Cicatrices raconte une histoire d’amour entre deux collégiens, Kyonosuke et Akira, dans une petite ville de la campagne japonaise. Kyonosuke est un jeune garçon dont une partie du visage a subi une greffe de peau, et se voit traversée d’une importante cicatrice. Akira est une jeune fille trans de la même école. Kyonosuke fait face aux brimades de ses camarades tandis qu’Akira subit les coups de son père qui ne reconnaît pas son identité sexuelle. Leur rencontre et le début d’une relation amoureuse vont les amener à tenter de fuir cet environnement toxique. Mais sont-ils capables de s’accepter et d’accepter l’autre autant qu’ils le pensent ?
L’auteur aborde des sujets forts (harcèlement, transidentité, solitude…) avec délicatesse et intelligence et sait porter son attention sur chaque personnage.
Sven est le fils d’un navigateur viking. Tanka, celui d’un chef amérindien. Autant dire que maintenant que la famille de l’un a construit son village sur les terres de l’autre, c’est le télescopage des cultures ! Mais il peut y avoir de la magie dans ce monde, et Sven et Tanka se comprennent dès leur première rencontre. Ensemble, ils vont découvrir leurs différences, les plaisirs de la vie sauvage et même les esprits de la nature.
Mais cette insouciance ne plaît pas aux adultes, et Sven et Tanka vont devoir ruser pour sauver leur amitié…
Qu’est-ce qui construit un individu ? Ses souvenirs ? Les souvenirs qu’il en a ? Les bons moments du passé ? Les mauvais ? Les adultes que l’on a eus pour tuteurs d’enfance ?
Avec une honnêteté totale, Gwen de Bonneval part à la rencontre de Gwen de Bonneval, à la redécouverte d’une enfance pas si heureuse que ça. Avec une mère lunatique et violente, un père absent ou encore la figure écrasante d’un grand-père ancien déporté et aide de camp du Général de Gaulle. Mais l’auteur du Dernier Atlas et de Messire Guillaume est aussi un homme d’aujourd’hui et de demain, puisqu’il explore son présent de jeune père ainsi que le futur du monde, qu’il pressent écologiquement très sombre.
À travers les interrogations de Gwen de Bonneval, chaque lecteur se surprendra à faire le point sur sa propre singularité de vie. Mais aussi sur ce qui l’unit à tous les autres, grâce à ce récit de vie universel.
Yuan est un routier chinois, il transporte du charbon qu’il charge dans des mines clandestines à ciel ouvert. Puis il avale les kilomètres pour livrer son charbon en espérant à chaque fois tirer le meilleur prix de sa cargaison. Yuan travaille avec Wei, son « fixer », qui marchande les prix avec les acheteurs potentiels. Mais un jour, Wei décide de supprimer Yuan pour lui voler son camion…
Yuan n’a donc qu’un seul objectif : récupérer son camion… coûte que coûte !
Les Âmes noires est un polar documentaire, on suit le chemin de l’argent, du charbon et de ces hommes perdus sur la route et dans la vie. D’un important fonds documentaire, les auteurs proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu’est l’exploitation des mines clandestines, et l’approvisionnement des petits commerçants des bords de route.
San Francisco. 1967. La jeune inspectrice Kim Tyler et le lieutenant Ulysses Ford – un vieux de la vieille – enquêtent sur l’assassinat d’une étudiante retrouvée près du Golden Gate. Signe particulier sur le cadavre : un signe satanique gravé au couteau sur le ventre… Un indice qui pousse Kim et Ford à s’intéresser de près à Baron Yeval, le gourou de « l’Église de Satan ». Intriguée par Yeval, Kim va vite mener l’enquête en solo, au risque de brûler son âme au contact du troublant gourou…
Bourhis, qui connaît par cœur la société et la musique sixties, donne un crédit total à la toile de fond de ses enquêtes, auxquelles Varela apporte une élégance graphique à la fois rétro-pop et moderne.
