Big Bunny

Faites vos jeux, rien ne va plus !

Virée du casino appartenant au caïd Gus Greenbaum, Dottie s’est mise au service d’Hugh Hefner, le patron de Playboy, empire aux mille femmes dont la devise est : ‘ Votre bien le plus précieux est votre petite queue de coton. Vous devez veiller à ce qu’elle soit toujours blanche et soyeuse… ‘

Tout un programme.

Évidemment une cohorte de malfaisants veulent la peau d’Hugh. En particulier un brun teigneux qui n’a pas hésité à étouffer Angie, adorable petit lapin blond dont la queue de coton n’est plus blanche ni soyeuse. Hugh est à l’enterrement de sa Bunny. Le brun teigneux et son flingue aussi. Dottie, d’un coup de savate, empêche le tueur d’exécuter son contrat. Elle est ensuite aidée par Snake Eyes, pro du double-deux au lancé de dés, tueur galonné juste de retour du Vietnam et ex petit ami d’Angie. Le genre de type à ne pas mettre en colère. Et là, Snaky se sent très, très en colère…

Faites vos jeux, rien ne va plus !

Dottie, la femme sans homme, va se sentir pour une fois des titillements partout au contact du beau joueur. Leurs épidermes auront juste le temps de faire connaissance avant que les ennuis ne déboulent en rafales. Entre les nanas qui lui veulent beaucoup de mal et les mecs qui lui veulent beaucoup trop de bien, Dottie devra slalomer tout en finesse. Snake Eyes l’abandonnera pour tenter de réaliser son rêve : loger une balle dans la belle tête de Jane Fonda. Il l’a loupée au Vietnam d’un cheveu alors qu’elle faisait ami-ami avec les BoDoïs du Vietcong. Cette fois, lors d’une manif pacifiste et naturiste menée par l’actrice vêtue de ses seules convictions, il pense avoir une seconde chance. Et quand Snaky a une idée en tête…

Faites vos jeux, rien de va plus !

Yann mêle les intrigues en orfèvre dans cette histoire bourrée de clins d’oeil aux années soixante. Ses beautés blondes ou brunes savent être méchantes comme des teignes ou fondantes comme des fruits bien mûrs. Le dessin de Berthet, d’une classe folle, ajoute à la fascination.

Leurs jeux sont faits, tout va très bien ! Contrairement aux deux trilogies précédentes, cet épisode se conclut au deuxième album. La charge concoctée par Yann le dynamiteur étant la même, l’impact n’en est que plus dévastateur.


La Mondaine – tome 1

Après le succès de Lydie, Zidrou et Jordi Lafebre se retrouvent à « la Mondaine », dans le Paris des années 30 ! Ce diptyque peint le quotidien de la brigade des moeurs : le jeune inspecteur Aimé Louzeau est initié aux infiltrations et planques pour débusquer les secrets bien utiles aux hautes sphères de l’État. Mais la police aussi a ses secrets et Aimé, fils d’un prêtre défroqué, n’est pas en reste… L’univers de Maigret n’est pas loin avec, en plus, un zeste d’humour incisif et d’inoubliables scènes cocasses !


Le Combat final

Cinquième tome de Nanami d’Amélie Sarn et Nauriel : Nanami est une collégienne qui se retrouve projetée dans un monde fantastique, sous les traits de la princesse Akata. Par amour, Robinson affronte les monstres gardiens du livre pour sortir Nanami de sa léthargie. Mais une fois guérie, Nanami n’est pas au bout de ses peines : encore faudra-t-il aider Matéo à reconquérir son trône dans le monde parallèle…

Ce cinquième album est le dernier de Nanami, une belle série fantastique qui ravira les adolescentes férues d’aventure.


Flying Dottie

Subtil mélange de glamour et d’humour, Pin Up nous entraîne dans la société américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Les autorités militaires ont besoin de remonter le moral de leurs troupes et font appel à un dessinateur de BD (un certain Milton Caniff…) qui imaginera la plantureuse Poison Ivy. Ces comics fantaisistes et nationalistes ont un effet inespéré sur le moral des GI’s…


Remember Pearl Harbor

Subtil mélange de glamour et d’humour, Pin Up nous entraîne dans la société américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Les autorités militaires ont besoin de remonter le moral de leurs troupes et font appel à un dessinateur de BD (un certain Milton Caniff…) qui imaginera la plantureuse Poison Ivy. Ces comics fantaisistes et nationalistes ont un effet inespéré sur le moral des GI’s…


Les Yeux noirs

Quand il était môme, Tsagoï s’arrangeait toujours pour rater l’heure du violon, dans son taudis. Il préférait se castagner avec le boiteux. Et il rêvait d’un camion, tandis que son cousin Mirno rêvait d’épouser Miléna et de devenir riche.

