Le voilà la hantise de « la voisine », une femme normale, elle, qui entretient coquettement son pavillon à côté de l’école Abracadabra, où Am, Tram, Gram, Pic et Pik et Colegram apprennent la magie avec le vieux professeur Balthazar.
Cette pauvre voisine en voit des vertes et des pas mûres : des barbecues à la flamme de dragon, des piscines à fermeture éclair, du Saint Louis la Perdrix cuvée Marianne 1988 au fond d’un puits, des recettes de hamburger barbares (bave de dragon, trois poils de puce et du fiel de critique), des migrations de balais à l’automne. De temps en temps, un élève bat un tapis volant, une poubelle râle parce que les éboueurs sont en retard, ou Balthazar se transforme en loup-garou pour convaincre les représentants de tout qu’il ne veut rien.
Perpétuellement en état de choc, elle tente en vain de transmettre son désarroi à son Edmond de mari qui, le nez dans son journal ou son plant de carottes, lui répond invariablement « meuh non… »
Une série réjouissante, pleine de gags et de loufoqueries, pour jeunes amateurs de magie scolaire.
Myrkos, élève ornemaniste à la Scola, école impériale des arts, remet de plus en plus souvent en question l’enseignement du « sacré » que prônent les prêtres. Sa querelle avec son ami Dhellou, élève comme lui, n’arrange rien…
L’un des prêtres, Carcantx, veut clairement se débarrasser de Myrkos, élève aussi talentueux qu’insolent. Il parvient à ses fins et Myrkos doit se débrouiller en dessinant des nus, interdits mais très recherchés par une certaine clientèle… Devenu le protégé de Thalmis, son ancien maître à la Scola, Myrkos est de plus en plus sollicité afin de réaliser des portraits ou des motifs. Mais son art profane sera dénoncé et il devra fuir une nouvelle fois. Pendant ce temps, Dhellou finit premier de sa promotion et Myrkos est persuadé d’avoir été trahi par son ancien ami. Carcantx, qui est devenu Ministre des arts, est plus que jamais décidé à traquer Myrkos devenu un paria. La révolte n’est plus très loin !
Trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l’archétype du détective privé, curieux, fouineur. Il exerce son métier dans le sud de la France, au début des années 30, et il trouve ce qu’il cherche : action, mystère, aventures. En compagnie de Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du Petit Provençal qui, lui aussi, aime aller jusqu’au bout de ses enquêtes, Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui lui permettent de se pencher sur le passé historique de la région.
C’est en 1982 que les aventures de Dick Hérisson débutent dans le magazine CHARLIE MENSUEL sous la plume habile de Savard qui sait combiner ambiances étranges et décors réalistes. Son trait, proche de la ligne claire (de nombreux clins d’oeil sont faits à Hergé), est précis, détaillé, original.
Pour Émilie, la vie de château en Irlande a pris une curieuse tournure. Les habitants du domaine ont une attitude de plus en plus étrange et il semble que ce lieu cache bien des mystères. Pourquoi le temps semble-t-il ne pas s’écouler normalement ? Quelle est la véritable identité des résidents ? Quels sont ces passages permettant d’aller vers d’autres lieux à d’autres époques ? Et que cache ce jardin foisonnant ?
C’est en 1982, dans les pages du magazine Charlie, que Didier Savard commence les aventures de Dick Hérisson. Son trait, proche de la ligne claire, et ses histoires, qui se déroulent dans les années 1930, dans une ambiance parfois fantastique, n’étaient pas sans faire penser à Edgar P. Jacobs et à une forme de littérature policière du début du XXe siècle. La maladie l’empêcha d’achever le diptyque dont L’Araignée pourpre est la première partie. Cette réédition de l’album est enrichie de nombreux documents retrouvés dans l’atelier de l’auteur, disparu en juillet 2016, par sa famille.
Barbe-Rouge, alias le » Démon des Caraïbes « , est bien sûr le fameux pirate (imaginé par Charlier & Hubinon) qui écumera toutes les mers du globe à bord de son célèbre Faucon noir. Larguez les amarres !
Un magicien caché derrière un nom et des pouvoirs mystérieux, la belle Shéhérazade tombée en disgrâce dix ans après la mille et unième nuit, Ali Baba ruiné après avoir dilapidé tout son trésor, et le prince Ahmed finalement rejeté par la fée Pari-Banou, font équipe, des caravansérails de Damas aux profondeurs des déserts d’Arabie, pour retrouver une pierre précieuse légendaire. Le joyau de la Mère, qui fit partie d’un collier merveilleux forgé par un djinn maléfique. Le collier qui transformait n’importe quelle femme en la créature la plus extraordinaire du monde.
20 ans déjà! 20 ans que Litteul Kevin est né des pinceaux et de l’imagination de Coyote. Dans cet album richement illustré, Coyote évoque avec tendresse et humour les liens étroits qu’il a tissés avec son personnage.
C’est l’occasion pour lui d’ouvrir ses archives et d’offrir un large panorama de ses travaux depuis 20 ans, avec bien sûr, Litteul Kevin, ses parents et amis, mais aussi des motos et des pin-ups plus impressionnantes les unes que les autres.
Un art book indispensable à tous les fans.
Il s’en passe, des choses, dans le détail des cases de bande dessinée ! Ainsi, en regardant au microscope sous les pieds du célèbre Achille Talon, vous y trouverez les Ahlalàààs, minuscules personnages tout ce qu’il y a de plus évolués. Par amour du challenge, et du sponsor de cet improbable défi, deux d’entre eux ont décidé d’entreprendre l’impossible ascension : le mont Talon, du soulier jusqu’au sommet de son crâne dégarni ! Nombreux sont les dangers et les gags qui attendent ces drôles d’Ahlalàààs tout au long du chemin concocté par Derib !
Alors qu’il hiberne dans son terrier, Chlorophylle est réveillé en sursaut. Il est invité par le Roi Mitron 1er à se rendre sans attendre à Coquefredouille. Un nouveau complot en vue ? Non, il s’agit cette fois de venir assister à l’avant-première d’un film inspiré de ses exploits. Mais, comme toujours à Coquefredouille, les attentats ne sont jamais loin.