A la recherche de la licorne – Intégrale complète

Enfin la réédition en intégrale de la trilogie A la recherche de la Licorne.

Une grande épopée historique : au XVème siècle, l’homme de confiance du connétable de Castille, Juan de Olid, est envoyé par le roi Enrique IV de Castille à la recherche d’une licorne. Sa mission : rapporter sa corne, antidote universel et aphrodisiaque pour ce roi « impuissant »… Juan de Olid devra pour cela atteindre les plaines d’Afrique accompagné d’une jouvencelle, seule arme pour amadouer cet animal fantastique…


Alan Smith

Il s’appelait Alan Smith. Il avait 23 ans. Étudiant brillant, il avait la vie devant lui… mais certains en ont décidé autrement. Officiellement, il est mort en héros pour son pays, au Viêtnam. Officieusement, l’histoire est tout autre, mais tout aussi douloureuse : traumatisé par le carnage de la guerre, Alan avait déserté. Cet album raconte enfin les dernières semaines de la vie du fils de Sally et Abe Smith ; ceux qui, quelque temps après, allaient recueillir XIII, un inconnu sans passé, et lui offrir le prénom de leur fils disparu. Et leur affection…


Le Pavillon des plaisirs

Premier épisode d’un nouveau cycle qui se situe chronologiquement après le cycle ottoman et avant le cycle africain, Le Pavillon des Plaisirs se déroule aux Indes à l’époque de la domination britannique. Jade, accompagnée de Lady et de Lord Nelson, arrive au palais d’Eschnapur mandée par la Rani, mère du maharadjah. Celle-ci souhaite que la Djinn initie à l’amour sa future bru, la fille du rebelle Radjah Sing. Ceci dans l’espoir secret que sa bru, forte de son pouvoir, influence la politique de son fils, favorable aux Anglais. Mais une étrange malédiction plane sur le palais. Malédiction qui prend la forme d’une enfant qui ne se montrera… qu’à Jade.


Les Revenants de Porto Cervo

Vince fait partie des services de renseignements de l’Eglise catholique romaine. Il découvre qu’une puissante organisation, le Nouveau Temple, cherche à infiltrer la curie. Dans quel but ? Dans ce tome 3, le beau Janitor poursuit les tueurs qui ont volé l’ordinateur d’un prêtre photographe un peu trop curieux – ordinateur qui leur permettrait de pénétrer « Cognitio », le puissant moteur de recherche des Renseignements du Vatican. A bord du yacht de l’ennemi, il reconnaît son frère jumeau, qu’il croyait mort. Une série dont le cadre, le personnage principal et la dimension surnaturelle sont particulièrement originaux.


Reconquista channel

Tandis que ses reporters rendent compte des attentats meurtriers qui se multiplient, la chaîne de télé Médiacop met au point de nouveaux programmes de télé-réalité susceptibles d’augmenter le nombre de ses abonnés. Pendant ce temps, Oshii, sa jeune animatrice vedette, débarque en Espagne au moment même où la fille du maire musulman de Grenade est enlevée par des catholiques intégristes…


L’Aile blanche

Quelque part sur la Circumpolaire 3-Continentale – l’autoroute qui dessert l’Eurasie, l’Afrique et l’Amérique – se situe Al Désir, joyau de la république socialiste du Turdistan. c’est là que débarque le Gipsy – routier de son état, grand baraqué râleur et buté. Il a rendez-vous avec sa petite soeur Bibi, venue enquêter pour écrire un livre sur l’Aile Blanche (une secte interdite depuis la révolution) et Sissiah la sorcière, embrigadée par la secte quand elle avait dix ans parce qu’elle avait le don fabuleux de changer de visage à volonté. Pour l’heure, elle a le visage d’une Shéhérazade. Et le corps aussi. Bibi est accompagnée de son éditrice Eva, une blonde classieuse pour qui le Gipsy se lance dans un vrai numéro de gentleman. Ca lui va comme une voilette à un boeuf, mais Eva apprécie. (Elle appréciera aussi son retour à la normale : castagne, jurons, etc.) Pendant ce temps, Sissiah agit dans l’ombre. Venant d’intercepter trois camions bourrés d’eurodollars amassés par la mafia russe, elle compte ressusciter l’Aile Blanche. Heureusement, le Gipsy est là, et il n’est pas du genre à laisser les sagouins kidnapper sa petite soeur ou anéantir une république. Et puis il y a son copain, le vieux Laami, ex-héros de la révolution remisé aux oubliettes. Parti réclamer sa pension de guerre au ministère, il va y découvrir des ambiances malsaines. et il n’aime pas les ambiances malsaines. Donc tout va bien pour la république et le Gipsy à un détail près : Sissiah a toujours le don extraordinaire de changer de visage… Cités d’Orient, déserts superbes, nuits d’amour, bagarres sanglantes, cadrages savants et couleurs saturées – dans le style série B des années 50, une aventure flamboyante et un héros craquant : invincible, pétant de santé, libre comme l’air. Le tout baignant dans l’humour et la joie de vivre.


