À la croisée du polar noir et de l’histoire d’amour, Le Client de Zidrou et Man narre avec sensibilité une histoire dure se déroulant dans le milieu de la prostitution.
Le Client, Augustin Mirales, infiltre le milieu de la prostitution pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux, une fille de charme équatorienne, nommée Maria-Auxiliadora Alaya. Après une tentative de fuite du « Paraíso » où elle travaillait, celle-ci a été transférée dans un autre night-club. Augustin, client tenace et très épris, va jusqu’à kidnapper la fille du propriétaire du club de prostituées pour obliger ce dernier à retrouver celle qu’il appelle « son ange déchu ». Augustin aura-t-il assez de sang-froid pour affronter ce milieu hostile et crépusculaire ? Retrouvera-t-il sa bien-aimée ?
Barcelone de nos jours. Jazz Maynard et son ami Teo sont ligotés sur des chaises, dans une pièce sordide. Ils ne savent pas pourquoi ni qui les détient. Mais Jazz sort à peine d’une aventure dangereuse. Trois jours plus tôt, à New York, sa soeur, qu’il n’avait plus vue depuis dix ans, lui a fait parvenir une lettre désespérée, un appel au secours, et Jazz n’a pas hésité à pénétrer dans le repaire d’une bande de mafieux pour libérer Laura de ses proxénètes…
Suite à sa dernière mission exemplaire (voir L’Ange de Malte), Vince, jeune recrue du service de protection et des renseignements extérieurs de la Curie, se voit invité à rejoindre le très secret Corps des Janitors. Ils sont 12 dans le monde à faire partie de ce service spécial de l’Église. Ils ne se connaissent pas. Ils ne peuvent pas se rencontrer. Trias, le troisième Janitor, vient de disparaître. Vince va reprendre sa place devenue vacante..
Sa première mission est d’accompagner et de surveiller deux prélats lors d’une réunion parallèle au Forum économique mondial de Davos, qui réunit les acteurs les plus influents des marchés boursiers mondiaux. La nouvelle tombe en plein dîner : une usine iranienne utilisant l’énergie atomique a été bombardée. La riposte a été immédiate. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont visés. Une quasi Troisième Guerre mondiale est déclenchée. La BBC, CNN, TF1, le TSR,….toutes les chaînes retransmettent aux convives des images du chaos.
Vince observe la panique générale. Il y a quelque chose qui le perturbe au-delà des images terribles qui défilent… Mais quoi ?
À la veille de l’An Mil, le feu du ciel se déchaîne sur la Terre et la plonge dans une nuit éternelle. Les villes sont rayées de la carte. Les humains se réfugient dans des grottes. Le temps de l’Obscure est venu…
Quelques milliers d’années plus tard, tandis que le soleil est réapparu, la vie reprend enfin ses droits. Mais les savoirs anciens ont disparu. Pour survivre, des clans nomades se forment et se partagent les territoires et les ressources selon des règles établies.
Un homme, Primus, a trouvé le moyen de faire pousser une plante, l’engrain. Sa découverte permettrait aux siens de ne plus jamais connaître la faim. Mais elle remet en cause la coutume et le pouvoir des autres clans…
À la mort de Primus, il appartient à sa fille, Elaìne de Moòr, de prendre en main le destin de son peuple et de le préserver de la destruction.
1831. Parti de Londres, Alexander Martin débarque à Bombay pour y rejoindre l’Indian Political Service (I.P.S.) dont le rôle est d’aider l’Honorable Compagnie des Indes à développer ses affaires… C’est-à-dire d’empêcher les autres états d’Europe de s’installer sur le continent indien dominé par les Britanniques. L’arrivée du nouvel agent ne semble guère enchanter ceux qui sont en place depuis longtemps et dont le souci principal est d’augmenter leur fortune personnelle en spoliant et asservissant les indigènes. Alexander s’y fait cependant quelques relations. Guidé par le journaliste David Baltimore, il découvre les étranges croyances locales. Intrigué par la présence d’un Européen au milieu d’un groupe d’Hindous pratiquant leurs rituels, le journaliste le suit afin de l’identifier. Alexander le retrouve quelques instants après, agonisant sous l’effet de la morsure d’un cobra…
Mais voici que malgré la gravité de son état, David Baltimore disparaît. D’autres mystérieuses disparitions surviennent ensuite dans la communauté d’expatriés anglais ! Pressé de régler ce problème, l’I.P.S. décide d’accuser aussitôt un concurrent de l’Honorable Compagnie des Indes. Le capitaine de la Compagnie portugaise Sao Mateo fera un coupable idéal. C’est toutefois compter sans l’honnêteté de l’agent Alexander Martin qui répugne à faire arrêter un innocent…
Deux ados, Jon et Jasper, s’échappent souvent du vaisseau le « Vagabond » pour surfer sur les vagues d’Océania. Cette fois-ci, ils sont surpris par un tsunami. Jon disparaît sous le tapis de feuilles qui compose la surface de l’océan. « Nul ne revient jamais des profondeurs d’Océania », ont toujours prétendu Edern, le grand-père de Jasper, ainsi que tous les habitants du « Vagabond ».