Vingt-cinq ans après, alors qu’ils se retrouvent à la frontière tchèque, le « petit » (environ deux mètres) Tsagoï est au volant d’un camion plein de caviar slovaque réputé immangeable, et Mirno, sapé comme un milord, paie des manteaux de fourrure à Miléna. Lui, il transporte simplement un petit congélateur plein de trucs mystérieux.

Et ce jour-là, c’est la finale du championnat du monde de foot, tous les flics sont scotchés devant la télé, et tout le monde en profite : les mafieux russes, les paumés de tout poil, et Mirno. Ce qui nous donne une journée qui débute mal, continue mal aussi, et ne finit pas très bien.

Dans une atmosphère de fin du monde, avec cadrages extrêmes et lumières glauques – ce qui n’empêche pas l’humour -, Smolderen et Marini nous servent une histoire pleine de bruit et de fureur à lire en écoutant une bonne musique tzigane – les Yeux noirs, par exemple.


La Vengeance du Comte Skarbek – Intégrale complète

Le XIXe siècle : son histoire avec les guerres napoléoniennes, sa musique avec Frédéric Chopin, sa littérature avec Alexandre Dumas et sa peinture avec Louis Paulus, ou plutôt Grzegorz Rosinski. Le diptyque de La Vengeance du Comte Skarbek enfin réuni en intégrale pour être lu comme il se doit : tel un feuilleton d’un journal de l’époque qui retrace le procès intenté à un marchand d’art pour escroquerie et qui, à chaque page, nous offre de nombreux rebondissements. En prime, le carnet de croquis du procès et des esquisses inédites de Paulus-Rosinski.


Deux Mains d’Or

Nous sommes en 1843. La Vengeance du Comte Skarbek raconte, dans un diptyque formidablement mis en scène par Grzegorz Rosinski, les tribulations romanesques d’un peintre, Louis Paulus, de retour d’exil.

Sous l’identité du Comte Skarbek, le peintre revient à Paris pour confondre un célèbre marchand de tableaux, Daniel Northbrook. Pour ce faire, il usera des « talents » de son ancienne muse, la belle Magdalène.

Flash-back et témoignages ponctuent le procès plein de rebondissements qui s’étalera sur les deux albums. On ne s’attend pas à un tel dénouement, qui mêle fiction et réalité, revisite même l’Histoire et fait tomber les masques de la plus surprenante des façons. Du grand art !

Un passionnant thriller romanesque dans la lignée des grands feuilletons populaires de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas. La Vengeance du Comte Skarbek est une fiction rigoureusement documentée, qui dépeint avec réalisme la société parisienne et l’univers des artistes romantiques du 19e siècle.

Un scénario captivant et troublant d’Y. Sente, l’auteur pour Juillard de «La Machination Voronov» et «Les Sarcophages du 6e Continent» («Blake et Mortimer»). G. Rosinski s’essaye à une nouvelle technique de dessin et de mise en couleur plus proche de la peinture.

Un nouveau tournant pour le dessinateur de «Thorgal» et «Western» pour J. Van Hamme et de la « Complainte des Landes perdues » pour J. Dufaux. Une histoire en deux albums grand format.


Le Trésor

Comme Jade, qui fut la sulfureuse favorite du sultan d’Istanbul avant de devenir son aïeule, Kim Nelson détient maintenant le pouvoir magique qui lui livrera le secret d’un fabuleux trésor disparu comme par enchantement. Ce sésame ouvre, aux confins d’un désert, une bien étrange salle des coffres…

Accompagnée de Malek, le jeune Turc dont elle s’est éprise et qui l’a protégée tout au long de son initiation aux sortilèges de l’Orient, la jeune Anglaise Kim Nelson s’est engagée dans le désert afin d’y retrouver le fabuleux trésor mystérieusement disparu que le sultan d’Istanbul voulait offrir aux Allemands pour financer leur armement à la veille de la Première Guerre mondiale. L’accompagne également l’aventurier Amin Doman. Selon lui, la clé du secret de la cachette se trouvait dans le journal intime que la jeune femme a hérité de Jade, la favorite du sultan devenue sa grand-mère. Kim n’a de cesse de connaître toute la vérité sur celle qui fit succomber son grand-père par de subtiles manoeuvres érotiques.

