1986-1989
Ce septième volume contient les albums suivants : « Les six clones », « Le dernier des Petits Hommes », « Le volcan d’or », « Petits hommes et mini-gags », « Voyage entre deux mondes ».
Depuis leur apparition en 1967 dans les pages du Journal de Spirou, les Petits Hommes ont traversé les époques, traçant, toujours avec la même constance, leur petit bonhomme de chemin, séduisant plusieurs générations de lecteurs.
Au fil des albums, Pierre Seron, leur créateur, s’est amusé à renouveler les codes de la bande dessinée, tout en embarquant ses personnages dans des aventures chaque fois très différentes. Malgré son trait référencé à Franquin, il a créé là une oeuvre véritablement personnelle qui méritait d’entrer au patrimoine de l’éditeur !
Ainsi, la série bénéficie désormais de la ligne graphique « patrimoine ». Le dossier d’introduction très documenté ‒ réalisé par Vivian Lecuivre, fin journaliste, passionné par l’histoire de la bande dessinée ‒ met en perspective l’oeuvre de Pierre Seron avec force détails et anecdotes, et replace les albums publiés dans leur contexte.
Super Trouper
Un an après les événements tragiques de Salina, les Sept se sont séparés pour agir un peu partout dans le monde et mettre leurs super pouvoirs au service de la justice.
Hamelin sauve des animaux en Afrique, Farah enquête sur la disparition de jeunes filles rousses et de même signe astrologique en Europe Centrale, Fabrice tente d’empêcher une guerre grâce aux créatures monstrueuses qu’il est capable de créer et Lupe tente de démanteler un trafic de drogue où elle a la désagréable surprise de croiser son frère.
Et grâce à un « communication manager » tout à fait efficace, les exploits des sept amis font la une de l’actualité.
Tous les malfrats de la Terre craignent et détestent ces super héros, mais la plus grande menace vient de la « société des Mages », une secte dont la mission est de récupérer leurs super pouvoirs…
Forcément coupable
Dans ce tome 12, Nelson reste plus que jamais fidèle à lui-même : une calamité ambulante et débordante d’imagination lorsqu’il s’agit de rendre la vie impossible à Julie, sa jeune et jolie maîtresse, et à Floyd, labrador sentimental un peu empoté…
Qui a inventé le scrabblinton (qui consiste à envoyer les lettres du Scrabble avec une raquette de badminton) ? Nelson, bien sûr ! Et qui a rajouté les photos de Julie en majorette pour une présentation professionnelle de la plus haute importance ? Nelson, évidemment ! Et qui a fait rater l’examen du permis de conduire (pour la 13e fois) à Julie en transformant un chewing-gum en airbag ? Encore Nelson ! Quelle que soit la catastrophe déclenchée, c’est toujours Nelson qui est coupable, forcément coupable !
Crétin des Alpes
Julie réalise un vieux fantasme : elle part en vacances dans une cabane perdue au milieu de la montagne enneigée. Mais elle ne supportera pas longtemps ce régime sans TV ni Internet. Quant à Floyd, le labrador engourdi, il passera son temps à se faire agresser par des marmottes énervées (quelle idée aussi d’interrompre leur hibernation en plein hiver !). Nelson, lui, sera fasciné par Barry, le saint-bernard qui guette l’arrivée du livreur de pizzas, et voudra absolument tenter une expérience : voir s’il y a vraiment un hélicoptère qui vient à votre secours quand votre luge tombe dans une crevasse (avec un labrador dessus, par exemple)…
La patrouille des Castors – L’intégrale – Tome 6
Le présent volume réunit les albums Passeport pour le néant, Prisonniers du large, L’envers du décor, Souvenirs d’Elcasino
Après une période de relative régularité, La Patrouille des Castors traverse de nouveau une zone houleuse au milieu des années 1970. La tension monte entre Charlier et MiTacq, lassé des retards incessants de son scénariste, avec lequel il entre par ailleurs en conflit sur la question du partage des droits et de la propriété des planches. Si leur amitié résiste à ces désaccords, Charlier va toutefois se retirer progressivement de l’aventure, laissant MiTacq seul à la barre. Après un album de transition – Passeport pour le néant, publié en 1978 –, dont le scénario, amorcé par Charlier, est finalement mené à bien par MiTacq, celui-ci endosse le rôle de scénariste et de dessinateur des albums suivants. Partisan, depuis longtemps, d’introduire des personnages féminins dans la série, il saisit l’occasion que lui donne sa nouvelle casquette pour mettre ce projet à exécution – des demoiselles guides apparaissent dans « Prisonniers du large ». Il imagine aussi un nouveau protagoniste tout en rondeurs, le sympathique Prosper Lebedon, alias Tapir, qui fait son entrée dans l’univers des Castors à l’occasion de l’histoire courte Vacances goutte à goutte. Outre ce récit et « Passeport pour le néant », le présent volume réunit Prisonniers du large, « L’envers du décor », « Souvenirs d’Elcasino », publiés entre 1978 et 1983 dans Le journal de Spirou.