Mais ce n’est pas ce que raconte le capitaine du « Poséidon » sur lequel Jasper a été recueilli et… aussitôt emprisonné. Une femme, aussi belle que malfaisante, décide que Jasper est un espion à la solde des terroristes qui ont enlevé la fille de l’Impérator, son maître. Elle veut le faire parler. Suite à un tir d’artillerie, le dirigeable à bord duquel les terroristes se sont enfuis avec la princesse a dérivé et fait naufrage. La femme jure de le retrouver. Dans les profondeurs d’Océania, Jon, blessé, a trouvé refuge auprès de la jeune et jolie Tania. Au cours d’une de leur balade dans les arbres sous-marins, les deux nouveaux amis découvrent l’épave du dirigeable.
1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah.
La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l’esclavage n’est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l’école si la jeune Sarah reste admise.
Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage. Nassées au coeur d’une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d’un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu’elles incarnent et de la haine qu’elles suscitent dès lors qu’elles ont le culot de vouloir s’élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l’affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d’avoir violé la loi, sera emprisonnée…
La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s’est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires.
Madrid, 1848. Don Vega, héritier d’une riche famille californienne, reçoit une lettre lui annonçant le décès de ses parents. L’auteur du courrier, le père Delgado, l’incite à rentrer « dans les plus brefs délais ».
À son retour, Don Vega découvre que le domaine familial est désormais géré par un ancien général, Gomez. Celui-ci s’appuie sur Borrow, une brute sadique et sans scrupules, pour mettre la Californie en coupe réglée en rachetant des terrains à bas prix afin de les revendre plus cher.
Des peons ont le courage de se révolter. Le visage couvert d’une cagoule, ils se réclament d’« el Zorro », un mythe populaire local. Le peuple les voit comme des héros. Don Vega décide de suivre leur exemple : il revêt un costume noir et est bien décidé à faire payer les spoliations commises envers sa famille. La légende de Zorro est en marche…
Le personnage de Zorro renaît de ses cendres dans cette relecture enthousiasmante d’un classique de la culture populaire, né en 1919 dans un roman de Johnston McCulley avant d’être immortalisé par le cinéma et la série télévisée de Walt Disney.
Le 18 avril 1955, Albert Einstein passe de vie à trépas. Pour la science, c’est une perte terrible. Pour Thomas Stolz, médecin chargé de l’autopsie, c’est une chance inouïe. Il subtilise le cerveau du savant afin de l’étudier. S’il perce ses mystères, il connaîtra la gloire…
Le problème, c’est que le corps d’Einstein le suit !
Privé de cerveau, Albert continue à bouger, à marcher, à parler. La perspective de comprendre le fonctionnement de ses neurones l’excite au plus haut point. « Formidable ! On va faire ça ensemble, tous les deux ! », dit-il à Stolz.
Reste à trouver un laboratoire à l’abri des regards. Ce qui n’a rien d’évident quand on a le FBI aux trousses…
Après le succès de Pereira Prétend et de Malaterre, Pierre-Henry Gomont change de registre. Il nous entraîne dans un road movie échevelé et drolatique, inspiré par la véritable destinée du cerveau d’Einstein. Menée tambour battant, cette histoire rocambolesque et burlesque, servie par un dessin épris de liberté, est aussi une réflexion passionnante sur la complexité de l’âme humaine.
C’est l’histoire d’un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D’un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l’autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux.
Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu’elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres… jusqu’à sa source.
Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu’auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu’il recompose savamment au travers de scènes distinctes… et pourtant indissociables les unes des autres.