Sam, Clover et Alex sont d’inséparables amies, étudiantes à l’Université Mali U. Mais elles sont surtout les Totally Spies, espionnes du Woohp (World Office Of Human Protection), l’organisation super-secrète fondée par le mystérieux Jerry ! Alors que l’année universitaire commence sereinement, les filles sont soudain appelées en mission. Car d’étranges ondes cérébrales circulent sur le campus. Afin d’en localiser l’origine, Sam, Clover et Alex se voient dotées d’un matériel de pointe : des Com-poudriers, un Woohp-booster ou encore des boucles d’oreille-brasero ! Ce qui sera sans doute nécessaire pour briser le complot autour de Mandy, la peste de Mali U, qui vient de se voir consacrer Mandybook, un étrange réseau social dont elle est le seul objet… Et ce n’est là que l’une des six aventures qui vous sont proposées dans ce premier tome, adaptation de la saison 6 de la célébrissime série animée !
Londres, début du XXe siècle. Amy, jeune adolescente passionnée d’histoire et de sciences naturelles, réussit à convaincre son père adoptif, célèbre archéologue, de l’emmener sur une nouvelle mission, au Honduras britannique. Lancée sur les traces d’un temple maya, elle va découvrir un pays et une culture fascinante. Aidée de Tikal, un jeune natif, elle va tenter de déjouer les plans d’une bande de trafiquants d’antiquités.
Une première aventure qui obligera la jeune fille à chercher au fond d’elle-même des trésors de courage, d’ingéniosité mais aussi d’humilité. À travers ses aventures, que cherche-t-elle à part se trouver elle-même ?
La vie n’est pas un long fleuve tranquille au Royaume : le forgeron François n’a qu’un but dans la vie : épouser la jolie tavernière Anne. Mais Anne a d’autres ambitions, plus sociales que conjugales d’ailleurs : elle veut réussir sa vie professionnelle et toute son énergie est dirigée vers la bonne gestion de son auberge. Or, le Roi accumule les dettes et ne règle jamais son ardoise. Un jour, un charmant jeune homme très généreux paie son repas et sa nuit avec une magnifique bague… qu’Anne reconnaît directement comme appartenant au Roi.
Une compilation d’histoires courtes et de gags parus dans le journal Spirou. On y retrouve tout le charme, la légèreté et l’humour de la série créée en 2008 par Benoît Feroumont.
Devenir bête et méchant, ça s’apprend ! Il y a même une école pour ça. Une école où toutes les valeurs qu’on connaît dans notre monde humain sont inversées : il est interdit de lever son doigt pour répondre, d’étudier le soir chez soi ou d’arriver à l’heure à l’école. Les petits monstres qui fréquentent cette école profitent pleinement de cette situation, sauf Boloss, un petit monstre intelligent, délicat et sensible, qui n’arrive pas à respecter ces règles qui lui semblent un peu contre-nature. Il aimerait tellement être gentil et apprendre à lire et à écrire… Ce qui en fait évidemment le cancre de la classe et la honte de ses parents. Arrivera-t-il à s’intégrer ou va-t-il constituer un exemple déplorable pour ses condisciples ? En silence et tout seul, il rêve d’un monde où les enfants seraient comme lui…
À l’occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s’y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s’annonce parfait.
Mais l’un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d’enfance et des agressions sexuelles qu’elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment cet homme, pédophile reconnu et déjà condamné par la justice, a-t-il pu être invité à partager ces quelques jours d’intimité familiale ? À côtoyer et partager les jeux des enfants présents ?
Pour Émilie, c’est inacceptable. Ses proches doivent ouvrir les yeux sur la violence de la situation.
Dans un huis-clos oppressant, elle va affronter les membres de sa famille et leur imposer un choix. Qui veulent-ils garder à leurs côtés ? La victime ou le bourreau ?