En grandissant, un être humain découvre que la vie est faite de compromis. Chez Simon Glonek, cela se traduit par une trêve entre l’Imaginaire, l’Inconscient et la Raison en vue de lui permettre de retrouver l’amour…
L’Imaginaire, l’Inconscient et la Raison qui se disputaient le règlement de la vie de Simon Glonek, ont donc fini par former un gouvernement d’union nationale. Convaincue que le dialogue est le meilleur moyen d’aboutir à une réconciliation, la coalition emmenée par Norbert l’Imaginaire a décidé de tendre pacifiquement la main à Elodie. Mais, au moment où les deux tourtereaux se retrouvent face à face, les choses ne se passent pas comme prévu. Au fervent «Je t’aime» de Simon, Elodie riposte en lui crachant ses quatre vérités en pleine figure. La «Glokénie» essuie alors une attaque aérienne d’envergure, minutieusement planifiée et atrocement meurtrière. C’est un véritable Pearl Harbor psychologique…
Après trois années d’amour passionné qui ont complètement chamboulé chacune de leurs existences, il semble que l’heure de vérité ait sonné pour ce couple. Simon et Elodie vont devoir surmonter un obstacle, franchir un palier et enfin regarder bien en face leur véritable désir pour l’autre.
Voyez le making of de cet album dans la rubrique Carte Blanche Auteurs / Inédits.
Suite à leur coup de foudre réciproque déclenché par leurs imaginaires respectifs, Simon Glonek et Elodie Lillywhite coulent le parfait amour. Mais, on n’est jamais vraiment conscient de son propre bonheur…
Tout va pour le mieux, Norbert l’Imaginaire dirige maintenant les opérations tandis que, retiré de la vie publique, le Capitaine la Raison passe ses journées à ressasser son amertume de dictateur déchu. Quant au Dépresseur, il s’est évanoui dans les tréfonds du 36ème dessous. Et pourtant ! Depuis que leurs imaginaires Nora et Norbert les ont conduits, Elodie et lui, au septième ciel durant une folle nuit de passion, Simon n’arrive plus à trouver le sommeil. Il a pris conscience d’un fait extraordinaire : il est heu-reux ! Tout à fait heureux ? Pas sûr. Un mystérieux personnage mijote en effet aux confins de sa conscience et n’attend qu’une occasion pour ébranler ses certitudes «glonékiennes» en matière de bonheur. De cet intrus, on sait seulement qu’il s’apprête à réclamer sa part du gâteau et qu’il a gros appétit…
Après les vertiges de l’amour, la peur du vide ? Comment aimer l’autre sans se perdre soi-même et couper le cordon ombilical sans oublier d’où l’on vient ?
Cet album a reçu en 2003 le Prix des Aéroports de Paris, soit les bibliothèques du personnel représentant +/- 8000 employés. Pour la seconde fois, ils sélectionnent des ouvrages toute littérature confue et attribuent un prix aux auteurs de leur coup de coeur. Cette année, c’est Norbert l’Imaginaire qui a été récompensé !
P-DG d’une grosse agence immobilière, M. Glonek tente de préparer son fils à lui succéder. Hélas, Simon n’a pas du tout le tempérament d’un chef d’entreprise !
Le gros problème de Simon, c’est une apathie due à sa conscience sous l’emprise totale d’un véritable tyran qui étouffe en lui toute velléité d’épanouissement. Les mots d’ordre du Capitaine qui commande son cerveau sont «stabilité, rigueur, autorité». Cette dictature est toutefois menacée par un monstre vorace : le Dépresseur. Elle a aussi son dissident : Norbert l’Imaginaire. Emprisonné, celui-ci tue le temps à peindre, à chanter, à écrire… et rêve de s’évader.
La vente d’un appartement que Simon doit conclure, va subitement bouleverser l’ordre des choses. Elodie, la cliente, est une jeune femme ravissante, mais austère. Sa conscience est également soumise à un pouvoir despotique. Mais, un coup de foudre inattendu va tout bouleverser… Que se passe-t-il dans le cerveau d’une fille et d’un garçon qui s’éprennent l’un de l’autre, mais qui ne peuvent se libérer de leurs inhibitions ? Un conflit déroutant entre la raison et les sentiments qu’incarnent des stratèges hautement pittoresques.
Des prix à la pelle !
Cet album a reçu le Prix « Coup de Soleil » décerné par la Presse, au Festival BD d’Antibes (F) en juin 2001.
Cet album a été élu par les internautes comme « le meilleur premier album » au Festival d’Angoulême 2002.
Le Festival de Sierre (Suisse) a décerné à Norbert l’Imaginaire son « Prix de la Découverte » en juin 2002 et le Festival de Middelkerke (Belgique) son prix « Rookie » (le coup de coeur !) en juillet 2002.
Sur le siège arrière de la vieille Pontiac, Shirley Muir avait donné les preuves qu’il fallait à Arthur J. Druey. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas agi différemment avec Ian Fraschetti. Shirley comme un enjeu d’amour. C’était la veille de leur départ pour le Viêt-nam. Les têtes de mort joyeusement peintes sur le drapeau national n’avaient pas empêché l’incorporation des deux amis.
