Les Genêts

Youpi, c’est les vacances ! Adieu Mons, bonjour le soleil !
Comme tous les ans, la tribu des Faldérault prend la direction du Sud à bord de Mam’Zelle Estérel, la 4L familiale. Pierre n’a pas terminé son album ? Pas grave, il bouclera les dernières planches au bord de la Méditerranée.
Les voilà tous les cinq partis pour ne rien faire. Enfin, cinq et demi plutôt, puisque Mado est enceinte.

Mais sur la route, patatras. Un camion les double, il perd son chargement et voilà le pare-brise d’Estérel qui vole en éclats. Plus de peur que de mal, mais impossible de continuer. Pendant que le garagiste répare la 4L, la famille est hébergée par Esther et Estelle, deux femmes charmantes qui tiennent la ferme « Les Genêts ».

Tandis que Pierre se prend pour Cézanne et que Mado regarde le bébé pousser, les enfants aident à sortir les chèvres et découvrent les charmes de la campagne. Mais ils apprennent aussi les secrets de la vie…

Sixième tome d’une série « feel good » qui nous embarque pour un voyage dans le temps, à la découverte du bonheur des vacances d’été en famille, des petites joies du quotidien et des plaisirs tout simples de la vie qui va.


Tremen – tome 2

C’est un univers de désolation, grisâtre et silencieux.
Un univers aux allures de fin du monde, peuplé de créatures étranges.

Au coeur de ce décor apocalyptique, un cavalier, juché sur sa drôle de monture, est projeté à terre par une explosion. Il se nomme Rumpert.

Dans un container de métal, il découvre la tête d’un enfant, BombKid. Désormais, ils feront route ensemble. Bientôt, un conflit éclate entre des enfants sauvages révoltés et une armée de robots…

Cette histoire muette tient à la fois de Stalker, le film d’Andreï Tarkovski, du Arzach de Moebius et du Vuzz de Philippe Druillet. Sans oublier l’imaginaire de Marc Caro, le réalisateur de La Cité des enfants perdus, qui signe le scénario de ce deuxième tome.

Inspiré par l’architecture et les créatures fascinantes de La Planète oubliée de Paolo Serpieri, le graphisme de Pim Bos fait naître une émotion esthétique chez le lecteur, pimentée par une pincée d’humour noir.

En breton, « tremen » signifie « passage ». Cet onirique roman-graphique est bien un passage qui nous entraîne de l’autre côté de la réalité, vers le domaine du rêve. Ou du cauchemar, c’est selon…


Mon meilleur ami

Qu’y a-t-il de plus important dans la vie que d’avoir un ami, un vrai copain sur qui on peut toujours compter pour rigoler, faire des bêtises, partager et se confier ? Boule et Bill sont amis pour la vie, depuis 50 ans et plus de 1300 gags. Afin de clôturer cette année anniversaire de la plus belle des façons, Verron et ses amis se sont plongés dans les plus belles recettes de Roba pour nous offrir une merveilleuse tranche de pure amitié.


Bwoufallo Bill ?

Boule est un petit garçon facétieux qui vit entre sa mère (exemplaire), son père (« bricoleur » et gaffeur) et Bill (gentil cocker). Cette bande typiquement familiale a débuté dans les pages de ‘SPIROU’ en 1959. Si Boule apparaît dans tous les gags, Bill lui ravit rapidement la vedette. Ce chien farfelu apprécie bien sûr les os, les jolies chiennes, sa copine la tortue, ses amis les oiseaux et son jeune maître (Boule). De son trait rond, et jovial, l’auteur décrit par une suite de gags les aventures quotidiennes de cette famille particulièrement sympathique qui vit dans une maison où il fait bon vivre. L’environnement de cette famille est tout de suite identifiable : un pavillon coquet, un jardin et une voiture (la fameuse 2CV rouge) ! Gros succès de l’édition, cette série avoisine les 1000 gags et dépasse les 7 millions d’exemplaires vendus. Roba a quitté les éditions Dupuis pour Dargaud en 1987 : les 24 premiers tomes sont donc édités chez Dupuis.


