Au sortir de la guerre de Troie, Ulysse est envoyé par les rois achéens vaincre les alliés de Troie. Il comprend alors qu’il sera toujours le jouet des caprices de ses belliqueux mais très puissants « amis ». Pour défendre son petit royaume d’Ithaque, il va devoir ruser. Lors de son long périple dans les mers obscures, il dérobe les vents divins à Éole et la magie à Circé, puis arrive en Phthie où il décuple les soldats mirmidons et usurpe le trône, devenant ainsi assez puissant pour défendre les siens.
C’est à ce moment-là que Télémaque, son fils, le retrouve. Il est accompagné de Polycaste, princesse de Pylos, de Personne, un cyclope érudit, et de Zéphyr, un jeune et intrépide vent de l’ouest. Mais il ignore que Lestrygons, cyclopes, sirènes et autres créatures impitoyables le poursuivent.
Dans sa quête, Télémaque n’est pas au bout de ses surprises… Et ce quatrième tome conclut en apothéose le cycle de la recherche d’Ulysse.
Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et le poète plane sur l’œuvre d’Yslaire depuis les origines. C’est pourtant Jeanne Duval, celle que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie pour revisiter dans ce chef-d’œuvre la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal.
De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien, ni son vrai nom, ni sa date de naissance, ni sa date de décès. Aucune lettre signée de sa main ne nous est parvenue. Restent quelques témoignages, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, une photo de Nadar non authentifiée, sans oublier les poèmes qu’elle lui a inspirés. Jeanne, « c’est l’invisible de toute une époque » qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Elle qui était stigmatisée comme mulâtresse, créole et surnommée « Vénus noire » en référence à la « Vénus hottentote », aimante tous les préjugés d’un siècle misogyne et raciste.
Imbattable revient toujours. Lui, Toudi son fidèle stagiaire et Jean-Pierre le gendarme sont prêts à éteindre les incendies avec un verre de grenadine, ou arrêter un voleur en manque d’affection capable d’être à plusieurs endroits dans la même case. Même un fantôme visible seulement par les lecteurs leur donne à l’occasion un coup de main. Mais Imbattable peut compter sur un nouveau savant fou pour concevoir un robot indestructible qui risquerait de le faire définitivement sortir du cadre.
Août 1944, alors que les alliés progressent, les Allemands se retirent dans les ports bretons transformés en forteresses. Poche de résistance allemande, la ville de Saint-Malo, protégée au large par les canons de l’île de Cézembre, devient pendant un mois le théâtre de combats acharnés. Plus de 20.000 bombes seront larguées et la ville sera détruite à 85%.
C’est autour de ce terrible épisode de la Seconde Guerre mondiale que Nicolas Malfin décide de broder son premier récit en solo. Un diptyque épique et bouleversant qui retrace la trajectoire fictive d’un groupe d’adolescents pris dans la tourmente, dans un tourbillon dramatique qui mêle amour et résistance.
Cédric n’aime toujours pas vraiment l’école, et quand, à la sortie, il discute avec son copain Christian de la leçon de Mademoiselle Nelly sur les gaz à effets de serre, il veut vérifier par lui-même en observant, en vrai, la théorie dans la pratique. Pas sûr que ce soit une bonne idée… En plus de ça, Cédric qui endosse le rôle du prince charmant pour le spectacle de l’école n’a pas de chance, son amoureuse, Chen, est malade et ne pourra pas jouer Blanche-Neige…
Saison 2017-2018. Pour le Standard, c’est la saison de toutes les émotions, ponctuée par une victoire en Coupe de Belgique et une deuxième place méritée en championnat. Mais c’est aussi une saison où des spectateurs adverses ont crié des insultes racistes à plusieurs joueurs, à tel point que l’ensemble du Standard a voulu réagir pour que cela change.
Nathan, 9 ans, est gardien dans une équipe de jeunes au FC Tilleur. Son ami, Zola, le buteur de l’équipe, est le meilleur sur le terrain mais aussi le plus querelleur : il se fait trop souvent exclure suite à des gestes de très mauvaise humeur. Nathan ne comprend pas pourquoi et veut aider son ami qui rêve d’intégrer l’Académie du Standard. Avec un tel comportement, ce sera difficile… Mais, tous ensemble, ils peuvent y arriver !
Deuxième d’un ensemble de trois cahiers qui formeront le premier tome d’une série consacrée à la vie fascinante de Madeleine Riffaud, née en 1924, résistante pendant la guerre.
Cette nouvelle édition réunit en un volume le diptyque Peindre consacré à Man Ray (1890- 1976) et Ne pas peindre dédié à Paul Poiret (1879-1944) de Philippe Dupuy.
Dans la continuité d’Une Histoire de l’art, les deux tomes ensemble amplifient les jeux réflexifs qui rythment ces trajectoires miroir, transposées à la manière d’une causerie dessinée, en trait libre, dans un dialogue vivant loin des traditionnels récits biographiques.
Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d’un lac qui l’est tout autant. Spirou regrette déjà d’y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l’ex-journaliste reconverti en groom n’a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique.
Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l’hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d’imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du « Grand Guide » au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux.
Alors que Fantasio ne rate pas une occasion de provoquer l’entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l’étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux.
Tout le monde le sait : à la puberté, le corps se transforme. Mais dans le monde légèrement futuriste où vit Cosmo, ces transformations ne se limitent pas à l’apparition de poils et de boutons d’acné ou à la mue des voix. Ici, les adolescents développent des pouvoirs bien plus intéressants : yeux laser, lévitation, apparition de nageoires et de branchies, force extraordinaire, etc.
Mais pour certains, la mutation est nase, mineure… voire nulle ! C’est le cas de Cosmo, notre héros, qui est… absolument normal. Et donc terriblement vulnérable.
La solution ? Confier Cosmo au Centre « Nouvel horizon » qui développe des méthodes d’éducation afin d’enfin développer un pouvoir digne de ce nom….