Parallèlement à la quête d’identité de Jason Fly, Jean Van Hamme a crée une galerie de personnages tous plus captivants, plus attachants, plus intrigants les uns que les autres. La collection XIII Mystery permettra d’explorer leur passé, leurs secrets et de dénouer leurs intrigues. Xavier Dorison a, le premier, relevé le défi. Son scénario est d’une efficacité redoutable, tant en ce qui concerne le lien avec la série « traditionnelle » que pour suivre la naissance d’un tueur. Servi par le dessin admirable de Ralph Meyer, cet album ravira les fans de XIII et donnera envie aux autres de se lancer dans cette saga culte.
Le Masque de la vérité
Le poison du Scorpion commencerait-il à faire effet ? Depuis qu’il a dérobé la solde promise aux moines guerriers de Trebaldi, ce dernier est de plus en plus isolé. Paradoxalement, il n’a peut-être jamais été aussi proche de son véritable but : devenir le maître absolu de sa propre famille. Car l’archéologue et le cardinal sont les deux faces d’une même médaille : tous deux cherchent à cautériser les plaies d’un passé douloureux, rempli d’énigmes et d’intrigues. Un passé dont le « diable » tire les ficelles, pour mieux ramener son fils au bercail !
Le Secret du Pape
Les poisons de Méjaï la gitane ne sont pas venus à bout du Scorpion. Après des rêves effroyables qui lui font revivre le supplice de sa mère morte sur le bûcher pour avoir osé aimer un homme d’Église, le revoici debout, droit dans ses hautes bottes. Prêt à demander des comptes. À qui ? Au Cardinal Trebaldi bien sûr. C’est lui qui a conduit la main de la gitane. C’est lui qui, entouré de ses moines guerriers, s’apprête à faire assassiner le bon Pape et à s’assoir à sa place sur le trône de Pierre. Car le Saint Père fait frémir beaucoup de monde. Les dignitaires de l’Église d’abord, pour qui les hommes n’obéissent vraiment que la foi au coeur et la peur au ventre. Les neuf familles ensuite. Ces neuf familles qui, depuis le martyr des premiers chrétiens, s’abritent derrière la croix pour diriger le monde. L’une d’elles se nomme Trebaldi. Pour tous ceux-là, un Saint Père rêvant, comme le peuple, de liberté et d’insolence ne peut représenter que le mal absolu ! Le Scorpion réussira-t-il à déjouer le complot qui menace à la fois sa vie et celle du maître du Vatican ? Connaîtra-t-il enfin le secret qui se cache derrière sa naissance ? Quel camp choisira finalement Méjaï, la belle gitane ? Pour répondre à ces questions, Marini nous entraîne dans un fabuleux univers graphique fait de grâces aériennes, d’envolées superbes, de décors somptueux semblant sortir tout droit de tableaux anciens. Avec le Scorpion, tremblez sur la place des supplices où les flammes dévorent Madgdalena Catalan, sa mère. Admirez le cortège papal roulant dans les rues paillées d’or de Rome. Découvrez les ruines colossales qui tremblent dans la lumière des bougies au fin fond des catacombes vaticanes. Courbez l’échine en galopant de jour comme de nuit au coeur de la campagne romaine avec les rouges moines guerriers à vos trousses. Ripaillez dans les cours des tavernes à la seule lumière des fanaux accrochés aux branches d’un arbre centenaire. Vivez haut et fort. Comme le Scorpion.
La Croix de Pierre
Depuis trois jours et trois nuits, Rome pleure son pape. Un prêtre défroqué a poignardé cet homme bon lors d’une des sorties qu’il effectuait incognito pour se mêler au petit peuple qu’il aimait tant. L’homme a été réglé d’avance. Son prix : le corps de quelques catins. Trois jours, trois nuits pendant lesquelles le Cardinal Trebaldi tisse la toile qui doit lui permettre de s’asseoir sur le trône de Pierre. Deux de ses pairs qui le contestent sont assassinés. Dont un par le cardinal lui-même. Les Neuf Familles qui, dans l’ombre, dirigent le monde depuis des siècles, se rallient à lui. Car, Trebaldi au Vatican, c’est l’assurance que les idées folles de liberté et d’égalité qui commencent timidement à gangrener les sociétés du XVIIe siècle, seront impitoyablement extirpées de l’esprit et du coeur des hommes. Trebaldi agenouillé devant un crucifix, s’en amuse : « N’est-il pas ironique, Ô Dieu, qu’un homme qui ne croit pas en toi soit appelé pour remettre de l’ordre parmi tes fidèles ? » Quant aux terribles moines soldats, ils traquent dans la ville le seul homme qui puisse encore empêcher le règne de leur maître. Un homme qui porte un scorpion tatoué sur l’épaule droite. Le Scorpion est le fils d’une femme dont le crime fut d’aimer un homme de Dieu. Trebaldi la fit brûler vive comme sorcière. Le Scorpion vient tout juste de découvrir qui était son père : le pape assassiné. Aussi, lorsque, à l’issue du deuil, la foule se masse place Saint-Pierre pour écouter pérorer Trebaldi, un homme se dresse sur les toits. À sa main une arbalète, une poche de sang accrochée au carreau. De sa bouche, le peuple entend la vérité sur la mort de son souverain pontife bien-aimé. Les moines soldats s’élancent. Mais on n’arrête pas le Scorpion si facilement… Formidable roman de cape et d’épée mâtiné de fantastique, Le Scorpion allie une élégance du dessin fabuleuse à un sens du mouvement rare. Marini, également coloriste de la série, transforme certaines cases en véritables tableaux d’époque.
