Le Chevalier Bragon est le tome 4 d' »Avant la quête », le deuxième cycle de « La Quête de l’oiseau du temps » ; avec cet album, Serge Le Tendre, Régis Loisel et Vincent Mallié concluent la partie consacrée au fameux personnage du Rige… Ce quatrième volet d’Avant la quête s’ouvre en pleine forêt, sur le territoire du Rige, au coeur d’un monde de magie et de mystère. Bragon a été choisi pour devenir l’élève du légendaire guerrier. Il espère ainsi accéder au statut de chevalier et, alors, gagner le coeur de la princesse Mara. Mais Bragon s’expose à de grands dangers en tentant d’affronter le redoutable prédateur. Celui-ci n’a d’ailleurs aucune pitié pour son élève… À l’issue de la confrontation, la vie de Bragon va basculer.
Le Groupe
Driss et Alexa décident de former un groupe pour partir à la rencontre de la Mantrisse. Ce groupe est constitué, outre Driss et Alexa, par Kim et Marc, Gwendoline Lopes, rencontrée au moment de la catastrophe d’Arena Blanca, Ling Li, amie de Gwendoline et Marc, José Cabral, qui avait aidé Marc et Kim lors de leur voyage, et Valdomiro Lopes, le père de Gwendoline et sénateur. Ils sont rejoints par Monsieur Pad et Kurt Volker, un opposant politique, qui leur apprennent qu’ils sont suivis. Mais un espion est découvert et sabote le dirigeable au-dessus de la zone des Grands marécages. Le dirigeable perd inexorablement de l’altitude…
La Catastrophe
La planète Aldebaran est coupée de tout contact avec la Terre depuis un siècle. Les habitants d’Arena Blanca, un petit village de pêcheurs, y mènent une vie paisible, loin du pouvoir tyrannique exercé par l’église et l’armée. Jusqu’au jour où toutes sortes de signes étranges semblent annoncer une catastrophe. Un énorme poisson des hauts-fonds vient mourir sur la plage, tandis que la mer se vide de ses poissons habituels, avant de se solidifier et d’avaler un bateau. Et la catastrophe arrive, sous la forme d’un monstre marin qui engloutit le village sous une substance gluante. Ce monstre, qui change de forme et de comportement selon son humeur – généralement mauvaise – intéresse beaucoup de gens : Driss Shediac, un étranger énigmatique qui a essayé de prévenir les habitants, mais personne ne l’a cru, la jolie journaliste Gwendoline Lopes et, surtout, l’inquiétant prêtre Loomis dans son dirigeable militaire. Parmi les rares survivants, Marc et Kim, deux adolescents qui s’entendent comme chien et chat, décident de partir pour Anatolie, la capitale, et d’y recommencer leur vie à zéro. Pour son premier album en solo, Leo, dessinateur de la série « Trent », invente un monde envoûtant et fantastique, plein de mystères, d’embûches et d’amours compliqués, dans le très joli décor d’une planète finalement plus inquiétante que prévu.
Les Monts de la superstition
Retrouvez réuni en un seul volume le diptyque formé par « Le Spectre aux balles d’or » et « La Mine de l’Allemand perdu », accompagné d’un cahier exclusif. Et afin de rendre hommage à l’immense talent du tandem Charlier Giraud, l’album sera, pour la première fois, en grand format. C’est ce qu’on appelle un événement de qualité !
La Bar-Mitsva
Au début, le chat du rabbin ne parle pas. Il est simplement libre comme un chat et ronronne dans les bras de la fille du rabbin, Zlabya, sa maîtresse adorée. Mais dans la maison du rabbin, il y a ce perroquet qui jacasse sans arrêt, et le chat le bouffe. Maintenant, il peut parler, et il commence par mentir : le perroquet est allé faire une course, dit-il, la gueule pleine de plumes. Mentir, c’est mal. Le rabbin décide donc de remettre le chat dans le droit chemin et d’en faire un bon Juif. Moyennant quoi, le chat exige de faire sa bar-mitsva. S’ensuivent des discussions très pointues avec le rabbin du rabbin, qui en conclut qu’on devrait noyer le chat. Malgré le plaisir qu’il prend à ergoter et chipoter à n’en plus finir, le chat a de la peine depuis qu’il a la parole. Il a acquis un pouvoir dont il se passerait bien. Et finalement, il retourne vers le bonheur et les bras de sa maîtresse, à condition de se conduire comme un vrai chat et de ne plus jamais parler. Il est d’accord : « Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux. » Il a seulement beaucoup de mal à fermer sa gueule en écoutant pérorer les disciples du rabbin, qu’il n’aime pas du tout, surtout celui qui veut épouser sa maîtresse… Sfar, qui est né lui-même dans une famille juive, met en scène une communauté juive du début du XXe siècle, à Alger. Dans un décor luxuriant de tissus, carrelages et tapis orientaux, il plante un héros qui semble sorti d’une poubelle : un chat écorché, anguleux, l’air d’avoir avalé un sac de clous — hilarant. Têtu comme une bourrique et pas toujours avenant (bien que capable de tendresses renversantes), il a aussi avalé ce qui se fait de mieux en matière de raisonnement vicelard, thèse, antithèse, etc. Le résultat est une sorte de conte initiatique d’une grande beauté, où l’on apprend bien des choses sur l’usage de la parole, de la vérité et du mensonge. Une merveille de subtilité, d’émotion et d’ironie.
