Betty Boob

Elisabeth (Betty) est atteinte d’une tumeur au sein gauche et doit subir une ablation.
Dans un monde où l’apparence a toute son importance, elle se voit coup sur coup licenciée par son employeuse et abandonnée par celui avec qui elle partage sa vie.
Mais parce que toute mort est une seconde naissance, elle croise la route d’une troupe de spectacle burlesque qui l’accueille et lui permet de se reconstruire en montant sur scène pour transformer le regard sur le cancer.

Publié pour la première fois en 2018 chez Casterman, « Betty Boob » est une ode à la vie enlevée et onirique, un récit inspirant et étonnamment comique sur la perte et l’acceptation raconté en grande partie en narration séquentielle muette par Véro Cazot (« Olive », « Le bal des folles », « Le jour du Caillou ») et Julie Rocheleau (« La Colère de Fantomas », « Globetrotteuse ») dans une nouvelle édition.


La Recette véritable : la quête d’un céramiste prodige et de sa fille intrépide

Au début du XVIe siècle à Saintes, Blanche assiste son père, Bernard Palissy, dans la quête d’une formule pour réaliser des céramiques aussi belles que celles des Italiens. Ensemble, ils expérimentent les terres, les émaux et les températures de cuisson. Mais ces efforts – longtemps infructueux – les ruinent.
Quand Palissy finit par établir la « recette véritable » qui donne – au sens propre – vie à ses créations, les véritables ennuis commencent : Catherine de Médicis s’empare de son oeuvre et la mêle aux intrigues politiques de son temps.
Heureusement, Blanche et ses surprenants alliés veillent, et sauvent Palissy et la recette véritable du massacre de la Saint-Barthélemy.
Fondé sur la véritable quête artistique de Bernard Palissy, « La Recette véritable » est une plongée documentée, épique et fantastique dans les arcanes du XVIe siècle.


Hors scène

David est encore un enfant, mais déjà aussi un adulte en devenir.
Cette fin d’année de 5e, rythmée par les répétitions du traditionnel spectacle où il incarnera sur scène Aslan, le sage et puissant lion créateur du monde de Narnia, est le moment d’un basculement subtil. Cet instant où les jeux de toujours perdent de leur intérêt, où le square est devenu trop petit, où l’on a pris des centimètres aussi. Ce moment des premiers troubles amoureux et des premières bières en cachette. Ce moment où l’on se prépare hors scène à ce rôle de « grand » qu’on interprètera bientôt.
Additionnant ces touches infimes avec la justesse dont il a le secret, Jon McNaught parvient une nouvelle fois à raconter une réalité indicible et pourtant universelle.


Mon adolescence en Algérie (1992-2000)

À 14 ans Salim est sur le point d’entrer au lycée. Lui, ce « Roumi » habitant l’immeuble emblématique de sa cité algéroise, rêve de rejoindre la «Tchitchi », la jeunesse privilégiée du pays, celle des walkmans et des baskets Nike Air Jordan, qui ne rate pas un épisode de Beverly Hills ! Mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille et l’histoire de son pays ne va pas lui faciliter la tâche…
À l’heure où l’Algérie bascule dans la guerre civile, Salim Zerrouki raconte sa soif d’émancipation, ses premières amours, les copains et les études, en plein couvre-feu, entre dictature paternelle et dictature militaire, toujours avec la même sincérité et son humour décapant.

Après Comment se débarrasser de nous pour un monde meilleur et Comment réussir sa migration clandestine (éditions LHE et Encre de nuit) l’auteur dresse le portrait personnel, politique et religieux d’une Algérie méconnue et sombre entre 1975 et 2000.