Tenue correcte exigée
Faut pas croire, la vie de saint Pierre n’est pas si facile. Accueillir les défunts méritants au Paradis n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Car notre ami doit aussi refouler et diriger (poliment mais fermement) les morts qui le méritent vers l’Enfer, rebooster Jésus-Christ (le fils du Patron…) et le détourner de ses jeux vidéo qui l’éloignent de sa mission, et puis aussi, en fin de journée, éviter de se prendre une raclée au billard contre Satan. La vie du gardien des clés du Paradis est donc un véritable enfer !
Les terres basses
Suite à la véritable guerre de territoire à laquelle se sont livrés les deux clans rivaux, les enfants se sont enfoncés dans la zone rouge qui, elle-même, s’enfonce dans le sol. Trop tard pour faire demi-tour. Seule solution : trouver des parapentes dans un magasin de sports abandonné et sauter d’un immeuble assez haut pour s’envoler vers le sommet de la falaise. Ensuite, jeter des échelles de corde à ceux restés en bas. C’est en tout cas dans ce défi complètement fou que Dodji et Saul, les deux chefs de clan et ennemis intimes, vont se lancer.
Mais le temps presse car les phénomènes inquiétants se multiplient auprès des autres enfants réfugiés au musée : enfant-mystère qu’on ne peut voir que dans les miroirs, enfants du clan précédemment enlevés qui reviennent, hébétés et le regard vide, vers leurs amis, brume au ras du sol qui cache des créatures rampantes et terrifiantes. Les cinq enfants n’en ont pas encore fini avec la sinistre zone rouge…
Buck Danny – L’intégrale – Tome 6
Ce sixième volume de l’Intégrale réunit : « Alerte en Malaisie », « Le Tigre de Malaisie », « S.O.S. Soucoupes volantes » et « Un prototype disparu ».
Publiées entre 1956 et 1958, les aventures réunies dans le présent volume appartiennent à la grande époque de Buck Danny, l’as des pilotes, héros favori de jeunes lecteurs avides de lire ses prouesses.
Enigma
Berlin, 1938. Des ingénieurs allemands présentent à Hitler Enigma, une machine à crypter des messages au code inviolable. Ni plus ni moins qu’une invention qui devrait permettre aux nazis de gagner la guerre…
Juin 1940. L’Allemagne a attaqué la France et la Belgique, qui ont capitulé. Au château de Champignac, le comte, un jeune scientifique spécialiste des champignons, reçoit une étrange missive cryptée. Un défi excitant pour Pacôme (Hégésippe Adélard Ladislas), qui ne tarde pas à en découvrir la clé. Surprise : le message vient de son vieil ami Black qui lui demande de le rejoindre à Londres pour une mission de la plus haute importance. Alors que le château est réquisitionné par l’armée allemande, Champignac arrive à fuir et à traverser la Manche.
À Londres, un nouveau message l’envoie dans le petit village de Bletchley où, aidé du professeur Black, d’Alan Turing et de Miss Mac Kenzie, il va s’attaquer au décryptage de la machine Enigma. Une aventure passionnante qui mettra ses facultés intellectuelles à rude épreuve mais qui lui permettra également de croiser Churchill, de découvrir l’amour (non, pas avec Churchill) et de changer le cours de la guerre.