L’Enfer du jour
Les Habitants du ciel – ancienne version
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d’agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C’est à bord d’un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l’Empire Terrien, qu’ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d’habiles clins d’oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 20ème siècle. Le dessin est classique mais doué d’une fantaisie qui donne une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croise Valérian. Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de Valérian ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967, année de création de cette série pour l’hebdomadaire PILOTE. L’album Les Habitants du Ciel constitue une étonnante »encyclopédie loufoque » détaillant chacune des créatures qui apparaissent dans les 13 albums.
Un nouveau monde
Chef de file avec Chaland et Floc’h de la nouvelle ligne claire, créateur de Ray Banana et dessinateur de deux aventures de Blake et Mortimer, Ted Benoit est un immense artiste aux talents multiples et un illustrateur hors pair.
Un nouveau monde présente une rétrospective de son oeuvre articulée autour de sa passion des Amériques. Au départ bien sûr celle de l’imagerie rock n’ roll des années 50 mais aussi et surtout celle éternelle de Steinbeck, de John Ford, des petites villes et des pionniers, très éloignée de la mythologie hollywoodienne.
Plus de 100 illustrations accompagnées d’un texte inédit de Jean-Luc Cambier et Éric Verhoest.
Michel Greg – Dialogues sans bulles
Ce livre est un long dialogue entre Greg et Benoît Mouchart – qu’on sent particulièrement sensible et motivé – auquel s’ajoutent les témoignages de nombreux collaborateurs. Il nous promène dans l’enfance de Greg, ses débuts avec Franquin, l’aventure de Tintin, la génèse des héros, les méthodes de travail, etc. – avec, au passage, une confidence de taille : « La chose la plus pénible de ce métier, c’est de gommer. »
Le résultat est passionnant. Outre que cinquante ans de bande dessinée nous contemplent (avec une belle lueur d’ironie dans l’oeil droit), on rencontre un homme chaleureux, sarcastique, drôle, immodeste, lucide, singulièrement complexe et globalement touchant. Et si le portrait est réussi, c’est qu’un vent de sincérité y souffle. « Il m’aura donc fallu cinquante ans de métier avant d’aborder ce rivage nouveau, que je n’avais pas encore exploré : celui de la totale sincérité. » C’est Greg lui-même, acrobate et affabulateur impénitent, qui l’avoue dans un autoportrait d’autant plus beau qu’il est bien trop court.
L’Homme qui fait le tour du monde
Christin est un authentique voyageur, comme on l’était avant l’invention du tourisme. Au début, il arpentait Paris au hasard des stations de métro. Puis il y a eu l’Amérique, l’Europe de l’Est, le Cap Nord, l’Equateur, avec un amour égal pour les grands espaces et le bitume.
En 92, c’est le tour du monde – qu’il nous raconte dans ce livre, mélant réalité et fiction. Il sillonne le globe sur les traces du multimilliardaire Roscoe K. Stockman, personnage fictif inspiré de ces gourous capitalistes bien réels qui jouent entre deux avions le destin des peuples. Il rate tous ses rendez-vous avec RKS mais il raconte ce qu’il voit ou devine, dans une multitude d’émotions bariolées. Bombay, les bidonvilles et les corbeaux, les saris éclatants dans la queue d’un cinéma, les affiches pour des fax dans des rues sans électricité. La Havane (dont il tombe « raide amoureux »), les palais effondrés, les canalisations pétées, pas de pendules, plus de café. La hantise de bouffer du chien sans le savoir dans un boui-boui de Canton. Bangkok, Tokyo, Los Angeles, Miami, Leningrad. Les Rolls, le golf, des milliers de vélos, la mocheté, la pauvreté, les cabas rapiécés, l’attente aléatoire dans des dizaines d’aéroports. Et, planant au-dessus de tout ça, les dollars et l’odeur de la mort du communisme – une odeur persistante de gâchis et de chou plus ou moins pourri…
Formidablement intelligent, drôle et sensible, le récit de Christin est animé par deux complices extrêmement talentueux : Philippe Aymond qui, en bande dessinée, suit à la trace l’introuvable RKS dans ses oeuvres. Et Cabanes qui, à partir de photos de repérage, traduit au pastel la beauté, la détresse, la lumière.
Au total, le plaisir du vrai reportage, à l’abri des clichés du genre. Un livre qui rafraîchit considérablement l’idée même du journalisme.
Les Années Pilote
Monographies, intégrales, trilogies, livres d’études ou d’images : le livre dont vous rêvez est forcément là. pour cela lisez l’histoire d’un humoriste génial dans René Goscinny, profession humoriste avec Anne Goscinny, Guy Vidal et Patrick Gaumer, découvrez les confidences de Jacques Martin ou de Greg grâce à des entretiens réunis respectivement par M. Robert et B. Mouchart, explorez les coulisses du film Le Cinquième Elément avec Mézières et Beson, partez en vacances avec Berroyer et Gibrat dans l’intégrale Goudard et la Parisienne, découvrez Paris revisité par Druillet, Doisneau et Barets dans Paris de fous, passez les douze mois de l’année avec Floc’h dans Ma Vie 2, voyagez dans les univers de Blake & Mortimer et de Blueberry… Une collection de beaux livres à découvrir.
Le Regard des jours
C’est une collaboration unique dans la presse française : chaque semaine, depuis 1999, Annie Goetzinger illustre la chronique de Bruno Frappat dans La Croix.
Tous les mercredis, le journaliste lui envoie son texte par fax et la dessinatrice lui répond en envoyant son dessin. Le texte accompagné du dessin – ou l’inverse, comme on voudra – paraissent ensuite dans l’édition dominicale du quotidien. Frappat et Goetzinger se connaissent bien. Ce qui explique, sans doute, l’étonnante complicité qui se dégage de cette cohabitation hebdomadaire entre le texte et l’image. De quoi parle le chroniqueur d’un quotidien? De la vie comme elle va, c’est-à-dire bien ou mal. Des petits bonheurs et des grands désastres du monde. Du Kosovo et de la tempête de 1999. Du passage à l’an 2000 et de la mort de Marco Pantani.
C’est là qu’intervient Annie Goetzinger, avec son trait subtil et ses couleurs douces. Un chapeau qui recouvre un globe terrestre dit la domination américaine. Un visage masqué par deux mains aux doigts couverts d’yeux raconte le voyeurisme de l’époque. Annie Goetzinger ouvre la porte de son imaginaire pour nous faire voir le monde, même le pire, avec tendresse. Et nous laisser croire que tout espoir n’est pas perdu…
Une luciole dans la ville
Paris de fous
Monographies, intégrales, trilogies, livres d’études ou d’images : le livre dont vous rêvez est forcément là. pour cela lisez l’histoire d’un humoriste génial dans René Goscinny, profession humoriste avec Anne Goscinny, Guy Vidal et Patrick Gaumer, découvrez les confidences de Jacques Martin ou de Greg grâce à des entretiens réunis respectivement par M. Robert et B. Mouchart, explorez les coulisses du film Le Cinquième Elément avec Mézières et Beson, partez en vacances avec Berroyer et Gibrat dans l’intégrale Goudard et la Parisienne, découvrez Paris revisité par Druillet, Doisneau et Barets dans Paris de fous, passez les douze mois de l’année avec Floc’h dans Ma Vie 2, voyagez dans les univers de Blake & Mortimer et de Blueberry… Une collection de beaux livres à découvrir.