La Walkyrie
Siegfried, l’enfant loup, et Mime, le Nibelung, quittent le territoire de l’enfance pour s’aventurer dans un monde inconnu, depuis les ténèbres de la Forêt Interdite jusqu’aux vertigineux Pics des Géants, et au-delà vers le territoire du dragon. Quand la quête initiatique, l’histoire d’amour déchirante, l’aventure merveilleuse et la pure comédie se mêlent, le récit épique prend toute sa dimension. Tandis que les dieux se déchirent, le sort de l’Univers se joue dans le coeur de la Walkyrie.
Pendant ce temps à Fécamp…
Le 17 mars 2020, Catel, Blutch et Vivès, alors en villégiature dans la ville normande de Fécamp, décident d’y vivre le confinement avec leurs familles. Privés de la liberté fondamentale de se déplacer, c’est par l’imaginaire, la chronique et l’expérimentation graphique que la dessinatrice et les deux dessinateurs parviennent à s’évader quotidiennement grâce aux dessins libres qu’ils s’échangent. Ce recueil propose les meilleurs d’entre eux.
La Minute belge tome 2
Cette deuxième tournée poursuit l’exploration lexicale du pays des moules-frites et de la bière en détaillant en gags savoureux les meilleures expressions belges qui amusent souvent les Français, tout en les laissant perplexes.
Avec beaucoup d’humour et de pédagogie, à la manière d’un dictionnaire, chaque mot est expliqué et décortiqué, dans son étymologie et ses emplois, et témoigne de la richesse d’un parler vivant et populaire.
Les Trois Formules du Professeur Satō – Intégrale complète
Une grande première pour la série Blake et Mortimer : l’intégrale des 3 Formules du Professeur Satō, accompagnée de nombreux documents inédits et d’un dossier éclairant la création de l’histoire ! Un must pour tout collectionneur et fan de la série !
Red Dust express
A gauche, le colonel Lawrence et sa » Midwest Bronco « . A droite le milliardaire Maximilan Dexter et sa » Nightstar Road « . Au centre, un pactole de deux millions de dollars qui ira à celui dont la compagnie ferroviaire atteindra la première la ville de Serenity. Et si le colonel tente de gagner le challenge à la simple sueur de ses ouvriers, Dexter, lui, estime que des volées de plombs permettent de faire avancer le chemin de fer bien plus rapidement !
Du coup, le vieux Ten Gallons qui, dans l’album précédent, estimait » avoir tout vu sur cette terre à part la crucifixion et la retraite de Russie » va pouvoir enrichir son armoire à souvenirs. Car le ranch Triple Six à l’insigne honneur de se trouver sur le parcours qui mène à Serenity. Du coup le colonel tente de convaincre Comanche, sa patronne, de lui prêter main forte, tandis que Dexter le malfaisant préfère utiliser son arme préférée, la force, explosive de préférence, pour l’en dissuader. Terroriser Comanche ! Une mission encore plus ardue que de terroriser les terroristes… Lobster Pince-D’acier, Rattle-Snake Annie et Concho Navaja, les trois nuisibles préférés de Dexter vont comprendre leur douleur. Les bons triompheront. Comanche et Dust échangeront le baiser final que tous les lecteurs attendaient depuis perpette.
Rodolphe a terminé le scénario de ce quinzième et dernier album de la série Comanche après la mort de Greg, le 29 octobre 1999. Rouge, au dessin, a apporté un soin particulier à cette ultime aventure des formidables héros de Comanche, une des plus grandes sagas de l’Ouest née il y a trente-trois ans sous le crayon d’Hermann.
Adieu Comanche, Red, Ten Gallons, Toby.
Adieu Greg.
Les Cavaliers du Rio perdu
Au ranch Triple Six, Red Dust et Comanche préparent leurs chevaux pour la foire de Laramie, tout en essayant d’apprendre les travaux de la ferme à Feu d’orage et Torrent d’été, deux jeunes Indiens recherchés pour avoir refusé de réintégrer leur réserve. L’apprentissage ne va pas sans mal, les deux braves rechignant à faire des travaux de squaws comme traire une vache, repeindre un mur ou planter des piquets de clôture.
Mais les hommes de Fergus Longsdale passent par là. Ils poursuivent des voleurs de bétail et ils pourraient bien repérer les deux jeunes Indiens. Pour les cacher, le vieux Ten a une idée : les cabanes en ruine du Rio perdu, vestiges de l’époque où, vingt ans plus tôt, l’Irlandais Sullivan avait trouvé deux pépites dans le Rio. Ce qui avait donné une mémorable ruée vers l’or avec ville-champignon, jeux, filles, alcools et explosion finale à la dynamite, histoire d’accélérer un peu le rendement. Résultat : la moitié de la montagne en poussière, dix-sept morts et le Rio avalé par la terre – d’où sa nouvelle appellation de Rio perdu.
C’est dans cette ville fantôme que vont se produire quelques événements pour le moins étonnants : la résurrection d’un grand costaud appelé Le Bison, mort depuis vingt ans d’une balle dans le crâne, un déferlement spectaculaire de bétail volé dans les souterrains de la ville, et le retour du fameux Rio perdu…
« Que Jupiter m’envoie sa foudre ! » comme dit le vieux Ten qui a tout vu dans sa vie « sauf la crucifixion et la retraite de Russie ». Greg nous donne encore une fois un scénario solide et riche en morceaux de bravoure qui donnent à Rouge l’occasion d’exprimer ses talents dans un registre proche de celui de Giraud, pour cette série phare du western.