Le Démon de mamie ou la sénescence enchantée

« La vieillesse est si longue qu’il ne faut pas commencer trop tôt », disait Benoîte Groult. Et c’est bien ce que se dit l’héroïne de Florence Cestac, que nous avons le plaisir de suivre depuis « Le Démon de midi ». Noémie attaque avec l’allant qui la caractérise cette partie de la vie un peu obscure, un peu invisibilisée, qu’est l’arrivée du grand âge. Avec son incorrigible façon de voir la vie en rose, le double de papier de Florence Cestac dresse un inventaire à la Prévert des petites joies et des gros tracas liés à cette période de la vie. Les petits-enfants qu’il faut garder, avec leurs lots de bons moments et de crises de nerfs ; les parents qui perdent la boule en Ehpad ; les vicissitudes de la vie de couple à ces âges-là ou le célibat ; le corps qui lâche par petits morceaux ; les sites de rencontres pour seniors et la question taboue de la sexualité ; les deuils successifs de proches ; le choix de pouvoir mourir dignement…


Les Boucles de Celadön

Le « Complexe » est une fédération dont la Terre est le 24e membre. Constitué depuis des millénaires par trois planètes fondatrices (Thorgon, Köbalt et Skuall), le Complexe a connu de nombreux conflits dont celui du premier conflit interstellaire ! Il affronte alors la civilisation Ouröbörös, prête à faire la guerre afin de mettre la main sur de nouvelles ressources. Nous découvrirons cette guerre spatiale à travers 4 personnages : Un frère et une soeur venus de la planète Kerath, dame Eliz, une Ouröbörös qui critique ouvertement la volonté hégémonique de son peuple et Marcus Valerius, un humain enlevé par les Ouröbörös avec plusieurs de ses hommes.
La nouvelle saga des créateurs de « Renaissance « !


Le point de bascule

Alors que la cinquantaine arrive, et avec elle les affres de la périménopause, Caroline se fait licencier de son travail. Constatant que plus personne ne la considère, Caroline décide de mettre à profit sa fadeur pour devenir détective privée dans une agence réputée. Ce changement de cap va la conduire jusqu’à New York sur les traces d’un mystérieux fantôme, et à la rencontre d’elle-même, en lui permettant de renouer avec sa véritable identité, celle de Marcie Bangor !

Cati Baur s’empare avec malice d’un sujet de société, l’invisibilisation des femmes mures, pour écrire un polar feel-good, échevelé, joyeux et haut en couleurs, à l’intrigue ficelée et aux dialogues savoureux.


Journal inquiet d’Istanbul – Tome 2 – 2007-2017

Loin d’être un militant ou un intellectuel, Ersin Karabulut est avant tout un dessinateur animé par sa passion de créer. Avec ses complexes et ses doutes, il ne cherche qu’à faire ce qu’il aime : dessiner. Ses amis et lui lancent alors ‘Uykusuz’, un magazine satirique qui rencontre un succès immédiat, particulièrement auprès des jeunes. Mais dans une Turquie en pleine mutation, les réalités politiques viennent bousculer son quotidien.
À travers des moments drôles, touchants, parfois douloureux, ce livre nous plonge dans le quotidien d’un créateur emporté malgré lui par les tourments de son époque, dans un pays où la société devient de plus en plus conservatrice et où les libertés reculent.


Moi Je Quarantaine

Vivre la quarantaine pour Aude Picault, c’est se rebeller contre l’inexorable routine quotidienne, l’usure du couple, les inévitables contraintes familiales et donc professionnelles, sans compter l’éco-politico-anxiété galopante… Mais la quarantaine, c’est aussi cet âge où l’on apprend à s’accepter tel que l’on est et à trouver son chemin !


Elsbeth et la malédiction du Beau Silence

Tous les êtres sensibles à la magie sont les bienvenus à l’université de Refuge, qui qu’ils soient, d’où qu’ils viennent. Mais quand la malédiction du Beau Silence frappa le royaume, les garçons perdirent l’usage de la parole et de la magie. Elsbeth n’est pas du genre à supporter ce genre d’injustice ! Avec ses deux amies, elle se lance dans une grande aventure pour lever le voile sur les origines mystérieuses de ce sortilège…