenant alors que des religieuses se font brutaliser par des soldats espagnols, Roman rencontre la belle Lulia Montago, jeune milicienne que sa réputation précède. Il ne faut qu’un seul regard pour que Roman et Lulia tombent éperdument amoureux. Mais cette Espagne n’est certes pas propice à l’amour ; entre trahisons et complots, intérêts stratégiques soviétiques et nazis, on ne sait plus très bien sur qui on peut réellement compter… Les sentiments de Roman et de Lulia seront-ils assez forts pour pouvoir survivre à l’horreur de la guerre ?Mais cette Espagne n’est certes pas propice à l’amour : entre trahisons et complots, intérêts stratégiques soviétiques et nazis, on ne sait plus très bien sur qui on peut réellement compter… Les sentiments de Roman et de Lulia seront-ils assez forts pour pouvoir survivre à l’horreur de la guerre ?
Planète Terre, dans un présent proche… La race des vampires a fait de l’homme un animal traqué et a réduit l’humanité au rang d’espèce protégée. Seuls quelques individus résistent encore… Dans une ville aux mains des vampires se joue le quatrième et dernier acte de cette tragédie fantastique conduite par Jean Dufaux & Enrico Marini.
D’étranges alliances se nouent entre Rapaces, Humains et Vampires qui tendent toutes vers un seul et ultime but : la résolution des conflits entre forces de vies et forces de mort. Les sous-sols de la ville grondent ; un souffle nouveau remonte des profondeurs ; la peur peu à peu s’efface et fait place au courage et au combat.
C’est un album rugissant et plein d’action que signent ici Dufaux et Marini. Les scènes de carnages répondent intensément aux tractations les plus sordides. Les fils livrent leurs pères, les traîtrises se succèdent les une aux autres dans une atmosphère des plus méphitiques.
Un album Faustien, qui confirme si besoin était le talent magistral de Dufaux & Marini.
Le routier Gipsy participe à une opération humanitaire en Amérique centrale. A la frontière de son pays de destination, il est arrêté par des infirmières des services de santé de l’armée. Celles-ci ont pour mission de préserver les arrivants d’une épidémie qui ravage la région..
Comme tous les camionneurs se présentant à l’entrée de cette république tropicale, Gipsy est vacciné contre » Le Rire Aztèque VI « , le virus mortel qui dévaste le pays et se manifeste par un rictus monstrueux et des crises de folie meurtrière. La contagion s’étend d’autant plus que les convois transportant les vaccins sont régulièrement attaqués par la mafia locale. A la première ville étape, le comité d’accueil est des plus macabres : déguisés en squelettes hilares, des danseurs se suicident en se jetant sous les roues des camions et des morts vivants à demi putréfiés agressent les routiers. Tous les habitants sont atteints par le terrible mal. Atterrés, Gipsy et ses collègues s’empressent de fuir l’endroit. Sur la route, les rencontres s’avèrent toutefois de plus en plus inquiétantes. Même les gosses ont l’air suspect ! C’est grâce à trois de ces enfants que les camionneurs retrouvent pourtant l’un des leurs tombé dans un ravin.
Tandis qu’ils se portent à son secours sans se douter que l’accident est un traquenard dressé avec la complicité des gamins, surgit une bande de mafiosi qui mitraillent les chauffeurs et s’emparent des véhicules. Bien que laissé pour mort, Gipsy n’a cependant pas dit son dernier mot..
Soumis aux malfrats et apparemment contaminés par le virus, les gosses ont-ils aussi dit leur dernier mot ? Gipsy serait-il le témoin à éliminer d’un attentat bactériologique ? Une livraison mouvementée où la stupeur attend le lecteur à chaque tournant de route.. et de page.
Il a trahi. Marcus doit se rendre à l’évidence : Arminius, qu’il considère comme son frère, prépare une rébellion contre Rome, la cité qui leur a tout donné. Deux hommes, deux destins, une amitié déchirée et l’Histoire qui avance, inéluctablement. Dans ce livre IV des Aigles de Rome, Enrico Marini fait du récit historique une époustouflante aventure humaine, riche et tragique, et son dessin réaliste nous plonge au coeur des tourments des héros et des soubresauts du règne d’Auguste.
Allemagne, 1945.
Les troupes américaines traquent les derniers soldats ennemis.
Dans leurs rangs, un homme n’a pas fait le deuil de son passé.
Ancien cireur de chaussures sur les trottoirs de New York, un Bootblack, il est né sous le nom d’Altenberg, mais il préfère qu’on l’appelle Al Chrysler.