Quinze ans et quelques cauchemars plus tard, Ian et Art retrouvent Shirley en Italie. Volare… ôôôô… cantare à pleins poumons. Mais le trio est devenu quatuor. Keo, parmi les boat people fuyant les Khmers rouge sang, ne jure que par les États-Unis. L’Italie n’est qu’un transit. Keo a plongé ses grands yeux rieurs dans l’âme des deux hommes. Ils ne peuvent plus s’échapper. Keo comme un enjeu d’enfant.
Kiev, 2050. L’ex-officier de l’armée rouge Vlad végète entre bouteilles et petits boulots. Mais son morne horizon s’éclaircit à l’annonce d’un héritage plus que substantiel. Le seul problème est que, pour le toucher, il lui faut retrouver son frère jumeau, Igor, ce qui ne l’enchante guère – les deux hommes n’ayant pas franchement le même caractère. Un malheur n’arrivant jamais seul, ce dernier a soudainement disparu, embarquant avec lui une mallette dont le contenu a déjà coûté la vie au président russe. Vlad entame une course-poursuite infernale jusqu’aux confins les plus reculés d’une Russie futuriste à feu et à sang.
Redécouvrez les sept tomes de cette saga d’action et d’anticipation signée Swolfs et Griffo ! Le talent graphique de ce dernier se mettait ici au service d’une histoire dont la grande force est d’éviter absolument la linéarité. Swolfs a bâti une « road-BD » qui nous emmène sans cesse sur des chemins inattendus, qu’il s’agisse du chamanisme ou de la théorie du complot.
Larry a quarante ans et est devenu sénateur. Il mène désormais une vie de famille depuis qu’il a épousé Diane, avec qui il a eu deux enfants. Depuis quelques semaines, il est la cible d’accusations ignobles. On lui reproche d’avoir poussé son prédécesseur au suicide pour prendre sa place. Niera-t-il également l’existence de Lorna et Jetta, deux anciennes maîtresses qui l’accusent d’abus de pouvoir et meurtres sous couvert de ses fonctions à l’IRS ? Les choses vont encore se gâter quand Lorna est assassinée aux pieds de Larry et que l’instant est immortalisé par une jeune photographe. Désormais, quelqu’un fait chanter le sénateur et le pousse à présenter sa démission. Larry doit rapidement trouver son maître-chanteur et impérativement laver son honneur, au risque de tout perdre….
Son petit chapeau, son gros ventre et sa canne sont connus de tous : Achille Talon, l’archétype parfait du français moyen, hante les pages de PILOTE depuis 1963. Greg, son créateur, lui façonne un petit monde à sa mesure : un pavillon coquet en banlieue résidentielle, un voisin agaçant (Lefuneste), une fiancée snobe (Virgule de Guillemets), un père amateur de bière et aussi une brave maman qui lui bichonne de bons petits plats. Achille possède un coeur gros comme ça, un cerveau choc (…), une profonde estime pour sa propre personne et une aptitude à la parole impressionnante : son verbiage est emphasé à souhait. Jusqu’en 1976, Achille Talon est le héros de gags qui tiennent en une ou deux planches; il partage son temps entre son pavillon et la rédaction du journal POLITE pour lequel il est censé travailler en qualité de « héros ». À partir de 1977 les aventures d’Achille Talon change de rythme : de longues histoires ponctuées de nombreux rebondissements remplacent peu à peu les planches à gags. C’est aussi à ce moment que l’éphémère journal d’Achille Talon est lancé.
Greg excelle à caricaturer des personnages célèbres de la BD (Goscinny, Charlier etc.). Son trait est rond, efficace et direct.
Les personnages de BD ne sont-ils que des héros virtuels inventés par leurs auteurs ? Certainement pas. C’est à partir de ce postulat que Didier Convard et André Juillard ont imaginé quelques-uns des plus célèbres personnages de BD au crépuscule de leur vie ! Correspondances, mémoires et souvenirs de quelques héros mythiques dont Blake & Mortimer, Barbe-Rouge, Johan & Pirlouit, Les Pieds nickelés…
Le temps passe et avec lui l’oubli s’installe. Ce sont sans doute les premiers signes de la maladie d’Alzheimer dont souffre sa mère qui ont conduit Nicoby à 43 ans, à réécrire sous la forme de petites saynètes un journal intime de sa carrière, un mémorandum en quatre saisons qui réunit dans une juxtaposition de séquences douces-amères le bilan de sa vie d’auteur à l’abri du succès.
Depuis le printemps de la création à la fin des années 1990, l’artiste partage ses enthousiasmes et ses expériences avec humour et autodérision à partir de bouts recousus de situations vécues et d’hommages rendus aux artistes qu’il aime comme Jean-Claude Fournier, Yvan Delporte, Marcel Gotlib, Frank Margerin ou encore Patrice Leconte et tous ceux de l’Association. Au détour des anecdotes, le quotidien se dessine dans un pot-pourri de souvenirs offerts sans nostalgie. Au contraire, l’artiste profite de ce nouvel espace de liberté pour réparer les occasions manquées, exposer les « nus académiques » en échappées ou les croquis réalisés dans une casse qui lui permettent de concrétiser son rêve de dessiner, comme Blutch, un épisode de Tif et Tondu. Un récit qu’il livre ainsi dans ce recueil, en témoignage de son amour de l’art.