Tamara n’arrive pas à se remettre d’une double rupture amoureuse : non seulement elle regrette son Diego d’amour, mais, en plus, elle culpabilise comme une malade. Et comme sa famille commence à en avoir marre de l’entendre geindre toute la journée, Tamara se réfugie de plus en plus souvent chez sa meilleure amie Jelilah. Mais Tamara n’est pas la seule à souffrir : M. Filgoude, son titulaire, s’est fait plaquer par sa femme et tombe en grave dépression. Il est aussitôt remplacé par Olivier, un professeur beau, intelligent et qui comprend tellement bien les ados, lui ! Jelilah tombe, comme à peu près toutes les filles de la classe, sous le charme et va peu à peu se rapprocher du trentenaire séducteur… qui cache en fait un redoutable manipulateur. Heureusement, l’amitié n’est pas à sens unique et Jelilah pourra compter sur Tamara pour la sortir de cette terrible situation et piéger le professeur indélicat.
Avec Tamara, quand tout est désespéré, il reste heureusement l’amitié !
Kid Paddle n’est pas qu’un écolier peu sage, fan de gore et de trash. C’est aussi le plus redoutable dégommeur de monstres gluants et terrifiants ! Il peut ainsi passer des heures sur sa console à s’éclater sur les jeux dont le petit barbare, son double virtuel, est le héros. Des heures de stress et de coups fourrés en perspective ! Car le petit héros numérique va devoir affronter les pires ennemis jamais croisés dans un jeu vidéo : les redoutables Blorks, qui le poursuivent inlassablement jusqu’au GAME OVER final.
À la fin du premier cycle, les cinq enfants faisaient une terrible découverte : ils sont morts ! Ils réagissent de manière différente à cette macabre nouvelle : Camille décide d’organiser leurs funérailles, Yvan tente une séance de spiritisme « inversée » (pour entrer en contact avec les vivants), Leïla décide d’enquêter sur sa propre mort et Dodji ne renonce pas à chercher un moyen de quitter cet endroit, ni enfer, ni paradis, mais où l’on peut toujours souffrir…
Mais Saul, leur ennemi de toujours, a des visées beaucoup plus pragmatiques et tente, avec les gamins de son clan, de s’approprier un maximum de quartiers de la ville, forçant les cinq enfants à réagir et entraînant tout le monde dans une escalade de violence.
Comme d’habitude, notre Petit Poilu part à l’école de bon matin. Mais voici qu’en chemin il est fait prisonnier d’une affreuse liane et catapulté dans une jungle humide et sombre. Il y rencontre Cacahuète, petite indigène sympathique, fille du roi de la tribu des Bonapéti, de terribles cannibales gloutons ! Aïe, aïe, aïe, va-t-il être mangé ? Mais non ! Futé, Petit Poilu s’en sortira comme un chef et apprendra au passage que la liberté vaut bien mieux que la gloire.
Comment lutter contre le charme ensorceleur de Mélusine ? D’un battement de cils, elle peut vous transformer en crapaud vert, mais elle reste la plus jolie des apprenties sorcières. Pas un loup-garou, pas un vampire ne résistent à son sourire enjôleur. Hélas ! son coeur est déjà pris : elle attend son prince charmant qui un jour viendra (elle connaît la chanson). Et il ferait mieux de se presser s’il ne veut pas passer pour un conte… de fée.
Sans renier l’héritage de leurs illustres prédécesseurs, Tome et Janry donnent un nouveau souffle à la série, qui entre, avec les aventures réunies dans ce volume (« La Frousse aux trousses », « La Vallée des bannis », « Spirou à Moscou » et « Vito la Déveine »), dans son nouvel âge d’or. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à prendre certains risques en choisissant de jouer sur la psychologie des personnages, qui prennent une dimension inédite – comme la métamorphose de Fantasio, piqué par un moustique dans La Vallée des bannis, et dont le surmoi explose littéralement, laissant remonter des années de frustration accumulées dans l’ombre de Spirou.
L’humour, toujours présent chez Tome et Janry, devient lui aussi l’une des marques de fabrique incontournables du duo. Seconds rôles truculents, méchants tournés en dérision (Vito Cortizone qu’on retrouve dans « Vito la Déveine »), bestiaire improbable… L’univers de la série ne cesse de s’enrichir, recrutant au passage de nombreux et jeunes lecteurs, qui se retrouvent dans la fantaisie débridée et l’humour volontiers irrévérencieux de Tome et Janry.