Pour oublier l’horreur de la guerre, Al se refugie dans ses souvenirs, à l’époque où il n’était qu’un gamin des rues de Manhattan.
Avant de s’engager, il a passé dix années en prison. Aujourd’hui, il a 25 ans. La femme de sa vie, Maggie, n’est plus qu’un reflet dans sa mémoire. Tous ses copains sont morts. Tous, sauf un, « Diddle Joe », qu’il revoit sur le front. Leurs retrouvailles seront brutales : Al découvre que « Diddle Joe » les a trahis…
L’auteur de Giant signe le second volet d’un diptyque émouvant, qui procède par flashbacks et qui offre une plongée fascinante dans un New York mythique et onirique. Comme le dit Maggie, « Nos rêves nous appartiennent, et personne ne pourra jamais nous les enlever… »
Que sait-on réellement de Betty Barnowsky, la jolie rousse qui accompagne XIII dans ses aventures ?
Joël Callède et Sylvain Vallée créent l’événement en dévoilant un pan méconnu de sa vie, juste après Rouge Total jusqu’à son mariage avec Armand de Préseau.
Obligée de retourner dans l’enfer de la jungle du San Miguel en compagnie de Carrington, Betty tombe aux mains de SPADS déserteurs, restés fidèles à Mac Call. Dans cette nouvelle épreuve, Betty retrouve ses réflexes de femme d’action, mais doit aussi faire face à un enjeu bien plus dramatique, car elle cache au fond d’elle un lourd secret qui la lie pour toujours à… XIII !
Dans ce dernier de la série historique Double Masque, Jean Dufaux et Martin Jamar multiplient les rebondissements : Bonaparte deviendra-t-il Napoléon ? Dans la nuit qui précède son Sacre, en novembre 1804, les conspirateurs s’affairent. Mais tout se décidera à nouveau dans l’ombre des bas-fonds : l’Écureuil déjoue le complot tandis que la Fourmi, décidé à prendre en main son destin, va à la rencontre de la Berbère. Au matin, la France aura un nouvel Empereur et les cloaques risquent bien d’avoir un nouveau maître…
Le rideau est à peine retombé sur « l’affaire du coffret » que le Premier Consul Bonaparte se voit de nouveau contraint de faire appel aux services de « la Torpille » pour éviter un scandale.
En effet, « la Fourmi », le maître des bas-fonds parisiens, a mis la main sur les lettres enflammées que le Second Consul Cambacérès adressait à son jeune amant.
Il menace maintenant de les divulguer et le temps est compté. D’autant qu’à en juger par la piste sanglante qui balise les premiers pas de son enquête, « la Torpille » n’est pas seule sur le coup…
Sous la plume du dessinateur Milton, Dottie est devenue Poison Ivy, la pin-up qui fait rêver tous les G.I. du Pacifique. La guerre finie, elle retrouve une vie normale aux côtés de son mari Gary Powers. Mais ça ne dure pas : Gary, qu’elle croyait pilote d’avion météo, est un agent de la CIA. Et le jour où son U2 est abattu au-dessus de l’URSS, il désobéit aux consignes de suicide et tombe vivant aux mains du KGB.
Dottie n’en a pas fini avec son passé : le milliardaire Howard Hughes, amoureux fou de Poison Ivy, a décidé de porter ses aventures à l’écran avec Dottie dans le rôle principal. Et la voilà obligée de se plier à ses fantasmes. D’autant plus qu’il a un sérieux atout dans sa manche : en échange de sa » gentillesse « , il peut faire quelque chose pour son mari, dont le procès a lieu à Moscou.
En effet, par » humanité socialiste « , Gary est condamné à dix ans de détention – un verdict d’une clémence exceptionnelle. D’où son inquiétude : qu’a fait Dottie pour obtenir ça ? Et que va-t-elle faire encore pour obtenir la libération qu’elle lui a promis ?
Pendant ce temps, le colonel Rudolf Abel, citoyen américain irréprochable, cherche à faire la peau d’un certain Hayhanen qui connaît sa véritable fonction : chef de tous les réseaux d’espionnage communistes au USA.
Mais au retour de Moscou, l’avion de Dottie s’écrase. On compte une centaine de victimes, et elle reste introuvable. Ce qui agace énormément Howard Hughes…
Voilà Dottie plongée en pleine guerre froide, dans des aventures inspirées d’une affaire d’espionnage qui défraya la chronique en 1960. Le tout servi par un dessin solide et un sens romanesque très sûr, fonctionnant à deux niveaux de fiction, puisque Milton continue de dessiner les aventures parallèles de Steve Canyon – ce qui lui vaut les pires ennuis avec un tas de gens.