Graine de cocker

Jean Roba nous a quittés en 2006 à 73 ans après avoir animé Boule et Bill pendant plus de 40 ans. La série a toujours reposé sur des valeurs positives, mettant en avant les petits bonheurs et les grandes joies de l’enfance, l‘amitié tendre et sincère qui lie un petit garçon et son chien, les moments partagés avec ses parents, mais aussi l’amour de la nature. L’écologie a été depuis toujours l’un des piliers de la série, symbolisée par les oiseaux qui volètent dans toutes les cases de la série.

Depuis 2003, Laurent Verron a repris avec l’appui de Roba l’univers de Boule et Bill dont il partage aussi les valeurs. C’est pourquoi, à sa demande, Boule et Bill sera désormais imprimé sur papier recyclé. Quant aux gags (signés Corbeyran, Veys et Chric), ils ne changent pas, ils sont toujours drôles, tendres, célébrant l’amitié et le rire, la famille et la nature comme aux plus belles heures du journal de Spirou.


Quel cirque !

Deux ans après « Les Quatre Saisons », Boule & Bill sont de retour. « Quel Cirque ! » tient lieu de titre-manifeste à ce nouvel album. Plus que jamais, Bill, le cocker le plus célèbre de la bande dessinée, tient le devant de la scène. Sans jamais se lasser (rares sont les séries qui, après 29 albums, suscitent encore l’envie), le lecteur, jeune ou adulte, homme ou femme, retrouve les subtils ingrédients de la recette euphorisante sans cesse améliorée par Jean Roba depuis 1959. Poésie sans esbroufe, tendresse non confite et rire non vulgaire sont au rendez-vous. On dirait du Roba et, pourtant, ce n’est plus tout à fait du Roba. Laurent Verron, le dessinateur d' »Odilon Verjus », a repris le crayon et la plume du créateur de « Boule et Bill ». L’héritier graphique est reconnaissant à Maître Jean de lui avoir appris les secrets de la bande dessinée classique il y a une quinzaine d’années. Mais surtout, il le remercie de sa confiance en réalisant des planches de haut vol. De son côté, Roba est heureux d’avoir réussi son pari : faire de ce passage de témoin à haut risque une belle continuation plus qu’une vulgaire reprise.


La Bande à Bill

Un paon et un éléphant, des piranhas et une tortue (pas ninja), un caméléon et un python… Et même un poisson-chat ! Inventaire à la Prévert ? Non, inventaire à la Verron… Dans le nouveau Boule et Bill, les animaux sont à la fête. On en croise à toutes les pages. Il faut dire que Laurent Verron, le successeur de Jean Roba, les adore. Rien d’étonnant si une véritable ménagerie de bêtes à plumes, à poils ou à écailles a fait son nid dans La Bande à Bill, trentième album de la série créée par Roba en 1959. Mais attention : animaux gentils ! Ce sont tous de vrais amis qui n’hésitent pas à donner un petit coup de main à Boule et à ses copains. Ainsi, le lecteur apprendra qu’un orang-outang est bien utile quand il s’agit d’impressionner les petits durs du quartier. Et que rien ne vaut un raton laveur pour faire la vaisselle après un bon goûter improvisé. « C’est une idée de Chric, l’un des scénaristes, explique Laurent Verron. Dans l’album précédent, un petit garçon de cirque créé par Jean Roba faisait son retour. Cette fois, le cirque s’installe près de la maison des parents de Boule, ce qui nous permet de faire défiler quantité d’animaux exotiques. Chric sait que j’aime bien les dessiner. » Il n’y a pas que des animaux exotiques, d’ailleurs. Au détour des gags, le lecteur tombera sur un canard, une souris ou même un tyrasonnaurus-rex ? enfin, ce qu’il en reste…
Laurent Verron et ses scénaristes réussissent à faire évoluer le petit monde de Boule et Bill tout en préservant sa magie et sans jamais sombrer dans la nostalgie.


Bill est un gros rapporteur !

La BD préférée des enfants revient après son succès en dessin animé et au cinéma ! Boule, c’est un petit garçon joyeux, espiègle, pas très travailleur mais extrêmement malin. Bill, vous avez dit chien ? Oui, mais pas n’importe lequel, ce coquin de cocker est aussi adorable, hilarant, menteur, parfois réfractaire au bain mais avec un coeur gros comme ça. Entre Boule & Bill, c’est une grande histoire d’amitié, de bêtises, d’aventures rocambolesques et surtout de complicité.