Grâce à la puissance de l’hypnose, elle a pu revivre le destin brûlant de Jade. Elle a pu remonter dans son intrigant passé, jusqu’à l’intérieur du troublant harem où sa beauté fatale envoûtait et où elle régna avant de s’enfuir avec Lord Nelson. Elle a pu surtout, au terme d’un torride parcours initiatique qui a libéré des pulsions enfouies au plus profond d’elle, découvrir des vérités dont celle sur le fameux trésor. Ce trésor, seule Jade a pu l’approcher.

Tous ceux qui ont tenté de se l’approprier n’en sont pas revenus. Investie des pouvoirs magiques de Jade, Kim détient à son tour la formule qui y donne accès. Soudain se lève une violente tempête qui dresse devant elle et ses compagnons comme un mur de sable. Une première faille leur permet de le traverser. Puis, une seconde porte leur ouvre une caverne au creux de laquelle siège un curieux banquier, gardien d’une série de coffres dont les numéros semblent être ceux d’une loterie dangereuse…


Leçon de ténèbres

Los Angeles, 2044. La retransmission des premiers pas d’un homme sur Mars est interrompue par l’annonce de violentes émeutes en ville. Se prétendant les garants de la mémoire des Indiens, des extrémistes exhortent à la guerre civile et saccagent les beaux quartiers. Appelée à protéger les clients d’un luxueux centre commercial, la Special Rescue Section est entrée en action, entraînant Ian dans la bagarre.

Comment va réagir cet androïde ultra-sophistiqué dans cette situation toute nouvelle pour lui ? Né des travaux de l’Artificial Intelligence Research Institute (AIRI), Ian (Intelligence artificielle neuromécanique) est l’androïde le plus perfectionné qui soit. Son cerveau informatique lui permet d’exploiter lui-même toutes les informations qui lui sont transmises. Ce qui le rend presque aussi raisonnable qu’un humain.

Pour parfaire ses performances, il a été doté de terminaisons nerveuses qui remplissent les mêmes fonctions que chacun de nos cinq sens. Enfin, on a emballé toute cette machinerie dans un corps athlétique de play-boy. Hélas, « nobody is perfect ! » Ian est parfois sujet à des hallucinations sans doute dues à des courts-circuits électroniques. Testées lors du sauvetage d’un bathyscaphe coincé au fond d’une décharge sous-marine d’ogives nucléaires, les capacités de Ian se sont néanmoins avérées positives. Cette périlleuse opération était menée par la SRS (Special Rescue Section).

Son commandant a invité toute l’équipe chez lui, à Los Angeles, pour assister aux premiers pas d’un homme sur Mars. Mais la retransmission de l’événement est soudain interrompue par l’annonce de violentes émeutes en ville. Se prétendant les garants de la mémoire des Indiens, des extrémistes exhortent à la guerre civile au nom de tous les exclus d’Amérique et saccagent les beaux quartiers. Appelée à préserver d’un massacre les clients d’un luxueux centre commercial, la SRS est entrée en action, entraînant Ian dans la bagarre.

Quel sera son comportement dans cette situation toute nouvelle pour lui ? Craignant des réactions désastreuses, Joseph Remsky et Claire Neyman, ses concepteurs, guident le robot de leurs instructions. Malgré sa force et son intelligence hors-normes, Ian ne peut toutefois résister longtemps à la multitude et à la rage des assaillants… Y aura-t-il quelqu’un pour sauver Ian et si les androïdes sont aussi mortels que les humains, y a-t-il un au-delà pour eux ?

Les émeutiers s’acharnent-ils à détruire un symbole de la richesse ou sont-ils motivés par d’autres obscures raisons à faire le siège d’un édifice sans aucune portée stratégique ?