La Mémoire de Dillon

Après les 2 premiers albums « Le coeur de Telenko » et « Les jambes de Martha », le 3ème et dernier tome de cette trilogie « La mémoire de Dillon » permet de comprendre la signification du titre « Berceuse assassine ».
Dillon est le père de l’enfant que Telenko a renversé. Un accident, 3 déchéances…au moins.
Après avoir vécu le calvaire de Telenko et celui de Martha, Philippe Tome et Ralph Meyer nous invitent à pénétrer dans le quotidien de cet Indien Navajo plongé malgré lui en enfer. Par la faute de ce couple de Blancs, jamais puni, il a tout perdu. Sa fille Hope, son épouse Shinya, inconsolable.
La vengeance est un plat qui se déguste froid et qui doit se mériter.
Dillon va reconstituer, étape par étape, le chemin parcouru par Telenko, l’homme qui lui a volé sa vie. Un véritable parcours du combattant doublé d’une quête initiatique pour cet « American Native » immergé dans des villes inhospitalières.
Dillon a vécu l’enfer. Exilé loin de sa terre. Exclu par la société des Blancs.
Un sacrifice total pour parvenir à ses fins : éliminer Joe Telenko, la source de tous ses maux. Une détermination froide et implacable que l’on se surprend à légitimer, comme on a pu être tenté de justifier la volonté de Joe d’en finir avec Martha (dans « Le coeur de Telenko ») avant de comprendre l’envie de cette épouse brisée de liquider son mari coupable de tout ce gâchis (dans « Les jambes de Martha »)…
Guidé par la berceuse qu’il chantait à sa petite Hope, le personnage de Dillon brouille encore un peu plus les pièces de ce puzzle psychologique. Sulfureux à souhait !


Les Jambes de Martha

Martha aurait pu choisir un autre homme. Dans ce trou perdu où elle a grandi, ils étaient tous à ses pieds. À cause de ses jambes, justement – des jambes de danseuse. Mais elle aimait Joe Telenko, un type qui buvait trop et conduisait trop vite. Et depuis l’accident, la danse, c’est fini. La vie aussi.

Maintenant, Martha rumine sa haine dans un fauteuil roulant. Et pendant que Joe trimbale son taxi dans les quartiers pourris de New York, elle rampe dans la maison, fouille ses affaires et lit son journal, histoire de savoir à quoi ressemble sa vie. Rien d’étonnant : une fille qu’il culbute quand il a de quoi la saoûler, les visites à Arthur le toubib, un problème de tachychardie et quelques notes la concernant :  » Je vais la tuer. « 

Car Joe veut la peau de Martha, et Martha aimerait bien voir crever Joe. S’ils ne se quittent pas, c’est que chacun espère contempler un jour le cadavre de l’autre. Au fait, un petit détail. Le toubib avait raison : Martha ne marche pas parce qu’elle ne le veut pas vraiment. Quand elle veut, elle peut.

Un scénario bien bouclé et un dessin aussi sobre qu’efficace pour une balade très noire sur fond sepia. Pas de bavardages inutiles, juste un désespoir intégral sur fond de jungle urbaine.

Deuxième tome de ce thriller intimiste qui a été un véritable choc éditorial à sa sortie !


Le Coeur de Telenko

Telenko, chauffeur de taxi new yorkais, passe ses journées à trimbaler des loques dans des quartiers pourris, avec la hantise de claquer comme ce type, dans un film, qui écoutait son coeur s’arrêter tous les quinze battements.

Telenko a le coeur fatigué – un peu de tachychardie, quelques extrasystoles, sans compter le stress du métier et le plaisir sans cesse renouvelé de se faire traiter de nul par Martha, sa femme : elle est vissée sur un fauteuil roulant et elle le hait. « On ne divorce pas d’une épouse à roulettes, Telenko ! »

Elle finira par avoir sa peau, c’est sûr. Comme cette salope qu’il vient de charger dans son taxi et qui se fait tripatouiller par son amant sous le nez de son vieux mari sub-clabotant.

Alors, il décide de tuer Martha.

Mais il faut des tripes, pour abattre sa femme de sang-froid. D’autant plus qu’elle lui réserve une surprise assez dure à avaler…

Un scénario parfaitement bouclé et un dessin musclé pour une balade noire sur fond sepia, seulement éclairée par le jaune du taxi et celui du fauteuil roulant. Un thriller intimiste dans une jungle de béton, construit comme une musique qui bat au rythme inégal d’un coeur foutu.


Pied-de-fer

Pour les Vikings, un « skräeling » est un infirme de naissance, autant dire une malédiction. Pourtant, Asgard, ancien guerrier de la Hilde, surnommé « Pied-de-fer » à cause de sa jambe d’acier, est le plus grand chasseur du Fjördland. Embarqué sur un drakkar de fortune, Asgard se lance à la poursuite d’un monstre marin mystérieux qui massacre les pêcheurs. Tandis qu’ils s’enfoncent dans les fjörds glacés, ses compagnons de voyage se persuadent que la créature qu’ils poursuivent est le serpent-monde, dont la venue annonce la fin du monde viking… Le Ragna Rök.

Un scénario au souffle épique et au dessin magistral.