Ce septième volume comprend : « Top Secret », « Mission vers la vallée perdue », « Prototype FX-13 » et « Escadrille ZZ », quatre aventures publiées entre 1958 et 1960.
Le tournant des années 1950-1960 correspond à une période d’intense activité pour Jean-Michel Charlier, qui, tout en poursuivant les aventures de Buck Danny dans le Journal de Spirou, crée simultanément trois nouvelles séries pour le nouveau périodique Pilote, dont il est un des cofondateurs. Victor Hubinon n’est pas en reste : en plus de Buck Danny, pour lequel il enchaîne, sur la période 1958-1960, quatre épisodes à la suite au Journal de Spirou, il dessine les aventures du redoutable Barbe rouge, nouvellement créé par son complice Charlier pour Pilote.
« Top secret », « Mission vers la vallée perdue », « Prototype FX-13 » et « Escadrille ZZ » sont en réalité deux diptyques, dont l’inspiration plonge directement aux racines de l’actualité mondiale. « Top secret » et « Mission vers la vallée perdue » mêlent exotisme tibétain et évocation implicite de l’actualité la plus brûlante (la course à la conquête spatiale entre les États-Unis et l’U.R.S.S.), tandis que « Prototype FX-13 » et « Escadrille ZZ » s’appuient sur le comparatif, sur fond de guerre industrielle, de deux avions réellement existants.
Au milieu des débris, Azhel, le dieu déchu, se relève. Seul Richards a survécu tandis qu’Harmony a été ensevelie sous les décombres. Comment s’est produite l’explosion ? Quelques jours plus tôt, Eden et Payne avaient été kidnappés. Craignant à leur tour pour leur sécurité, Harmony, Mahopmaa et la louve Tala viennent s’installer chez Walter. Mais alors qu’Harmony cherche à rentrer en contact avec ses deux amis, Payne, dans sa cellule, propulse son esprit dans une souris pour espionner le sort que ses ravisseurs réservent à Eden. Aidée de Chester, le fils de Walter, son nouvel ami, Harmony parviendra-t-elle à les délivrer ?
En pleine guerre froide, Buck, Sonny et Tumbler sont affectés en RFA pour y effectuer des missions de surveillance des frontières le long du rideau de fer où les accrochages avec les Mig se multiplient. La situation est explosive, d’autant plus que les Russes mettent au point, dans le plus grand secret, un nouveau prototype d’avion tri-sonique, volant à très haute altitude et indétectable, capable d’embarquer une bombe atomique. Le passage à l’Est d’un savant russe va alerter la CIA, et bientôt nos trois as de la Navy vont se retrouver propulsés au centre d’un jeu d’échecs dont les participants sont le KGB, la Stasi et la CIA.
Kim, Manon et le reste de l’équipe font connaissance avec les habitants de la mystérieuse planète sur laquelle ils ont atterri. Le groupe de scientifiques n’est pas au bout de leurs surprises lorsqu’ils découvrent un mur électromagnétique à la technologie surpassant les connaissances des Tsalterians eux-mêmes ! Ils se mettent alors en quête de l’« étranger » qui pourrait bien être la clé de tous les mystères et bouleverser toutes les théories scientifiques établies. Mais le temps presse et le mur qui protégeait le village des attaques des monstres commence à s’éroder…
Le comte de Champignac a disparu ! Il a été enlevé par des agents du KGB… Des savants russes ont besoin de lui pour les aider à répandre le gène du communisme dans le monde entier. Dans le contexte de la guerre froide, Spirou et Fantasio jouent les James Bond, espions infiltrés sous la couverture d’un reportage pour Vaillant (Pif Gadget), le journal communiste de l’époque. Parviendront-ils à délivrer Champignac de l’embrigadement bolchévique et à sauver le monde de la contamination communiste ?
Au dessin, Fabrice Tarrin s’inscrit pleinement dans la continuité des créateurs de la série qui ont fait de Spirou un grand héros éternel. Le scénario de Fred Neidhardt, l’un des plus fins connaisseurs de « Spirou », distille avec jubilation des références à la grande époque de la BD franco-belge, dans un univers de guerre froide où plane de-ci de-là l’ombre de 007.
De quoi raviver le goût pour la série Spirou et Fantasio dans ce qu’elle a de plus mythique et intemporel !
À lécole, c’est l’heure de la sieste. Anto annonce qu’il doit passer aux toilettes et libérer M. Caca Plouf. Antin n’a jamais entendu parler de ce personnage. Anto lui raconte alors la belle histoire de M. Caca Plouf.
Antin va au parc, accompagné de son grand frère Louca. Il ne connaît pas les enfants présents et n’ose pas jouer avec eux. Il est timide… Tout à coup il se redresse et n’en croit pas ses yeux : Anto, son meilleur ami, arrive au parc. Antin est surpris et heureux. Tout excités les deux enfants se ruent vers les balançoires, mais elles sont toutes occupées… Ils sont frustrés et tristes. Heureusement Louca leur propose de manger une glace et ils sont tout contents. Lorsqu’il est enfin l’heure de rentrer, Anto pique une grosse colère ! Louca explique alors à son petit frère que, quand on est fatigué, on a plus de mal à contrôler ses émotions mais que c’est quelque chose qui s’apprend en grandissant. Antin est en tout cas heureux d’avoir passé une belle après-midi riche en émotions.
En février 2018, le Ashmolean Museum d’Oxford offre à Emmanuel Guibert l’occasion unique de manipuler des originaux de Turner, Sargent, Degas, Delacroix ou Le Pérugin.
Une expérience en gants blancs qui pousse le dessinateur à questionner son rapport à l’art et à reconsidérer le rituel qui le pousse à dessiner dans les musées. « Nul ne peut voir sans explorer » disait Arthur Koestler et c’est sur ce credo que l’artiste ouvre le premier tome de ses « Légendes », ornant de commentaires une compilation de croquis et dessins réalisés depuis le début des années 1990, au gré de ses pérégrinations dans les musées et autres lieux de cultes. Avec malice, ce catalogue annoté livre confessions et anecdotes. Elles rendent hommage à ceux qui l’ont inspiré, depuis son ancien prof d’histoire de l’art aux Arts Décoratifs jusqu’à Delacroix, après un détour chez Gustave Moreau et les peintres flamands, de Brueghel à Rembrandt. Il déniche même au Rijksmuseum les ancêtres de Tintin ou du Capitaine Haddock. Une profession de foi pimentée d’un humour espiègle et de considérations irrésistibles.
Ana Ana ne manque jamais d’idée quant il s’agit de s’amuser ! Aujourd’hui, elle vient d’inventer un nouveau jeu pour elle et ses doudous : ne plus parler avec des mots… mais avec des dessins ! Ce n’est pas facile de s’exprimer au quotidien sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche ! Il faut faire preuve de beaucoup d’imagination pour se faire comprendre… Et cela va donner des situations bien rigolotes, pas vrai Touffe de Poils ?!