Le Chasseur

Parker est le prototype du dur à cuir sans états d’âmes, brutal et violent. Ce personnage a été créé par le « pape » du polar américain, Don Westlake, alias Richard Stark. Et c’est la superstar du comics Darwyn Cooke qui adapte ici le premier roman de la série dans un style parfait : noir, au couteau, et sensuel. Parker est un gangster dur, froid, brutal, qui n’éprouve que très rarement le moindre sentiment. On le découvre arrivant à New York, après avoir traversé l’Amérique. Parker est très en colère. Parker a la colère froide. Parker a été roulé sur un coup, et presque tué par sa propre femme. Il n’aura de cesse de retrouver Lynn. Il n’aura de cesse de retrouver celui par qui tout est arrivé. Et il n’aura de cesse de retrouver les 40.000 dollars qu’on lui a carrotés. Parker se fiche de savoir combien de cadavres il devra semer sur sa route pour arriver à ces fins. Parker veut se venger et retrouver son argent, et tant pis s’il doit se frotter à la mafia. Pour cela, il lui faudra, et nous avec, plonger au coeur de l’Amérique de la pègre et du crime, l’Amérique des personnages sans foi ni loi. (traduction : Tonino Benacquista !)

L’attaque au Metropolitan Museum of art de New York par des chevaliers templiers en arme a marqué tous les esprits. Les trésors du Vatican qui étaient au coeur d’une exposition semblent être l’enjeu de l’attaque, et notamment cet objet des Templiers, l’étrange encodeur qui permettrait de déchiffrer des informations fondamentales… L’agent Reilly mène l’enquête, aidé par le Vatican mais leur émissaire, monseigneur de Angelis, joue un double jeu et est prêt à tout que certaines informations demeurent définitivement secrètes. Pendant ce temps Tess progresse dans ses recherches qu’elle partage avec Reilly à propos de ces mystérieux Templiers… Le second tome de cette série passionnante qui a rencontré un vif succès dès sa sortie !

L’intégrale de Garrigue réunit les deux tomes du redoutable polar imaginé par Éric Corbeyran et adapté par Olivier Berlion.

« Personne n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre » rappelle le sous-titre de Garrigue. De nos jours, dans le sud de la France, un automobiliste victime d’une panne d’essence est assassiné sur la route. Un meurtre a priori sans explication. A priori seulement, car cette affaire qui implique plusieurs personnages de la région va réveiller de vieux souvenirs…

Cette intégrale de Garrigue, qui porte une couverture inédite, remplacera les deux albums, épuisés, de la série ; une bande dessinée noire.

Voici le quatrième et dernier tome du Protocole Pélican, la série de science-fiction imaginée par Marazano et Ponzio : 12 citoyens d’apparence ordinaire sont enlevés et conduits en un lieu secret pour y être soumis à une étrange expérience…

Épisode 4 de Protocole Pélican et les mêmes questions reviennent, entêtantes… Quelles sont les vraies raisons de ces kidnappings ? Qui en sont les commanditaires ? Et, surtout, que cherchent les scientifiques qui cartographient l’esprit de ces condamnés sans jugement ? Prisonniers ou geôliers, scientifiques ou cobayes, coupables ou innocents, tous doivent se soumettre au protocole… On peut tuer un homme, mais peut-on tuer une idée ? Et qui parle de « science-fiction » ?

Ce 4e volet est le dernier du Protocole Pélican, une grande fresque de science-fiction scientifique et d’anticipation politique ; une bande dessinée qui donne à réfléchir !

Dans ce second et dernier titre, Gordon Devries tente de comprendre l’origine des événements – la découverte des cadavres momifiés ainsi qu’une mystérieuse urne – qui l’ont mis à mal ! Une femme lui apprend alors un certain nombre d’informations et Devries comprend qu’il a affaire à une sombre histoire de nécromancie, ce pouvoir occulte détenu par les morts eux seuls… Malgré sa fortune, il est plus que jamais fragilisé par cette menace imprévisible et puissante… Second et dernier titre de ce diptyque aux ambiances fantastiques !

La magnifique Uma, sur la piste d’un avion disparu dans une tempête de neige, se retrouve plongée au coeur du Grand Nord canadien. L’un des passagers de l’avion, un enfant, a visiblement survécu au crash, mais dans cet univers hostile, peuplé de loups et recouvert de neige, sa survie ne tient qu’à un fil. Yann et Félix Meynet plongent leur délicieuse héroïne dans un revigorant cocktail d’aventure et d’humour.

La fille du maire de Seraing, la ville de Crémèr, a fugué pour accompagner un célèbre groupe de rock psychédélique en tournée. Notre commissaire se lance à la poursuite de la jeune fille et de sa vertu, et part pour Amsterdam puis Paris, avant d’échouer sur la Côte d’Azur. Suivre un groupe de rock n’est pas de tout repos, et la compréhension de ce monde interlope n’est pas chose aisée pour notre héros. Cette enquête amènera Crémèr à une profonde exploration intérieure et à ouvrir grandes les portes de la perception…

Parus il y a 10 ans, les quatre ouvrages de la collection Le Dernier Chapitre présentaient des personnages célèbres de la bande dessinée au crépuscule de leur vie. Et si les héros avaient vieilli ? Quels seraient leurs souvenirs de leur vie passée ?… Une idée originale et singulière que les talents conjugués d’André Juillard et Didier Convard ont magnifiquement restitué grâce à des textes illustrés autour de Blake et Mortimer, Barbe-Rouge, Les Pieds Nickelés et Johan & Pirlouit. Cette réédition en intégrale sera disponible en format classique sous étui.

La France est entrée dans le siècle prochain du pied gauche mais la tendance reste à l’optimisme car la crise est mondiale. La France éternelle ne peut que le demeurer, fût-ce au prix d’une pause provisoire.

C’est une photographie de cette période charnière que l’auteur ambitionne de donner, dans ces pages enluminées d’une deuxcentaine de dessins, parus pour la plupart dans Le Canard Enchaîné.

Une réelle somme fixant la France qui change et ses français au quotidien, comme le ferait l’historien scrutant les miasmes de Pompéï pour en déduire des hypothèses savamment sottes. Avec toujours beaucoup de justesse dans l’approximation, et tirer cette conclusion seulement provisoire : les nouveaux comportements, c’est comme les chaussures, faut que ça se fasse.