Lord Nelson, son épouse et Jade (l’ex-favorite du sultan d’Istanbul dont le couple se partage les faveurs) ont entrepris d’explorer l’Afrique. Sur un fleuve, leur bateau est sauvagement attaqué par des indigènes. Fascinés par la perle noire qu’elle porte à l’oreille comme leur déesse, les assaillants emmènent Jade…
Le début d’un second cycle d’aventures ensorcelantes autour du monde pour la sulfureuse Jade devenue la maîtresse de Lord et Lady Nelson.
Paris 1843. Le procès intenté contre le riche marchand de tableaux Northbrook par le mystérieux comte Skarbek, alias le peintre Louis Paulus porté disparu, se poursuit. Convaincu par l’histoire singulière et les incroyables révélations du plaignant, le tribunal condamne l’accusé à la ruine. Soudain, le verdict est totalement remis en question par un témoignage très inattendu, celui du célèbre compositeur Frédéric Chopin…
Washington, début des années 1870. Matthew Montgomery occupe un poste important au ministère de la Défense. C’est un homme inflexible, respectueux des règles, pétri de certitudes. Il avait bien dit à Helen, sa fille, de ne pas partir avec cet imbécile de Glover. Maintenant, elle veut revenir et il est censé pardonner. Sa femme lui gâche le week-end avec ça.
Mais au retour du week-end, c’est sa vie tout entière qui bascule : en rentrant chez lui – à reculons, car il craint les effusions avec sa fille prodigue -, il trouve sa femme et sa fille violées et massacrées. Helen a sur la poitrine une étrange étoile gravée au couteau.
Traumatisé, il part sur la piste des tueurs, avec pour seul indice un nom laissé dans un hôtel : Jason Cauldray, de Topeka. Voulant savoir pourquoi un inconnu est venu de si loin tracer cette saloperie d’étoile sur le corps de sa fille, il traverse les Appalaches et le Middle West, et apprend que Cauldray suit la construction de la voie ferrée vers l’Arizona – c’est le genre de type qui se rend indispensable en offrant aux travailleurs des jeux et des filles.
Matthew arrivera enfin au bout du monde, dans la ville-chantier où règne Cauldray. Mais le voyage commence à peine et le mystère reste entier : quel lien a-t-il, un jour, rattaché sa femme et sa fille à une pareille ordure?
Vu de l’intérieur, à travers le regard d’un homme froid et cynique qui ne connaissait de la vie que l’ordre et la « civilisation », l’Etoile du désert est une balade infernale au coeur de la brutalité sans foi ni loi. Un scénario et un suspens en béton, des personnages forts et un dessin magnifique, aussi efficace dans le cadrage, les lumières et les décors que dans l’expression de la violence ou de la solitude.
Point final au premier cycle de trois tomes de Jazz Maynard, l’as du cambriolage qui manie tout aussi bien sa trompette qu’une arme à feu ! Les différentes pièces du puzzle sordide du quartier d’El Raval trouvent leur place dans cet album. Les ennemis d’hier s’unissent à présent pour sauver Lucia et leur quartier des mains de Cébes, devenu maire, et de Monsieur Chen, émissaire venu tout droit de Hong Kong.
Que les nostalgiques de la ligne claire et du Journal de Tintin se réjouissent.Conrad et Wilbur poursuivent leur exploration de la Compagnie des Indes orientales dans un style impeccable qui rappelle le bon vieux temps…
1831. La disparition mystérieuse de plusieurs membres de l’Indian Political Service à Bombay sème le trouble parmi la communauté d’expatriés anglais. Le jeune agent Alexander Martin, récemment débarqué de Londres, refuse de croire en la version officielle qui accuse un peu vite un concurrent de la Compagnie des Indes. Sa petite enquête personnelle le mène sur l’île d’Eléphanta où semble souffler un étrange vent de folie…
Bienvenue dans l’univers formidable de la réalité virtuelle ! Vous pensiez tout connaître de la télé-réalité ? Vous n’avez encore rien vu… Imaginez un monde où l’on ne travaille plus. Un avenir où le travail est éxécuté par des robots. Les humains ne peuvent exercer que deux métiers : ils sont soit flics, soit militaires. Bardés de caméras qui enregistrent tous leurs mouvements, ces « militaro-cops » mènent l’enquête sous les yeux des téléspectateurs désoeuvrés. Parmi ces flics de choc, un certain Norman K. Barron.
Toujours à l’affût des « coups » les plus chauds – et donc les plus rentables pour l’audimat. Norman a 40 ans. C’est une vedette du petit écran, le genre belle gueule et beau parleur. Cette fois, il a fort à faire. Des meurtres en série sont commis par une étrange créature qui sème la terreur. Sheeta, son compagnon d’aventures, y laissera sa peau.
