Ce n’est pas tous les jours que Jérôme se voit proposer quinze mille euros d’honoraires pour tuer un homme. La jeune cliente se voit reconduire sèchement à la porte par un Jérôme K. Bloche furieux.
Depuis quand les détectives doivent-ils s’acquitter de telles missions ? Cette femme, dont il ne sait rien, disparaît sans laisser d’adresse. Très vite, Jérôme s’en veut de s’être emporté. Le privé se retrouve face à un cas de conscience…
Un chien dans un jeu de quilles est le premier volet d’une histoire en deux tomes.
Buck Danny – L’intégrale – Tome 4
De retour dans l’US Air Force, Buck Danny part rejoindre les troupes de l’ONU, en pleine guerre de Corée. Le présent volume regroupe : « Ciel de Corée », « Avions sans pilote », « Un avion n’est pas rentré » et « Patrouille à l’aube », publiés entre 1953 et 1955, trois récits inédits et un passionnant dossier sur le poids que la censure française exerça sur ces aventures jugées trop politiques pour les chères têtes blondes.
Le désir et la violence
Traquée jusque dans la communauté au sein de laquelle elle a trouvé refuge avec Rafaele, Jessica Blandy réalise que fuir en permanence n’est plus possible. Si elle ne veut pas tout perdre, il va lui falloir se résoudre à affronter, une nouvelle fois, le diabolique Razza.
Le troisième et dernier volet de ce spin-off tiré de la série Jessica Blandy fait monter la pression à son maximum : en découvrant l’objet réel de la mission de Soldier Sun, Jessica Blandy se voit contrainte à se jeter dans la mêlée. Mais elle ne sait rien des pièges qui l’attendent, ni de la solidité des appuis sur lesquels elle compte… D’autant que le temps joue contre elle : si rien n’arrête Soldier Sun dans sa lancée, il aura tôt fait d’accomplir ce pourquoi Razza l’a payé…
Le Meilleur des années 70 de Lauzier
Le meilleur de Lauzier, ou comment décrypter les années 70 à grands coups de
vitriol.
En 1974, Lauzier attaque ses » Tranches de vie » dans Pilote. Il nous décortique les seventies en direct, sur le tas, avec la plus grande liberté, soutenue par une implacable justesse de tir.
Tout y passe, la psychanalyse et la dépression à la portée de tous. L’orgasme démocratique et obligatoire. Les joies ineffables de l’amour authentiquement prolétarien en Chine populaire (un chef-d’oeuvre). Le cadre moyen qui se croit supérieur. Les féministes radicales, emberlificotées dans un cas de viol trop alambiqué pour être honnête. Les militants qui, à l’abri des libertés bourgeoises, cautionnent le goulag. Ceux qui s’éclatent au cri primal – fonds de commerce des pays à la mode – et ceux qui retrouvent » le geste ludique primordial » chez les bouseux. Etc. Il n’a pas de victimes favorites, pas de chouchous, si ce n’est que les femmes et les enfants s’en sortent beaucoup mieux que les hommes.
Depuis, bien des convictions se sont diluées dans l’air du temps et, comme le souligne Frédéric Beigbeder dans sa préface, certaines audaces aussi. » La société a régressé depuis, tant sur le plan des libertés que sur celui du droit à l’ironie « , et plus personne n’ose rigoler à ce point-là des choses sérieuses. Cela dit, le droit à l’ironie était déjà relatif à l’époque. On ne piétinait pas impunément les valeurs sacrées de 68. Et pour avoir montré une lucidité avant-gardiste, Lauzier s’est taillé, chez les vétérans des tranchées du Quartier latin, une réputation d’odieux personnage. On l’a détesté et on l’a aimé – selon l’élasticité de chacun dans le domaine de l’autodérision. Goscinny l’aimait : » Lauzier se fait haïr et se fait
admirer [.] et je tremble à l’idée de tous ceux qui vont me haïr quand ils sauront à quel point je l’admire. «
Vingt-cinq ans après, sa force reste intacte. Outre un dessin incisif, Lauzier montre un sens infaillible du dialogue et restitue avec une exactitude tordante les jargons
en vigueur dans chaque corporation. Les jeunes générations liront utilement
cette compilation. Lauzier y épingle comme personne (sauf Bretécher, dans un
autre registre) une époque ahurissante, où la bêtise était péremptoire et où
chacun nageait avec délice dans ses pro-pres contradictions. Lui, il ne marche pas au trucage. Et il est politiquement très incorrect. C’est ce qui rend sa lecture si jouissive.
Le Contrat Jessica
250 000 $ ! Une somme qui fait tourner bien des têtes !
250 000 $ ! C’est la mise à prix pour la tête de Jessica Blandy !
250 000 $ ! Flics ou mafiosos, le premier qui la butera touchera le pactole !
Plus un bonus pour la mort de chaque personne qui a pu la croiser, de loin ou de près.
Poursuivie à travers tout le continent américain, la blonde héroïne n’a d’autre solution que de se réfugier chez sa vieille « amie » Salina, proxénète de son état, qui accepte de la cacher en échange d’un petit service : passer une nuit chez Osmond Portland, un milliardaire jeune, beau… et malade. Très malade.
L’Oreille de Lincoln
Pour déloger les Sudistes retranchés dans un camp inexpugnable, le général Grant a une bonne idée. Mais son plan, creuser une galerie sous leur camp pour y faire sauter des tonneaux de poudre, fait long feu et le chef des Bleus replonge une fois encore dans la dive bouteille. Excédé, Lincoln envoie un de ses espions enquêter, prêt à saquer le général alcoolique. Blutch et Chesterfield vont devoir rivaliser d’ingéniosité pour ramener leur général dans le droit chemin tout en déjouant les plans de cet espion surnommé « l’Oreille du général »…
Gala de gaffes à gogo
Blue Harmonica
Blue Harmonica n’est pas un homme comme les autres. Quand il ne joue pas de l’harmonica, il tue. Ses victimes sont désignées par un certain Mister Chance qui lui remet un revolver gravé à leur nom. Plusieurs dizaines de meurtres en trois ans. La police s’arrache les cheveux : pas d’empreintes, pas d’indices et les témoins potentiels sont bien incapables de le décrire, comme si son visage s’était effacé de leur mémoire. Et à chaque fois, la victime semble consentante, comme soulagée d’en finir… Qui est donc ce tueur « rédempteur », qui disparaît sans laisser de traces ? Jusqu’à ce qu’il rencontre Jessica. Et qu’elle se souvienne.
Le gang des gaffeurs
Le Vol du Corbeau tome 1
Paris occupée, 18 juin 1944. Dénoncée par une lettre anonyme, Jeanne, une jeune résistante, vient d’être arrêtée par la police française. Le jour même, François, un cambrioleur sans scrupules et quelque peu cynique, subit le même sort et se retrouve dans la même cellule du même commissariat. À la faveur d’une alerte, Jeanne et François s’échappent par les toits. Dès lors, par le jeu du hasard et de la nécessité, le sort commun des deux jeunes gens, que pourtant tout sépare, semble scellé. Pour le meilleur, et pour le pire.