L’Oeuf des ténébres
« Le Temps… Akbar n’est rien !… Ni le Nid… Ni Ramor !… C’est le Temps qui est tout ! Il est la cause, le principe originel… Et lorsque la tentation s’empare du mythe… lorsque l’homme s’oppose à l’univers et le bouscule, c’est au mythe de rétablir l’ordre ! » Ainsi s’exprime le Gardien du Nid lorsque Bragon, Pélisse, Bulrog et messire l’Inconnu s’enfuient du Doigt du Ciel, emportant avec eux l’Œuf des Ténèbres qui y était caché. Ils sont accompagnés de Kiskill, servante des dieux qui a perdu son immortalité et ses pouvoirs en même temps que sa virginité dans les bras d’un Élu qui n’est autre que… messire l’Inconnu. C’est tous ensemble qu’ils devront parcourir la dernière étape de la Quête. Et c’est bien contre le temps que la course s’est engagée, car il ne reste plus que deux jours pour rejoindre Mara avec l’Œuf. Ramor, bien que toujours enfermé dans la conque, devient de plus en plus fort, et Mara ne saurait le contenir sans l’aide de l’Œuf. Bragon choisit la route la plus courte et décide de survoler la Marche Blanche, fief du prince-sorcier Tharmine et terre du noble et fier peuple Jivrain. Même ainsi, les difficultés s’amoncellent devant leurs pas. Leurs Lopvents ne sont pas assez nombreux et les Jivrains sont atteints par une épidémie de Fièvre Folle qui rend fou furieux ce peuple d’habitude si paisible. Les événements se précipitent, mais la traversée de la Marche Blanche ne constituera qu’une péripétie lorsque viendra enfin l’heure pour chacun de révéler son véritable visage. Quelles sont les vraies motivations de Mara ? Pélisse est-elle vraiment la fille de Bragon ? Ce dernier verra-t-il se réaliser la prophétie du Vieux des Bois qui, avant de mourir, lui prédisait qu’il trouverait la folie en réclamant la mort ?… Toutes les questions, les interrogations, trouvent ici leur réponse. Toutes les pistes de la Quête s’acheminent ici vers leur conclusion. Une fin digne de la « Quête de l’Oiseau du Temps » !
Drôles de femmes
Elles nous font rire, mais comment ont-elles osé se lancer dans cette carrière ? Maria Pacôme, Anémone, Yolande Moreau, Dominique Lavanant, Claire Bretécher, Amélie Nothomb, Tsilla Chelton, Florence Cestac, Michèle Bernier, Sylvie Joly… Qu’elles aient commencé dans l’après-guerre, dans les années 1970 ou sous Mitterrand, il leur a fallu braver les préjugés, nager à contre-courant. Où l’on en apprend de belles, tordantes parfois, surprenantes toujours.
Le Château une année dans les coulisses de l’Élysée
Après « Campagne présidentielle », découvrez les coulisses de l’Élysée ! Après avoir suivi la campagne présidentielle, Mathieu Sapin fait des pieds et des mains pour s’incruster à l’Élysée. Baladé d’un bureau de communiquant à l’autre, il finit par envoyer un SMS à François Hollande lui-même pour obtenir l’autorisation. Le président le reçoit, accepte le projet et introduit Mathieu au « château », comme l’appellent ceux qui y travaillent. Un reportage exceptionnel, réalisé de l’intérieur, sur le fonctionnement de l’Élysée et la vie mouvementée de son célèbre occupant.
L’Île de Brac
« On raconte qu’aux alentours de l’île de Brac, quand le vent souffle violemment, on peut entendre la voix des trépassés. » Le ton est donné. Nous sommes au XVIIIe siècle sur une île perdue au large de la Bretagne, où Jean-Baptiste Poulain a été engagé comme précepteur de Nolwen, le fils du baron de Brac. Lequel baron a si mauvaise réputation que les villageois l’appellent « l’ogre ». En fait, le baron s’avère sympathique, et confus de ne pouvoir présenter Nolwen à son jeune précepteur : il a disparu le matin même avec son cheval. Un caprice de son âge, sans doute. Mais à l’heure du souper, on ramène Nolwen à l’état de cadavre. Ayant perdu son emploi, Jean-Baptiste Poulain souhaite rejoindre le continent, mais le bateau est reparti. Il est coincé sur l’île, et les villageois se montrent particulièrement hostiles. La légende dit que l’île cache une porte donnant sur l’autre monde, et que la porte a pour gardien un monstre qui tue les enfants. La superstition des villageois fait le reste. Mais la vérité que va découvrir Jean-Baptiste Poulain, concernant le baron, les enfants assassinés et Nolwen – qui a l’air très vivant, pour un mort – est bien pire que la légende. Et les prétentions « scientifiques » du baron, bien pires que les superstitions. Dans un décor angoissant de lande bretonne, propice aux mystères, l’histoire d’un jeune homme qui est arrivé « au mauvais endroit, au mauvais moment ». Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme signent ici le premier tome du « Marquis d’Anaon », une série qui mêle aventure, fantastique et folie humaine avec une maîtrise époustouflante.
Épisode 2
À peine le groupe de scientifiques mené par Kim a-t-il traversé la mystérieuse porte quantique et débarqué sur une planète inconnue, qu’il doit faire face au kidnapping de Manon par un autochtone. Sur Aldébaran, depuis la venue des Tsalterians, l’agitation politique est palpable. L’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement, opposé à tout rapprochement entre les deux peuples, n’arrange pas les affaires de Kim et de son groupe. Déjà victime de plusieurs attaques à son retour sur sa planète natale, la jeune femme n’est pas au bout de ses peines et le peuple de cette étrange planète est peut-être moins primitif qu’il ne le laisse penser.