Norman va tenter de mener à bien cette enquête en compagnie de Oshii, la jeune fille qui remplace Sheeta. Oshii va constater que la télé-réalité peut n’avoir que de très lointains rapports avec la vraie réalité… Nouvelle série appelée à connaître un audimat… pardon, un succès éditorial mérité, Reality Show puise son inspiration dans notre fascination actuelle pour les images. Mais pas n’importe lesquelles : là, il s’agit des images qui s’étalent à foison sur les écrans de télévision en prétendant traquer la « vraie vie » derrière les apparences.
Fantasme de scénariste ? Pur délire d’auteurs de bd en mal de sensations ? Pas sûr, hélas… Morvan, le scénariste, ne fait qu’extrapoler à partir de cette obsession de « vérité ». Il se projette quelques années en avant – mais peut-être pas si loin de nous. Il imagine un monde toujours plus violent, toujours plus avide de sensations fortes – et pourtant artificielles. Dans cet univers virtuel, tout n’est qu’illusion et faux-semblants. Jusqu’à la vie du héros modèle…
Mais chut ! Pas question d’en dire plus. Le mieux, c’est encore de se laisser emporter par le récit, servi par le trait alerte du dessinateur, Francis Porcel. Un dessin mis en valeur par une mise en page bourrée de dynamisme et de mouvement, où les cases virevoltent au gré des péripéties de l’action (d’accord, on n’est pas à la télé…
Mais dans la bande dessinée aussi, l’efficacité reste de mise !). Porcel, est un jeune virtuose du crayon formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Barcelone. Il se réclame d’influences diverses, de Gimenez à… Uderzo. Quant au scénariste, est-il encore besoin de le présenter ? Tranquillement, Jean-David Morvan est en train de creuser son sillon (on allait écrire son sillage…) sur le chemin du succès.
De Troll à Sillage, de Nomad à HK, il confirme d’album en album sa place prépondérante dans le paysage de la bande dessinée. Cette année, il s’apprête à signer comme scénariste quelque quinze (oui, 15 !) nouveaux albums…
À n’en pas douter, Reality Show devrait être l’un des plus remarqués. Et ça, ce n’est pas du virtuel !
Enfin la suite de la série Djinn ! Trois quêtes simultanées mênent Kim, Jade et Charles Augery au coeur de l’Afrique… À la poursuite de la perle noire ! Cette perle qui donne le pouvoir et l’argent. Cette perle qui transforme les individus : Jade, Djinn devenue la déesse Anatku ; lady Nelson, bête sacrificielle ; lord Nelson, Pipitku ; Kim, aventurière dans la jungle africaine… Cette perle donne la fièvre à tous les personnages, une fièvre qui réveille la passion des corps et les pulsions meurtrières… La fièvre de l’Afrique !
Alors que l’ancien consul Bonaparte poursuit son inexorable ascension vers le trône d’empereur, les complots à son encontre se multiplient. Fouché, l’Écureuil et la Torpille veillent au grain, mais il est des affrontements que l’on doit mener seul, à l’instar de celui qui oppose l’Abeille à la Fourmi. Les tentatives d’assassinat de ce dernier ont échoué ; voici venu le temps des pourparlers. Car, après tout, aucun des deux ne connaît l’origine de ces masques qui les lient, comme l’ombre et la lumière.
Les professeurs Joseph Remsky et Claire Neyman travaillent depuis dix ans sur un nouveau prototype d’androïde doté d’intelligence artificielle. Mais les investisseurs de l’AIRI (Artificial Intelligence Research Institute) s’impatientent : IAN, l’androïde le plus perfectionné et le plus controversé – parce que trop humain – doit être testé sur le terrain dans les plus brefs délais.
Justement, une mission se présente, dont est chargée l’unité 21 de la ‘Special Rescue Section’, dirigée par le commandant Saul, un black diplômé de Harvard, réputé pour son efficacité – et par ailleurs de très mauvais poil parce que pas du tout emballé par la présence de Ian.
Il s’agit de sauver l’équipage d’un bathyscaphe qui a été percuté par une baleine au fond d’un cimetière de croiseurs nucléaires, et le commandant Saul sait que ce sauvetage sera particulièrement épineux.
Bien entendu, les gens de l’AIRI ont omis de préciser que Ian, ‘le singe électrique’, est sujet à des crises au cours desquelles il se met à avoir des visions et à tenir des propos incohérents. Ian va-t-il tenir le coup ? Après tout, il n’a que onze ans, malgré son corps d’adulte, et à y mieux regarder, il semble bien sensible, mélancolique et vulnérable, parmi professionnels, (ou « experts » ou autre terme, mais on préfère éviter « têtes de lard » !) vouées aux missions impossibles.
Le beau Jazz Maynard revient dans un diptyque ! Raule et Roger entraînent Jazz et son ami Teo bien loin de l’air vicié d’El Raval. Place à Reykjavík, sa nature préservée et ses Vikings ! Notre gentleman cambrioleur a pour mission de dérober l’Œil doré, un objet sacré iranien. Mais rien n’est jamais simple : une vague de crimes racistes touche la ville au même moment et Jazz retrouve une ancienne connaissance… L’occasion d’en savoir un peu plus sur ses mystérieuses années à New York…